Test K2 Turbo Charger 2020

2 tests K2 Turbo Charger.

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Note moyenne : 9,5/10
besmedve

Une paire K2 facettes

K2 Turbo Charger
Avis sélectionné
Profil du testeur : 38 ans | 1,73m | 68kg | Expert
Taille testée : 165
Acheté : 360€ en ligne
Conditions du test : Glacier de novembre Neige dure de janvier Neige dur le matin et soupe d'avril

Points forts

Capacité à être sportif
Capacité à n'être pas exigeant
Rayon court

Points faibles

Rayon court pour ceux qui n'aiment pas

Ouverture de saison sur glacier en novembre, je prends mes (très et trop) vieux Atomic de SL histoire de pouvoir tenir sur la glace. Au 1er virage appuyé, la fixation se débine et je vais gouter la-dite glace... Je me mets donc en recherche d’une nouvelle paire...


Le cahier des charges c’est un ski de slalom pour pouvoir bien profiter des journées purement en station avec de la neige dure, mais assagi afin de pouvoir être aussi utilisé lors de journée ski-bar ou enfant entre les jambes, ce qui est inconfortable avec des purs SL. Ce qui viendra compléter le quiver à côté des free-rando large et des télémarks.


J’hésite alors entre 2 modèles disponibles de suite, les K2 Turbo charger et les Rossignol Hero Elite Mt. Je prends les 1ers, j’aurais l’occasion ensuite de tester les 2nd (version Ca) sur une bonne journée et ne regretterai pas mon choix. C’est la taille 165 avec un rayon de courbe de 13m dont on parle ici, fixations MXC 12 TCX LIGHT QUIKCLIK. Je les ai utilisés une 15e de jours sur toute la saison 2020-2021, principalement sur neige dure, mais aussi en fin de saison dans la soupe et les tas de fin de journée. Ils correspondent parfaitement à ce que j’en attendait.


La prise en mains fut facile, la spatule plutôt souple et large pour leur programme permet de glisser et initier facilement les premiers virages. En mode pépère ces planches ne sont pas exigeantes, elles pardonnent les approximations du placement du corps et des appuis. A basse vitesse, l’enchainement de tout petits virages est simple avec un peu de renvoi mais rien qui ne traumatise les cuisses. En élargissant on peut accélérer sur des courbes de géant, il faut alors veiller à son positionnement mais ce n’est toujours pas physique. Une case du cahier des charges est donc cochée, il est possible de skier sans se fatiguer ni se concentrer.

Dès la 1ere journée je me fait pourtant rappeler à l’ordre. Au bas d’un bon mur pris tout droit en mode détente et laisse glisser, la compression me surprend. Je n’étais pas loin de me faire satelliser par le rebond des lattes. Donc si on va réellement vite et que l'on veut tourner court, ils renvoient ! Au vu des 1ere impression j'avais peur d’avoir à faire à des skis de pur touriste, mais non, et c’est un très bon point. J’ai pu ensuite apprécier cette caractéristique : ce sont bien des skis typés slalom. Ils rendent ce qu’on leur donne, rentrez leur dedans en petites courbes et ils vous répondront en accélérant et en devenant de plus en plus exigeant, en ne pardonnant plus les erreurs d’équilibration. Il est tout à fait possible de se retrouver alors sur les talons et dépassé. Une bonne journée à envoyer du pâté et un massage s’imposera pour les cuissots. La 2e case est-elle aussi cochée, on peut prendre plaisir.


Ils montrent aussi une certaine polyvalence grâce à la portance de la spatule, capacité à sortir des pistes sans s’enfoncer, passage dans les bosses/tas de fin de journée de printemps qui sont absorbées, pas en mode buldozer mais plutôt je vous tourne autour sans perdre de vitesse.


Alors évidemment ce ne sont pas des purs slaloms fis, mais ce n’est pas ce qu’on leur demande. Ce sont des skis typé slaloms qui demandent un minimum de bagage technique pour être exploités pleinement mais savent aussi se montrer dociles. 

Pour qui ?

Ceux qui veulent des skis de slalom mais assagis

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