Test Millet M white cargo neo 2018

1 test Millet M white cargo neo.

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yrlab

Le sommet de la protection pour freerider/freeskiers !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 39 ans | 1,90m | 86kg | Expert | Gélos
Conditions du test : Freeride/freerando, une quinzaine de journées avec des conditions météorologiques très variées.
Cet avis matos est issu du programme de Tests Privés de Skipass permettant à nos lecteurs de recevoir du matériel pour un test longue durée. Inscrivez-vous !
Test Privé : vestes Millet

Points forts

Imperméabilité, respirabilité, qualité thermique, qualité des poches et des finitions, solidité, look

Points faibles

Prix, poids pour les randonneurs soucieux du poids

J’ai une histoire longue avec Millet puisque j’ai eu de nombreux produits dont des vestes de ski en Gore-Tex XCR dont je me sers encore et qui reste imperméables. J’ai toujours bien apprécié la qualité de fabrication mais je connais pas du tout les productions actuelles.

Ce fût une grande joie d’avoir été sélectionné pour le test de la veste Millet White Neo 3L alors encore Merci Skipass et Millet de pouvoir nous offrir de si beaux tests privés. A ma grande surprise, lorsque le colis a été livré j’ai découvert une veste différente que celle promise…Après identification et illumination par cette couleur orange proche du fluorescent, c’est la M White Cargo Neo 3L !!! cela correspond au plus au haut de gamme de la marque avec une coupe et une membrane différente ! Je pense que la taille XL demandée n’était plus disponible et le test s’est donc porté sur ce modèle : merci Millet ! Après de multiples tests dont certains périlleux..., il est temps de faire le bilan sur cette veste.


Du côté technique :


  • Pour ce qui de la matière c’est le POLARTEC® NEO 3L HARDSHELL BRUSHED TRICOT (100% Polyester) qui est donc censé apporter plus de chaleur que le Polartec Neo Hardshell Plain de la veste White Neo 3L.
  • L’autre différence principale avec celle promise est une veste à la coupe parka ce qui m’a plutôt enchanté au vu de ma taille. L’imperméabilité est donnée pour 15 000 mm : c’est la limite qui indique une protection totale contre l’eau, ouf !. La respirabilité est de 0,6 cfm : c'est un coefficient très bas et donc garant d’une très bonne évacuation de l’humidité.
  • La coupe est plutôt longue, sportive et confortable au premier essai à la maison et devant un miroir. La couleur orange a une luminosité incroyable et je trouve se marie très bien avec le bleu « Poséidon » placé esthétiquement et stratégiquement aux endroits qui sont les plus salissants comme les épaules ou le bas de la veste.
  • La capuche casque est attenante avec un système de serrage 3D et le système RECCO est intégré en haut de visière. Les manches raglans sans coutures, les aérations sous-bras avec zips étanches et double curseurs et les manchons Lycra® avec passe-pousses impressionnent de technicité à la première vue. Tout cela est complété avec 4 grandes poches corps, 1 poche skipass avec zips étanches. 1 poche intérieure poche poitrine gauche accès direct DVA et1 poche masque intérieure avec poche téléphone intégrée. La fermeture centrale est avec un zip étanche à double curseurs.
  • La protection jupe pare-neige élastiquée avec panneau Lycra®s est amovible et permet de rattacher un pantalon de la même marque avec le Connecting pant systemTM. Bon perdu, j’ai pas encore le pantalon White Cargo mais ça va aller.
  • Les couleurs et le look procuré par cette veste parka très technique me comblent parfaitement car j’aime les couleurs lumineuses pour mon équipement textile pour le ski. Ce très bel équipement est plus lourd que la White Neo 3L de 200 gr avec 895 gr en théorie et en taille L. En taille XL, j’ai 880 gr sur ma balance qui est neuve donc tant mieux si plus léger qu’annoncé !


L’expérience suite aux tests:


J’ai passé la dizaine de jours d’essai en montagne avec un peu toutes les conditions météorologiques en freeride/freerando, sur pistes et même en ville.

Dès le premier essai, j’ai bien aimé la liberté de mouvement et la chaleur ressentie une fois la veste fermée.

Parti à la journée sur le domaine du Grand Tourmalet, la première prise en main sur le parking avant le premier télésiège en enfilant les passes pouces en tissu lycra qui réchauffent bien les mains lorsqu’il faut mettre les chaussures de ski. La poche skipass sur le bras gauche est très facile d’accès et permet de mettre des formats supérieurs à celui d’une carte bleue.


Une veste pratique et fonctionnelle ?!


Les deux grandes poches verticales sont très pratiques et fonctionnelles : celle de droite m’a servi la première fois pour ranger ma caméra avec manche télescopique. Dans la poche verticale de gauche un poil moins grande, on peut loger de grands accessoires telle qu’une carte pliée, téléphone en mode avion bien sûr...

Les deux poches horizontales basses sont très douces et permettent de ranger pas mal de choses ou de réchauffer les mains tout simplement. J’y range souvent un peu de glucides et protection solaire : la position basse des poches permet d’avoir un accès facilité une fois le sac à dos ABS mis en place. La ceinture ventrale du sac et juste au-dessus des zips et ça c’est top !

La poche intérieure gauche à zip comporte une poche cousue en oblique en tissu et serrage élastiques qui permet de ranger un téléphone ou un peu d’argent avec une carte. La tirette métal de cette poche est un peu petite pour pouvoir la prendre avec un gant de ski mais vu ce que l’on y range, on comprend ce choix d’accessoire. Autant dire que la qualité des poches est excellente au vu du nombre, de leurs emplacements et de leurs finitions. A ce jour, il y a juste une bande grise intérieure de la poche verticale gauche qui s’est décollée légèrement (cf photo).

Une fois la veste remplie des effets personnels, voilà le temps d’ajuster la veste avant d’aller affronter les éléments. Au niveau de la taille, à l’intérieur, on peut tirer sur deux cordons avec bloqueurs pour bien plaquer la veste et éviter les courants d’air. La fermeture à 3 pressions de la jupe pare-neige est efficace et on remonte le zip central qui permet d’avoir un col qui remonte jusqu’à hauteur du nez.

Pour cette première matinée d’essai, cette protection haute me protège bien du petit vent glacial qui caresse les reliefs poudreux. Arrivé en haut du premier télésiège, le vent me pousse à descendre le zip central et à mettre en place la capuche inamovible. Et là surprise, même avec une taille de 62 pour mon casque, la capuche est suffisamment grande pour coiffer le tout. Le haut col est un bonheur pour contrer le blizzard !

La première descente inaugure cette belle parka avec de belles gerbes de poudreuse froide et une bonne chute dans 40 de fraîche. Je me relève et là, je me rends compte que le textile de la veste ne retient aucun flocon, Alice ça glisse !

La capuche a l’avantage ne de pas gêner quand on tourne la tête durant l’action comme nous avons connu avec les fameux K-Way, enfin ceux de cette génération !

Après toutes ces journées d’essai ,je peux dire que le taillant de ce modèle est très bon et la jupe pare neige est efficace quand on est en immersion poudreuse.


Toujours au sec ?


Le freeride étant ma pratique principale, cette veste me séduit pour son confort avec cette membrane brossée qui apporte une excellente protection thermique intérieure et une imperméabilité à toute épreuve. Je l’ai testé sur une journée avec une neige humide : seul le bas de la veste, au niveau des cordons de serrage était un peu humide et encore, cela sèche en 10 min une fois rentré au chaud. Le confort indéniable tient aussi à la souplesse de la membrane qui permet tous les mouvements sans gênes.

Pour compléter le test imperméabilité, j’ai enlevé la jupe pare-neige et suis parti sous la pluie en ville. L’eau qui ruisselait de la veste a bien trempé mon jean mais pour de ce qui était protégé par la White Cargo, ras : au sec avec chaleur et confort !


Et on respire comment ?


Les aérations sous les bras sont très bien placées et permettent d’être actionnées même quand on a les bretelles d’un sac à dos. Efficacité au rendez-vous quand je l’ai utilisé lors de petites montées avec les skis sur le dos. Lorsque l’effort monte en intensité, les aérations font leur boulot et la membrane est vraiment très respirante. Pour toutes mes journées, j’avais une première couche thermique doublée d’une veste duvet très légère mais chaude sous cette veste. Avec ce trio, j’ai pu affronter des températures jusqu’à -17 °C et avec du vent sans connaitre aucun désagréments de confort.


C’est du solide !?!?


Contre mon grès, j’ai testé aussi la solidité de ce nouveau textile ! En hors-pistes, j’ai dévissé sur une pente qui avait la texture d’un carrelage et donc glissé sur quelques dizaines de mètres sur le dos comme sur le ventre. A part quelques hématomes, la veste s’en est plutôt bien sortie avec deux accros sur la poche verticale droite. On voit sur la photo les traces d’abrasion. J’ai donc désormais une petite réparation à faire mais la solidité du Polartec Neo Hardshell Brushed est bien là rien n’a bougé depuis cette chute. Question durabilité, je pense ne pas me tromper et que ce test privé va m’accompagner en haute montagne quelques années ! Les endroits les plus salissants comme sur les épaules ou sur le bas de la veste sont en bleu Poséidon ce qui limite fortement l’apparence de traces noires.

Je l’ai utilisé en ski de rando mais ce n’est forcément la meilleure protection à emmener pour ce genre de course au vu du poids et de l’encombrement plus élevé que d’autres vestes plus adaptées. Après je ne recherche pas la performance, et j’ai pu la caser dans mon sac de 35 litres sans soucis.


Verdict !


Cette veste à la coupe parka me ravit à merveille et la coupe longue ne me gêne pas du tout dans les mouvements car le serrage de taille permet de bien tenir la taille. Le niveau de qualité de fabrication est excellent, les poches sont très pratiques et fonctionnelles et la membrane répond efficacement à toutes les contraintes de la pratique du freeride/freerando. Je trouve le look de cette veste lumineuse très efficace : mes amis riders ne peuvent pas me perdre de vue ! Sinon, je trouve les couleurs merveilleusement photogéniques et ça c’est plutôt agréable pour les souvenirs !

On est sur du très haut de gamme et donc le prix de cette superbe veste est à la hauteur. Je ne saurais que conseiller ce modèle à tout passionné de haute-montagne et de poudreuse qui peut consacrer un bon budget.

Pour qui ?

A tous freeriders/freeskiers, aux pratiquants de haute montagne.

Commentaires

2 Commentaires

Solax69 Bonjour,
une veste à 600 balles qui a 2 accrocs pareil au bout de quelques jours après une simple chute ou glissade sur la neige ça interroge tout de même… comment peux tu mettre 5 étoiles en solidité !!?
yrlab Salut,
C'est pas vraiment "une simple chute" quand on dévisse sur une pente à 35° et glisse sur plus de 70m de longueur (donc avec un poil de vitesse;) ) avec des bouts de requin qui sortent de la neige vitrifiée. J'estime donc que la résistance à l'abrasion de la membrane POLARTEC® NEO 3L HARDSHELL BRUSHED TRICOT est très bonne car les 2 accrocs sont minimes et surtout n'ont pas bougé d'un iota depuis cet incident. Certains textiles ne s'en saurait peut-être pas sortis aussi bien de ce test de solidité fortuit d'où ma note...
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