Test Skimojo ski-mojo

4 tests Skimojo ski-mojo.

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Note moyenne : 9,3/10
francois.longin

Ski-Mojo m'a sauvé la vie (de skieur)

Avis sélectionné
Profil du testeur : 53 ans | 1,80m | 80kg | Expert
Acheté : 600€ en magasin
Conditions du test : toutes conditions, froid, neige, pistes et hors-pistes

Points forts

Soulagement de l'effort sur le genoux (30 à 40%)
Sensation d'un peu plus de puissance dans les jambes

Points faibles

prix élevé

le besoin


D'âge assez mur, la cinquantaine, j'ai depuis un bon moment de l'arthrose dans les genoux.

C'est une maladie des articulations qui se caractérise par des douleurs à l'effort surtout dans des sports assez intense pour les membres inférieurs comme le ski, et aussi une dégradation du cartilage qui recouvre les extrémités des os, et une fois dégradé le cartilage ne revient pas.

On peut ralentir le processus et préserver un peu ses articulations mais pas revenir en arrière, sauf à changer ses rotules par des prothèses.

Pratiquant le ski depuis des années et voyant la date de péremption se rapprocher à vue d’œil, j'ai cherché des solutions pour repousser cette date le plus possible.

La plus simple trouvé par la médecine, est que si tu caches la douleur à ton corps, tu ne sentiras rien.

C'est le cas des prescriptions que j'ai eu avec le "Voltarene", mais cela a toujours une contre partie, ça bouffe le foi.

Cela n'est donc pas une solution quand tu dois en prendre tout l'hiver.


la decouverte


J'ai donc regardé tous les types d’orthèses, des plus simples au plus techniques, et j'en ai essayé quelques unes, sans grand succès.

Puis j'ai découvert ski-mojo en 2017.

Après avoir bien regardé ce produit et tout ce que l'on pouvait en dire, j'ai décidé de le tester en station.

Aujourd'hui beaucoup de shop le propose en location une journée avec une remise si achat. C'est le cas chez NoelSport à l'Alpe d'Huez.

J'ai donc passé le pas, fin de saison dernière, en mars 2018, en essayant ce produit deux jours.


le premier test


Apres une bonne explication sur son utilisation (simple) et son installation sur moi (merci guillaume) qui a nécessité une quinzaine de minutes, j'ai pu tester l'engin.

Concrètement, il s'agit d'un double ressort tenu par des scratchs à la cuisse et sur le mollet, qui partent du haut de la cuisse et qui sont fixés directement sur votre chaussure de ski. L'attache sur la chaussure est soit juste vissée temporairement pour un test soit fixée définitivement à la place d'un rivet.

Cela permet une action directe de votre cuisse sur votre pied en limitant l'effort (30 à 40% selon la marque) sur votre genoux.

Vous avez donc un double effet, un peu plus de puissance sur la chaussure grâce à la compression du ressort et un soulagement immédiat de l'effort sur le genoux.

Afin de permettre un usage quotidien, vous avez un loquet qui permet de laisser les ressorts agir, ou pas. C'est notamment grâce à ce débrayage que vous pouvez vous asseoir sur les télésièges sans avoir les jambes qui se tendent.

Le ski-mojo peut être installé sur le pantalon ou en dessous directement sur la peau. Généralement lors des phases de test, il est placé au dessus.

L'adaptation au skieur a été assez rapide dans mon cas, au milieu de la première piste. Cette phase peut être variable d'un skieur à l'autre et selon le niveau de ski.

J'ai vite trouvé de nouvelles sensations en courbe car le ski-mojo m'a permis d'aller chercher plus de courbes, plus d'angles dans les grands virages, plus de puissance, surement limité précédemment par une certaines réserve due à la douleur dans les genoux.

Afin d’être sûr de son bienfait, j'ai pris le ski-mojo une journée de plus. Au bout des deux jours, mon idée était faite sur le sujet. Je m'en prendrai un à la saison suivante.

C'est donc ce que j'ai fait au début de cet hiver 2018-2019, à ma première journée.


le quotidien


Cela fait donc trois semaines que j'ai le ski-mojo au quotidien (22 journées de ski).

Il y a deux moments ou je trouve l'usage plus limité, voir gênant. Il s'agit tout d'abord de toutes les phases liées à un saut, même petit. Je ne fais jamais de saut en parc ou de barres rocheuses, mais j'avoue chercher de temps en temps les petites bosses.

Avec le ski-mojo, la sanction est assez immédiate, en extension, les ressorts font leur taffes. Cela a pour conséquence  de tendre vos jambes, sans permettre au contraire de les plier pour gérer l'amortie de réception.

Le deuxième usage gênant, c'est dans les sorties hors-pistes ou vous avez besoin d'une grande liberté dans vos mouvements et vous adapter au terrain qui change assez rapidement, d’être vraiment souple. Je débraye donc le ski-mojo lors de ses moments.

Avec le temps, je ne trouve pas de faiblesse du produit, due aux frottements par exemple. Je le porte souvent en dessous de mon pantalon, sans gêne. Je pense d’ailleurs que cela doit le préserver notamment par temps neigeux ou très humide.

Par contre, j'apprécie aussi de l'avoir au dessus du pantalon et ainsi de pouvoir simplement resserrer les scratchs en cours de journée.

Cela est plus lié au changement de volumes des cuisses au cours de la journée, à la pose du midi par exemple qu'à un défaut du système d'attache.

Je m'en suis donc fait un nouvel ami et je n'ai pas skié un seul jour sans.


conclusion


Apres ces trois semaines d'usage, je n'ai plus aucune douleur au genoux même après des journées plus intenses ou plus longues. Je n'ai pas pris aucun médoc de la saison et je pense avoir trouvé un bon moyen de repousser cette fameuse date de péremption plus loin dans le temps.

J'ai un soulagement durable des douleurs que j'avais dans les genoux.

Je ne peux pas dire que cela marche pour tout le monde, pour tous les traumas ou blessures, juste que dans mon cas, cela marche plutôt très bien.

Je me découvre de nouvelles jambes, peut-être un peu artificielles, mais qui ne m'oblige pas à faire de la chirurgie de la rotule avec tous les inconvénient liés à une opération de ce type.

Donc MERCI Ski-Mojo

Pour qui ?

Skieurs avancés à experts avec problèmes de genoux

Commentaires

2 Commentaires

Gaetan33 Question, en cas de chute, pas de soucis, c'est pas trop fragile ? Et pas de risques de blessure avec ?
francois.longin sincèrement, je ne sais pas trop, et je n'ai pas non plus envie de me jeter par terre a 50km/h pour essayer ;) je n'ai rien lu de critique à ce sujet en tout cas.
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