Test Atomic SHIFT MNC 13 2021

10 tests Atomic SHIFT MNC 13.

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Note moyenne : 8,3/10
Pitt's

Polyvalence avec compromis

Avis sélectionné
Profil du testeur : 27 ans | 1,88m | 84kg | Expert
Acheté : 600€ en ligne
Conditions du test : Toutes neiges

Points forts

Polyvalence, sureté en mode descente

Points faibles

Poids, mécanisme

Contexte

Habitué des fixs tradi, c-à-d. soit alpine soit low-tech, j'ai monté une paire d'Atomic Backland 107 avec une paire de Shift de la même marque afin de comprendre cette vague d'engoument autour de ce produit. Première prise en main, belle fixation bien finie en noir mat avec petit effet carbone sur la partie talon, c'est classe au niveau du design. Niveua matériau, on est sur du plastqiue, à voir dans 5 ans comment la fix aura vieillie.  Sinon rien à redire, le mécanisme fonctionne bien et se laisse bien prendre en main à la maison dans des conditions plutôt idéales. Je ne parle pas encore des conditions de gel et de grosse neige, je reviendrai dessus plus tard. 

J'ai skié ce set-up dans toutes les conditions, neige fraîche et profonde, couloir gelé, piste damée... 


Mode montée

Une dizaine de sortie entre 1000-1200m D+ avec de bonne conditions de neige et 1-2 sorties plus engagés dans des couloirs gelés.

Premièrement, la fix n'est pas légère. 850 g par ski en plus, ça se fait ressentir. Vous ne serrez pas Kilian Jornet avec en prenant le temps et en pensant à votre descente, ça le fait. Le mécanisme fonctionne bien, le système de pins et assez intuitif, bien que pas commun au système low-tech conventionnel. On écarte les pins avec une pression du baton sur un levier, pas besoin de forcer avec l'avant de la chaussure. Au niveau du talon, il suffit de monter un levier que l'on vient presser avec le talon de la chaussure pour bloquer les stops skis. 

Une fois en mode marche et dans la pente, j'ai eu quelques soucis des freins qui lâchent. Souvent lorsque de la neige vient s'accumuler. Il faut refaire la manipulation afin de rebloquer les stopper. 

Il y 3 modes de montées, un plat, une cale intermédiaire et une dernière pour les terrais très raides.


Transition

Une fois au sommet, il faut passer la fixation en mode alpin. C'est là que les conditions rentrent en jeu. 

Par beau temps et pas trop froid, pas de problème la transition se fait bien. Il faut néanmoins enlever chaque ski afin d'accéder au mécanisme. On évitera aussi de porter des trop gros gants car les manips seront plus laborieuses.

Par temps froid et glaciale, ça devient autre chose. Le mécanisme se bloque souvent avec l'accumulation de neige. Il faut donc forcé et même avoir un couteau suisse pas loin pour enlever le surplus. Ca peut devenir un peu laborieux suivant le blizzard alentour.


Descente

Voilà pourquoi on achète une shift, la descente. Une fois l'étape de transition passée, on a une bonne vraie fixation pour envoyer. Rien à redire niveau chaussage, comme en sortant de la télécabine. Facile. 

Une fois dans la pente, on sent qu'on peu faire confiance et appuyer. Seul point que je relève, lors de saut de petites barres (2-3m) j'ai eu la mauvaise surprise de perdre un ski même en augmentant le DIN. Peut-être que pour mon gabarit un modèle en DIN 15-16 ferait du sens. Mes potes plus légers n'ont jamais eu ce problème. 


Conclusion

On est sur une bonne fixation de freerando-station qui répond aux attentes d'un tel produit. Il faut savoir faire des compromis lorsque l'on veut une fixation à tout faire. Un peu plus de poids, un mécanisme plus compliqué mais une très bonne skiabilité. 

De mon point de vue, elle est réservée aux skieurs-euses qui veulent une paire à tout faire. Rando et station. Si possibilité de deux set up dans le garage, je privilégierai un ski low-tech (ATK R12 ou FR14) et un set-up fixation alpine. Ca évite de porter des enclumes en rando et pas de mécanisme fragiles pour envoyer en station. 

Pour qui ?

Skieur-euse qui veut un set-up à tout faire.

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