Test Gecko sans colle 2015

Mes 1ères peaux ! Lorsque j’ai débuté la rando, je cherchais un produit vraiment simple d’utilisation:pas (ou peu) d’entretien, pas de colle, dépeautage rapide etc … C’est pourquoi je me suis tourné vers la marque Gecko et leurs peaux sans colle. C’est le silicone qui permet l’adhésion des peaux aux skis.

Ces peaux Gecko (modèle standard) sont 100 % mohair. Je les ai faites taillées par le Vieux Campeur directement à la forme de mes skis. Une attache à l’avant seulement, le vendeur m’a dit que ça suffirait largement.

Au niveau du poids, c’est tout à fait correct avec 450gr les 2 (cf photo). L’utilisation est hyper simple, et correspond tout à fait à ce que je recherchais. On décolle les peaux (sans se fracturer les bras), on colle sur les skis et en avant ! On ne peut pas faire plus simple/facile.

A la montée, ces Gecko présentent une assez bonne glisse. Comme j’ai peu de point de comparaison, difficile de dire si c’est un point fort. En tout cas, quand je randonne avec des potes, je ne vois pas de différence à ce niveau. Idem pour l’accroche, c’est tout à fait correct, et à part 2-3 pentes merdiques, je n’ai jamais eu de problème. En tout cas, ni plus ni moins que les mecs qui m’accompagnaient.

En revanche, là où il y a une différence, c’est sur la tenue de la peau. Je rejoins les autres avis sur l’utilisation en poudreuse froide. Au moindre millimètre de neige froide qui vient se mettre entre la peau et le ski, c’est la cata : la peau se décolle petit à petit par l’arrière et tout fout le camp (cf photo 4 et 5). C’est vraiment dans ces conditions que la différence avec un système classique à colle est évidente. Tes potes avancent et toi tu batailles. J’ai du m’y reprendre à plusieurs fois sur ma dernière sortie tant la peau s’en allait. Ça m’a passablement énervé.

La seule solution, c’est de réchauffer la peau pour que la neige présente sur le silicone fonde. Tout les coups sont permis : tu souffles comme un con, un peu de thé chaud, un pti moment dans le blouson… Tout ce qui vous passe par la tête du moment que ça réchauffe.

Ensuite, il faut bien re-plaquer la peau comme il faut et c’est reparti pour un tour….jusqu’au prochain coup !

J’ai croisé plusieurs fois des randonneurs qui m’ont dit qu’il fallait mettre un tendeur à l’arrière pour éviter ce problème. Je ne sais pas si ça empêche la neige de se fourrer là où il ne faut pas, mais pourquoi pas ?

En ce qui concerne l’usure, rien à signaler après 3 saisons. Jamais lavé, jamais re-siliconé. En dehors de ce problème en poudreuse froide, rien à signaler.

Au final : 

Toute la question est de savoir si la facilité d’utilisation prend le dessus sur ce problème en neige froide : pour ma part, c’est non. C’est vraiment rageant de perdre un temps pas possible à chauffer ses peaux quand elles ont pris le givre sur le silicone, et de voir que le monde t’attend sans comprendre pourquoi tu verses ton thé dessus.

Après 3 saisons et surtout une dernière sortie vraiment galère, j’ai décidé de racheter des peaux classiques. Certes ces Gecko sont ultra simples à utiliser, et peuvent convenir à certains randonneurs, mais on peut vite se trouver en position délicate à cause de ce problème.

A réserver donc à des randonneurs occasionnels, sur des faibles dénivelés, et en dehors de neige froide. Ça limite pas mal le public ciblé...