Test Salomon blank 2022

2 tests Salomon blank.

Donnez-nous votre avis !
Note moyenne : 8,5/10
Matiouf

Plus polyvalent et solide que se prédecesseurs.

Avis sélectionné
Profil du testeur : 61 ans | 1,85m | 85kg | Expert
Taille testée : 194
Conditions du test : Toutes conditions

Points forts

Poudre mais avec une belle dose de polyvalence.

Points faibles

Pas fait pour une journée sur pistes dures, vous pouvez mettre de l'angle mais ça va fumer le cuissot.

Le nouveau QST Blank s’avère bien différent des modèles précédents. En effet les QST 118 et le R2 122 étaient de très bons skis de poudre mais assez exclusifs et on se retrouvait en mode survie dans les passages, dures, gelés ou trop traffolés. Là, ce nouveau modèle est un peu plus étroit, bien plus rigide et les rockers sont progressifs et plus contenus. A contrario des autres marques, et de tous les autres skis birockerisés, la position préconisée me convient bien, oui c’est possible! Skié en 194.

Donc :

En Poudre le ski déjauge très bien, il est un peu moins tendre que les modèles précédents, mais ne se désunit pas quand on croise d’autres traces, l’amorti est alors bon. On peu le skier en grandes courbes en mettant de l’angle comme réduire le rayons en slidant à souhait, le plaisir est total.

Sur neige dure voire gelé, le ski malgré sa largeur fait bonne figure, on reste serein dans les intervalles non poudreux, et les changements de neige se font assez naturellement, sans grosses surprises.

En neige de printemps plus ou moins profonde, on retrouve les mêmes propriétés qu’en poudre, c’est un régal.

Dans la traffole, le ski fait bonne figure avalant bien les irrégularité, mais restons bien centrés, le filtre est bon.

Dans la croûtée la birockerisation fonctionne à plein et s’avère être un précieuse aide.

Sur pistes même gelées, bien que ce ne soit pas son domaine le ski s’en sort correctement avec une bonne tenue sur la carre et un coupé pas si ridicule pour son gabarit, à condition de jouer du cuissot (ça fume!) et bien sur de l’angulation. On restera cependant assez centré, il ne faut pas (double rockers oblige) trop jouer de jeux antéro-postérieur. Le dérapé lui s’obtient aisément. Contrairement à d’autres skis de ce type on ne notera pas de vibrations parasites au niveaux des rockers.

En conclusion, il est comparable aux références de domaine comme le Rustler 11 avec une belle polyvalence, on peut également le monter en Shift pour des approches pas trop longues depuis remontées, il est bien équilibré lors des conversions même si souplesse et grandes jambes sont un atout eu égard au montage assez centré. Bien que très performant,il peut se skier péper. En poudreuse, il comblera aisément certaines lacunes techniques (mais pas sur pistes dures). Une belle réussite, pour un prix tout à fait raisonnable comparé à la concurrence.

Pour qui ?

Skieur de niveaux assez bon à expert.

Commentaires

2 Commentaires

siewicz Salut Matiouf ! Décidément tu en testes du matos !
Je me demandais justement comment il se comparait au est 106 (est-ce qu'il apporte une évolution) et au Rustler 11 (est-ce qu'ils sont comparables) ?
Matiouf ARF, je n ai pas skié le 106... par-contre c est assez ressemblant au Rustler 11.
Laissez votre commentaire Connectez-vous pour laisser un commentaire