Test Salomon Rocker 2 122 2012

84 tests Salomon Rocker 2 122.

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Note moyenne : 8,6/10
Cochiloco

La poudre fun et (trop) facile

Rocker 2 2012 Salomon Rocker 2
Avis sélectionné
Profil du testeur : 34 ans | 1,76m | 68kg | Avancé | Albertville
Taille testée : 184
Acheté : d'occasion
Conditions du test : Poudre froide et poudre humide Grosse traffolle souple

Points forts

Facile et facilitant
Déjaugeage immédiat
Maniable

Points faibles

Trop souple en spatule et absence de talon => tout se joue sous le pied
S'autorégule avec la vitesse, même en poudre froide

Compte-rendu rapide car mon avis ne révolutionne pas ce qui a déjà été dit dans les autres tests.

Je sors ces skis uniquement avec de grandes quantités de neige fraiche à J0 ou J+1 des grosses chutes donc minimum 30cm.

En résumé et comme tout le monde le dit : c’est un ski fun et facile avec une excellente flottaison pour jouer avec le terrain.

Léger sous le pied, déjaugeage immédiat, pas encombrant si on a l’habitude de skier avec de la largeur au patin.

Montage centré, très new-school au sens où ces skis survirent à la moindre sollicitation, il y a un certain « pop » qui permet de rebondir sur les paquets avec facilité.

Maniables car pivotant, ils sont parfaits pour la forêt même quand c’est déjà bien tracé car les rockers bien souples (mous ?) épousent le terrain et travail sans chahuter le skieur.

Si par hasard vous atterrissez dans un champ de bosses durcies, on retrouvera cette maniabilité qui permets de s’en sortir vivant avec une petit enroulé-dérapé…

Revers de ma médaille : le point noir c’est la souplesse de la spatule qui fait « pousse-neige » lorsqu’on appui sur la languette, il faut constamment garder une position bien centré sinon c’est le coup de frein.

Même constat au-delà d’une certaine vitesse : la spatule s’écrase et le ski s’autorégule.

Du coup on se condamne vite à faire des traces toute droites dès que la pente faiblie ; un peu frustrant…

On cherchera donc les lignes avec un minimum d’inclinaison pour garder de la vitesse et palier une capacité à accélérer proche du néant.

Attention également à l’équilibre avant/arrière vu la souplesse du talon, tout se joue "sous le pied".

Ceci étant dit et dès lors qu’on a compris le fonctionnement, ça reste un ski super accessible et très sympathique sur lequel on ne se prend pas la tête : c’est fait pour faire comme dans les vidéos et jouer sur les pillows (ceux qu’on arrive à trouver chez nous) en slidant plutôt qu’en carvant la neige fraiche.

Pour les quelques passages sur le dur damé c’est le classique carvé/dérapé en écartant les pieds ; ça fait le job en mode ballade (en gros il n’y a que le patin qui accroche, le reste est mou et ça chablate).

On peut se demander si la taille supérieure aurait-pu compenser la souplesse par un peu plus de portance en neige fraiche mais si un type de mon gabarit doit prendre la plus grande taille disponible, qu’est qu’il reste aux sangliers de 90 kg ?!?

Il faut donc accepter ce ski tel qu’il est et suivre le manuel d’utilisation.

Conclusion : un gros ski de poudreuse, facile pour s’amuser sans prise de tête et ne (surtout) pas chercher à bombarder.

Une paire qui sort peu mais pour des occas’ à petit prix, c’est toujours bon à garder dans le fond du placard.

Pour qui ?

Freestyler BC qui sortent à J+0 Tricoteur de forêt

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