Test Völkl Kuro 2009

C'est ma grande surprise de l'hiver : un vrai pur cambre inversé qui révèle des qualités de polyvalence. Je ne m'y attendais pas. La première partie du run, en poudreuse, se déroule bien : le ski flotte évidemment comme des skis nautiques, on survole la question.
Puis arrive les arcosses et là je flippe, j'ai peur d'y laisser une rotule. Surprise, le Kuro est maniable, il se glisse entre les buissons.
Deuxième surprise : sur la piste (neige douce) je peux le mettre sur la carre et tailler à peu près des courbes jusqu'en bas sans transpirer. Dès que la neige se complique, il avale toutes les imperfections et je ne sens absolument rien.
En bas, mes jambes sont bien moins fatiguées qu'avec un freeride classique (du genre 100 mm).
On est un peu patauds au début, comme un plongeur avec ses palmes, mais on se fait rapidement au Kuro.
Evidemment, ce n'est pas un ski pour tous les jours, mais sa hauteur au garrot ne doit pas faire peur. Ce molosse est en fait un bon gros toutou docile et plaisant.