6/10
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Note moyenne 6/10
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Gecko, qui tient son nom du petit lézard, est une marque connue dans le ski de randonnée pour ses peaux de phoque qui ont la particularité d’être sans colle. Un bon point pour l’environnement. Dans la gamme, le modèle Race est censé être celui qui a la meilleure glisse.
Avant utilisation, il faudra péparer les peaux, en les découpant et en installant le tendeur arrière. Gecko a eu la bonne idée de fournir une lame de découpe décalée de 2mm sur son support, permettant théoriquement de découper la peau posée sur le ski sans décalage, ce qui a pour effet de dégager la carre. En pratique, ce n’est pas super concluant, j’ai préféré utiliser la méthode traditionnelle qui consiste à décaler la peau de 2mm sur le ski. Une fois découpée et posée au centre de la planche, la peau ne recouvre plus la carre.
Pour mes premières sorties, possédant plusieurs paires de skis de randonnées, j’avais choisi de ne pas intaller le tendeur pour gagner en polyvalence. Ces sorties ayant été faites ce début de saison, je n’ai rencontré que de la neige froide et poudreuse.
Direction la montée. Première bonne surprise, la glisse. On est vraiment sur un super modèle de ce côté, même avec un gros ski montée en fixation à plaque, on peut avoir un bon rythme tellement la glisse est bonne. L’accroche est convenable, mais on a vu mieux, il y a une légére tendance à patiner. Quelque part c’est normal, priorité à la glisse.
Relativement frais après la première rotation, je retente une deuxième montée. Et là gros soucis, impossible de faire recoller la peau au ski. Un dépot de givre « bloque » l’efficacité du silicone, la sortie s’arrêtera là pour cette fois.
Deuxième tentative, rebelote. J’ai pu faire une deuxième rotation en vidant une partie de la gourde sur le silicone, et en posant la peau de suite sur le ski. Le regel quasi immédiat a limité la casse, mais ce n’est clairement pas la solution.
Il faudra tester avec des températures plus clémentes, mais il semble impossible d’utiliser ces peaux sans le tendeur par température froide. Dommage.
J’ai refait une sortie avec les tendeurs. Le problème semble réglé, par contre, à partir de la deuxième rotation, la peau tient grace aux fixations, pas grace à son revêtement.
Autre petit soucis, le crochet qui permet de tenir le tendeur marque la semelle, ses rebord sont pointus (voir photo). Un petit passage au Dremel sera obligatoire si vous êtes pointilleux. C’est quand même dommage.
Dernier point: la peau censée mesurée 200cm a été mesurée à 185cm.
Pour conclure, j’avoue être moyennement convaincu par ces peaux. La glisse est fabuleuse, l’accroche convenable, mais la tenue de la peau sur le ski, en tout cas en neige froide et poudreuse, vient gacher ses performances . C’est dommage, le concept est pourtant intéressant.
7 Commentaires
jamais la peau n'a décroché du ski, au contraire elle tient plus longtemps que les colle(tex), il faut une semelle propre et bien fartée (hydrophobe) et la c'est le bonheur.
Mon avis: c'est mieux que la colle, vraiment.