Test Stockli stormrider 2022

Quand on achete une paire de Stöckli, on sent qu'on accède à une sorte de classe privilégiée. Les skis sont magnifiquement finis, les matériaux soigneusement choisis, la fabrication toujours faite en Suisse.

Au pied, le Stormrider 100 est non seulement léger, mais il a la rigidité nécessaire pour être performant sur piste, même dure. Les virages, courts, longs, s'enchainent avec une grande facilité a tel point qu'on se sent pousser des ailes de Marco Odermatt quand la vitesse devient importante. Stabilité, légèreté, ... il a tout pour plaire, que la neige soit dure ou molle.

Hors de la piste, il se débrouille aussi magnifiquement bien et on oublie la profondeur de la neige ... jusqu'au moment où schkraaac, les cailloux rappellent qu'on skie en terrain varié.  On s'en veut, ça fait mal au moral, mais la vie continue et on finit la descente sur la piste avant de constater que ... les 2 skis sont cassés ( oui, cassés, les chants de chaque ski, pour un malheureux caillou en hors piste). C'est une expérience que je n'avais jamais eue en presque 40 ans de ski, et des cailloux, j'en ai touché beaucoup. Jamais aucun de mes skis n'avait cassé.

Quand on se sent appartenir à la famille des skieurs en Stöckli, on se dit que le SAV doit être au top et que le remplacement n'est qu'une formalité. Après tout, un ski donné pour du freeride à ce prix, si ça casse, c'est que c'est un défaut. Malgré plusieurs paires avec le même défaut signalées par le magasin, le SAV a été intransigeant : NEIN! Ce sont des skis pour faire des expos, pas pour aller hors des pistes. A la fin, c'est le magasin lui même qui me les a remplacés à ses frais.

Bilan mitigé donc, au top pour le comportement sur la neige, loin des standards affichés par la marque pour la solidité et le service.