Test Ortovox 3L Ortler Jacket M 2024

J’ai emmené cette Ortovox Ortler 3L un peu partout : en alpinisme, en ski de rando, en backcountry, sur piste, et même en via ferrata sous une belle pluie. L’idée était simple : voir si cette veste, qui me semblait légère au premier abord, pouvait encaisser une saison complète sans broncher, dans des conditions réelles et parfois… franchement costaud.

Pourquoi je l’ai choisie :

Je cherchais une hardshell fiable, minimaliste, légère, mais capable d’encaisser les grosses conditions en altitude. L’idée, c’était une veste que je puisse trimballer partout sans réfléchir : assez technique pour une arête exposée, assez compacte pour finir dans le sac en rando, et suffisamment robuste pour de l'alpi.

La coupe annoncée comme “athlétique” me plaisait bien aussi, et je voulais absolument une capuche compatible casque, j’ai une grosse tête, (mais pas la grosse tête). Son design est sobre, mais efficace. Personnellement, j’aime beaucoup son esthétique épurée, c’est évidemment subjectif, mais elle a ce côté technique moderne sans en faire trop.

Analyse sur le terrain :

Dès les premières sorties, la veste m’a surprise par son confort. Elle se fait rapidement oublier grâce à sa légèreté : en mouvement, elle ne gêne pas, ne tire pas et accompagne parfaitement les gestes, que ce soit avec un sac à dos ou dans des acrobaties en via ferrata.

Ce qui m’a étonné au premier abord, c’est sa légèreté extrême : on se demande sincèrement si une veste aussi fine peut protéger en conditions difficiles. Sur le terrain, le doute disparaît rapidement. Face au vent de plus de 40 km/h sur l’arête du Goûter, elle s’est montrée irréprochable. En via ferrata, sous la pluie, elle a parfaitement tenu son rôle, sans laisser l'humidité s’infiltrer.

Côté pratique, elle manque clairement de poches : seulement une poche sur le bras gauche et une poche pectorale. Pour le ski ou la randonnée légère ça passe, mais pour les sorties où l’on aime tout garder sous la main, c’est un point faible. La coupe est ajustée : attention avec les sous-couches épaisses, on bascule vite dans l’effet “bonhomme Michelin”. En revanche, la taille de la capuche est un vrai plus: tout passe sans souci. Le col doublé en mérinos apporte un vrai confort, surtout par conditions venteuses, c'est réconfortant.

Ce que j’en pense :

Cette Ortler 3L m’a clairement surpris. À la réception, sa légèreté m’a presque fait douter : on se demande si une veste aussi fine va vraiment tenir le choc en conditions sérieuses. Et pourtant… sur le terrain, elle fait exactement ce qu’on lui demande, et même mieux. Elle protège bien, coupe le vent comme il faut, reste confortable même quand ça souffle fort, et surtout : elle se fait oublier. C’est une vraie qualité quand on enchaîne les heures dehors.

En résumé, une veste que j’apprécie vraiment pour sa simplicité, son confort et sa performance “juste ce qu’il faut”, tant qu’on accepte qu’elle ne joue pas dans la catégorie des modèles ultra-rigides et blindés.