Test Salomon Mtn Lab 2017

31 tests Salomon Mtn Lab.

Donnez-nous votre avis !
Note moyenne : 8,8/10
Yeahdemen

Chaussures all-mountain ? Pourquoi pas!

Avis sélectionné
Profil du testeur : 29 ans | 1,79m | 75kg | Avancé | Verzé
Acheté : 550€ en magasin
Conditions du test : Toutes

Points forts

Rigide et puissante, Design simple et efficace, Confortable

Points faibles

Limitée pour les gros dénivelés, Le fit n'est pas pour tous le monde

Salomon S/Lab MTN

Sur le papier :

La S/Lab MTN est une chaussure conçue pour le skieur de freeride rando/station qui ne veut faire aucun sacrifice majeur. Elle grimpe donc comme une chaussure de rando et attaque en descente comme une chaussure de freeride (dixit Skipass ;)) Elle a un flex déclaré a 120 et un déroulé de 47 degré en mode marche. Son poids est autour des 1545 gr par chaussure (avec chausson, en 26.5). Largeur de pieds 98 mm.

En main :

En taille 28.5, on est plus autour des 1750 gr/chaussure (chausson inclus). Elle reste un poil plus lourde mais néanmoins assez compétitive avec les chaussures du même segment free-rando (Vulcan, Maestral RS). Pour ce qui est du fit, ou reste dans un volume moyen-large pour du 98mm. J’ai juste ressenti un point de pression assez gênant sur le côté de mon pied droit (plus large que le gauche) et j’ai fait élargir un peu la coque. J’ai aussi ajouté un chausson Palau de meilleure qualité dedans. Le passage en mode marche/descente se fait très facilement via le petit loquet situé derrière la tige. Le flex semble plutôt cohérent au premier abord, bien rigide !

Sur le terrain :

J’ai utilisé la S/Lab ces trois dernières saisons dans les Dolomites, Autriche et Norvège - toujours avec des ski mid-fat (95-105mm) et low tec.

En montée, elle est vraiment très agréable à l’utilisation et reste confortable pour les approches ou rando de 1000-1500m. Son poids est supportable et l’angle de 47 degré fait l’affaire. J’étais réticent des deux uniques boucles mais elles sont au final plutôt efficaces et je n’ai jamais ressentis de gène particulière à la monté. Apres usage je ne la trouverai pas adapté pour de plus longue rando ou itinérance. Son manque de déroulé vers l’avant et son flex important se font bien ressentir sur la durée (une fois passé les 1000m je dirai) et l’on ressent un blocage très net sur l’avant quand le terrain devient plus abrupt ou lorsque qu’il s’agira de marcher dans la pente (risque de déséquilibre). J’évite en parti ce souci en essayant de ne jamais mettre les cales lorsque je fais ma trace. Elle ne garantit pas l’agilité d’une chaussure de rando traditionnelle. Elle est donc dans la moyenne des bonnes chaussures de rando et reste parfaite dans sa catégorie freeride rando/station.

En descente, son flex de 120 est vraiment présent (beaucoup de tests la considèrent comme une 130) et je peux largement la comparer à la plupart des chaussures de freeride que j’ai plu utiliser (K2 Pinnacle 130, Salomon Quest 120). Elles ne sont pas très inclinées vers l’avant et j’ai donc ajouté une petite talonnière sous le chausson (technique de ski à l’ancienne oblige!). Elles permettent de conduire n’importe quel ski de freeride sans problème, peu importe les conditions, et ça reste impressionnant pour ce genre de chaussure orienté rando. C’est pratiquement devenu ma chaussure unique de la saison. Idéale comme chaussure de voyage.

Apres trois ans, j’ai toujours plaisir à chausser la S/Lab peu importe le type de ski que je vais faire. La partie mécanique n’a pas bronché, les boucles tiennent bien et le plastique tiens le coup. La semelle s’use et n’est malheureusement pas remplaçable…

N.B. La boucle inferieure est plutôt mal positionnée et j’ai dû utiliser une lime afin d’adoucir le plastique qui perçait le chausson au fur et à mesure des sessions.

Conclusion :

Salomon a donc fait fort avec cette S/Lab MTN que l’on peut clairement qualifier d’all-mountain! Ce mélange de flex progressif en gardant une chaussure assez légère pour la rando en fait un modèle idéale pour les skieurs vivant dans un/e domaine/région où l’on passe son temps à jongler entre les peaux et les long itinéraires freeride (Dolomites pour moi). Les plus puristes d’une des deux disciplines trouveront forcement ses limites.

Pour qui ?

Skieur avancé qui souhaite une seule paire pour tout faire !

Commentaires

Aucun commentaire

Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire