Sulens, col de Balafrasse, plateau de Beauregard. Trois ambiances différentes, trois types de neige, et des profils variés pour tester ce compagnon de rando.
Pourquoi je l’ai choisi:
Je cherchais un ski léger, fiable, facile à prendre en main pour débuter le ski de rando. Un modèle capable de suivre des sorties régulières, sans être technique ou fatigant. Je ne cherchais pas un ski pour envoyer dans tous les sens, mais un partenaire polyvalent pour évoluer sereinement, monter efficacement et descendre correctement sans surprises.
Le ski était monté en Vipec Evo 12, ce qui garde un ensemble assez léger mais avec un minimum de sécurité en descente. L’idée était simple : voir ce que valaient ces Maximo 7.0 sur des sorties “classiques”, celles qu’on fait le plus souvent, plutôt que dans un contexte extrême ou exceptionnel.
Sur le terrain :
En montée, rien à redire : le Maximo est vraiment agréable. Il est léger sous le pied, se manie facilement dans les conversions et ne fatigue pas, même sur les longues approches. La mise en place des peaux est d’ailleurs un vrai point fort du Maximo 70, Le système d’attache des peaux est simple et efficace, la fente prévue à l’arrière du ski permet de verrouiller parfaitement le loquet des peaux SkiTrab, qui viennent littéralement se clipser au ski. À l’avant, l’encoche spécifique accueille le petit crochet métallique : ça se met en place en deux secondes, même avec des gants, sans galérer à tendre ou repositionner la peau. Le tout reste bien tendu, propre, et je n’ai jamais eu de décollage, même dans un froid humide ou après plusieurs manipulations dans la même sortie.
En descente, son caractère plus léger se ressent. Sur neige dure ou transformée, il reste sain et prévisible, et ça met rapidement en confiance. En revanche, dans la neige lourde, j’ai trouvé qu’il montrait ses limites : le ski flotte moins, demande un peu plus d’engagement pour le garder dans la ligne et il perd en stabilité si on veut accélérer. En poudreuse très profonde, il atteint aussi un plafond : il ne “décolle” pas vraiment et on sent qu’il n’est pas fait pour envoyer dans ces conditions.
Ça reste malgré tout un ski agréable, sécurisant, et très cohérent pour une pratique rando polyvalente, surtout pour progresser.
Ce que j’en pense :
Le Skitrab Maximo 7.0 est un ski fiable, léger et rassurant pour découvrir ou consolider sa pratique du ski de randonnée. Il n’a pas la prétention d’être un ski freeride, et c’est normal : ce n’est pas ce qu’on lui demande. Pour des sorties classiques, du dénivelé et du plaisir sans prise de tête, il fait très bien le job. Pour ceux qui voudraient “envoyer” davantage ou attaquer des pentes plus raides et exigeantes, il faudra choisir un ski un peu plus robuste, car dans certaines conditions le Maximo peut se montrer un peu léger.
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