Test Salomon Shift 2018

37 tests Salomon Shift.

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Note moyenne : 8,6/10
Maxlm

Sa force et sa faiblesse réunis dans un seul adjectif : POLYVALENCE

Avis sélectionné
Profil du testeur : 27 ans | 1,73m | 67kg | Avancé | Lyon
Acheté : 450€ en magasin
Conditions du test : Toutes conditions Poudreuse, carton, injectée

Points forts

Sa polyvalence et son confort sur piste même en lui tapant dedans

Points faibles

La mécanique à quelques petits soucis mais il suffit de faire un peu attention et de comprendre le fonctionnement pour en tirer le meilleur.

Après un an et demi d’utilisation il est temps de faire un retour sur ces fameuses fixations Salomon Shift.

Préambule :

Pour la partie technique vous retrouverez la fiche ici :
https://www.skipass.com/guide-matos/salomon/shift-5.html

Pour l’historique j’ai skié sur des Nx 12, des Squires, des WTR 13, des Griffons 13. Je serre à 8 / 9 en général. Voilà pour les bases et mon expérience. Les fixations sont montées sur des Movement GO 109.

Design / Ergonomie :

En ce qui concerne le design je connaissais la version Salomon noire et bleue, l’Atomic en blanche et noire et pour finir LA DÉCOUVERTE c’est la fixe Armada full black qui est juste au top !
Visuellement la fixation est fine, assez technologique. L’ergonomie est pratique je n’ai pas éprouvé de difficultés particulière à l’utilisation. Pour passer du mode rando au mode descente, serrer les deux côtés de la fixation permet de remonter le clip central. Le blocage du frein est simple d’utilisation. Une seule cale de montée est disponible de 10°. L’emplacement des couteaux est correct, un peu dur de faire rentrer les couteaux parfois.
Pour le chaussage il faut un peu viser avec les pins, ce n'est pas aussi évident qu'avec les dernières fixation de rando mais cela reste acceptable.

Compatibilité :

La fixation est compatible avec de nombreuses chaussures avec semelles Alpine, WTR, Grip-Walk et également randonnée normée tant que la chaussure possède un débord avant arrière. Exit la dernière Dynafit Hoji par exemple. Il faut aussi des inserts sur les chaussures pour la montée...

Le réglage avant de la fixation se fait par la plaque de glissement qui se règle en hauteur. C’est selon moi le point noir de cette fixation. J’ai eu cette plaque qui s’est déréglé à plusieurs reprises rendant le jeu vertical trop important en skiant. Pour palier ce problème lors du réglage je force légèrement à la main jusqu’à passé le « clip » de hauteur souhaité. L’explication n’est pas évidente mais depuis que je fais comme ça je n’ai plus de soucis !

Promis si je la pète je démonte ça pour vous montrer les entrailles de la bête, je suis moi même hyper curieux. Va falloir être patient, ça a l'air solide tout de même !

Utilisation rando : On va faire court, comme mes randos !

L’utilisation en rando est pour moi occasionnelle. 500 D+, 2h de rando je n’irais jamais plus loin. En fait la Shift peux vous emmener loin. Oui ce n'est pas léger, mais ça marche bien ! Vous ne battrez pas Killian, ni même votre beaux-frère mais de toutes façon même si on vous donnait des fixs qui vous mettent en apesanteur vous ne les suivrez pas !
La fixation fait un boulot vraiment agréable comparé à une fixation à plaques que j’ai utilisé. On n’est pas sur une Low-Tech mais le point de pivot est similaire ce qui rend la marche suffisamment confortable pour quelle se prolonge à la découverte des itinéraires. Le poids est une difficulté mais ce qui m'a le plus ralenti c'est les freins qui se sont déclenché tout seuls quelques fois. Encore une fois je ne fais pas de course et c'est donc anecdotique même si ce point serait à améliorer selon moi.

Utilisation descente : Poussez vous d'là !

Ici on retourne dans le domaine de prédilection de la fixation. La course élastique semble être suffisamment longue pour absorber les déboires du terrains. L'avant de la chaussure se règle automatiquement pas comme sur une STH par exemple. D'ailleurs puisqu'on est sur la comparaison la fixation absorbe plus que la dite STH mais aussi qu'une griffon. Je ne dirais pas que c'est plus mou, mais c'est en tous cas plus confortable dans les terrains difficile. Question solidité aucun problème de mon côté jusqu'ici. Quelques barres et figure ne lui font pas peur (pour mon petit gabarit)


Les petits problèmes rencontrés :

Le frein qui se détache, la plaque qui descend, parfois un morceaux de glace pris au niveau des freins et des cales peut être vraiment chia** à sortir.


En conclusion :

C'est une très bonne fixation que je regrette de ne pas avoir monté en Quiverkiller sur l'ensemble de mes skis. Elle serait parfaite sur tous et cela permettrais d'utiliser plus souvent une fixation qui n'est clairement pas donnée ! Est ce que c'est son plus gros défaut ? Peut-être pour qui ne destine pas uniquement son ski à la randonnée. D'autre la trouverons trop lourde, et d'autre ne verrons pas pourquoi monter a pied alors que les bennes sont à côté !

La fixation reste perfectible pour rendre peut-être encore plus simple les manipulations. Après si vous n'arrivez pas à utiliser des Shift... je ne veux pas vous voir en situation d'urgence avec un DVA !

Les pièces en mouvement rendent la fixation un poil plus sensible au gel et morceaux de glace mais encore une fois c'est anecdotique.


Pour qui ?

A qui je la conseillerais ? Aux randonneurs ? Aux descendeurs ? Peut-être justement à ceux qui ne savent pas !

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