Test La Sportiva Nepal extreme

Test La Sportiva Nepal extreme 2025

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Gati
Par Gati

Des chaussons rigides ultra-fiables pour l’alpinisme

Profil du testeur : 31 ans | 1,85m | 85kg | Avancé | Thônes
Acheté : 419€ en ligne
Conditions du test : Terrain : Glacier, Pierrier, Neige, Sortie : Mont-Blanc (voie du Goûter), Mer de glace,Via ferrata Meteo : Pluie, soleil, Vent, Neige Temp ° : -20 °C / 10 °C

Points forts

Confort incroyable pour une chaussure aussi rigide
Technicité
Fiabilité

Points faibles

Poids clairement marqué

J’ai utilisé les "La Sportiva Nepal Extreme" dans pas mal de contextes : l’ascension du Mont-Blanc, la Mer de Glace, de la via ferrata sous la pluie et même quelques passages d’escalade. L’idée était simple : voir si ces chaussures pouvaient tout encaisser sans que je passe ma journée à penser à mes pieds, ce qui, pour moi, est déjà un challenge vu leur fragilité.

Pourquoi je les ai choisi :

J’ai toujours eu des problèmes de pieds en montagne ou ailleurs... : ampoules, frottements, inconfort dès que ça dure un peu… Et quand tu pars en alpi que ce soit pour le Mont-Blanc, une mer de glace, ou une via ferrata engagée, tu veux une chaussure qui fait oublier tes pieds, pas une qui te rappelle à chaque pas que tu as fait un mauvais choix.

Je voulais du confort, de la technicité, et surtout zéro doute au moment de partir. La Sportiva Nepal Extreme m'a rassurée direct : chaussure rigide, précise, cramponnable avant/arrière, réputée pour être un vrai chausson malgré son côté massif. Je savais que je misais sur une valeur sûre, même si je n’attendais pas un modèle léger ou polyvalent.

Sur le terrain :

Je ne vais pas tourner autour du pot : Mont-Blanc, mer de glace, via ferrata, escalade sur parois… j’ai mis les Nepal partout, et elles ont été constantes du début à la fin.

En ascension, le maintien est impeccable : le laçage ne se desserre pas d’un millimètre, le pied reste bien calé et je n’ai jamais eu froid. Pas d’humidité qui rentre, même avec la neige ou les passages détrempés.

Avec les crampons automatiques (avant + arrière), aucun souci : ça clipse bien, ça tient, et je n’ai jamais eu un décrochage, même en tapant un peu fort dans la glace.

Sur la mer de glace ou dans les petits pas d’escalade, la chaussure reste rigide mais stable. On perd en agilité, c’est clair, le poids se sent surtout en via ferrata ou sur les rochers secs. Mais le confort compense largement : aucune ampoule, aucun point chaud. Et rien que pour ça, j’ai béni mon choix.


Ce que j’en pense :

C’est simple : ces chaussures m’ont donné exactement ce que je venais chercher du confort, de la chaleur et zéro mauvaise surprise.

C’est clairement un certain investissement, on ne va pas se mentir, mais dans ce cas précis je trouve que ça vaut largement le coup. Quand tu passes des heures en montagne, parfois dans le froid et sur du terrain engagé, le confort et la fiabilité n’ont pas de prix.

Par contre, soyons honnête : si je veux envoyer plus vite, plus léger ou avoir une chaussure polyvalente pour la mi-saison, il faudra aller vers quelque chose de plus light et plus actuel. Les Nepal Extreme restent des chaussures d’hiver, d’alpinisme “classique”, pensées pour la sécurité et la stabilité avant tout.

Mais pour des sorties froides, longues et engagées, elles sont d’une fiabilité remarquable.

Pour qui ?

Pour ceux qui veulent une chaussure chaude, fiable et confortable, pensée pour l’alpinisme en conditions froides. Moins adaptée à ceux qui cherchent une chaussure légère, polyvalente et “toutes saisons”.

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