Test Dynafit Chugach 2016

7 tests Dynafit Chugach.

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Note moyenne : 8,3/10

Mon ski

Dynafit Chugach
Avis sélectionné
Profil du testeur : 37 ans | 1,92m | 82kg | Avancé
Taille testée : 194
Acheté : 500€ en magasin
Conditions du test : Plutôt neige souple mais sur le dur aussi... malheureusement.

Points forts

Performances en poudre
Maniabilité
Stabilité
Capacités à accélérer

Points faibles

Un poil encombrant en rando
Inconfortable sur le dur
Manque de nerf en spatule
4 novembre 2015, mon petit cœur d’amoureux de cambres inverses et de rando prend littéralement feu lorsque notre Killawhale national sort son article sur les nouveautés Dynafit. Je crois avoir relu trois fois l’article pour être certain d’avoir bien tout compris, vérifiant aussi qu’il ne s’agit pas d’un de ces poissons d’avril dont il a le secret. « Ok, la marque préférée des collants pipettes sort un reverse… dessiné par Cody Barnhill, le dieu du reverse… avec 108 au patin… et dispo en 194… WO-PU-TAING’ !!! »

Quelques insomnies plus tard, bim ! La paire de Chugach 194 atterrît dans mon garage, montée en Radical FT2, petite nouveauté cette saison là également. Skis centrés à la marque recommandée par Dynafit.

Pourquoi le Chugach ?

J’étais à la recherche d’un ski de rando « couteau suisse » performant, à l’aise en quasi toutes circonstances, peuf, trafo et même sur le dur. Un ski de voyage en quelque sorte, « quand on ne peut emmener qu’une paire », capable de fonctionner partout.

Après une bonne demi heure à le triturer dans tous les sens en magasin, c’était clair comme de l’eau de roche, c’est le ski qu’il me faut. Bien fini, flex plutôt rigide sans être non plus baraminasse avec un talon bien costaud mais une spatule un peu plus souple, petit point d’inquiétude…

En mode marche

Bon, c’est loin d’être light, c’est large et c’est long… c’est #freerando quoi ! Ça n’est pas vraiment avec le Chugach que vous battrez le record du kilo vertical. Perso, j’envoie des randos jusqu’à 1600 m de dénivelé avec mais j’avoue volontiers que ça tape dans le capital au delà 1000, 1200 m en fonction de la technicité du terrain.

En mode ski

  • Dans la poudre, un vrai régal ! Pas étonnant, c’est dans ces conditions que ce shape fonctionne le mieux. Le ski semble ne pas vouloir s’arrêter d’accélérer, c’est stable même à grande vitesse et l’on peut envoyer d’énormes courbes en toute sérénité. Le Chugach se skie de façon moderne, fix quasi centrées, appuis centrés également, amoureux de gros slide, réjouissez-vous. Bonne surprise, le ski déjauge très facilement et tourne facilement à basse vitesse.
  • En mode trafo, le ski garde cette incroyable stabilité et gomme plutôt bien le terrain. Petit bémol au niveau de la spatule qui manque un poil de nerf, vraiment dommage, rien de rédhibitoire néanmoins, le ski reste très performant mais perd en confort.
  • Sur le dur, les défauts liés à la construction « light » se font sentir, le ski reste tout même dans le haut du panier niveau performances mais devient un peu inconfortable. S’il reste rapide et précis, c’est sec sous le pied, on a un peu l’impression que l’on va se déchausser les molaires à chaque mouvement de terrain.
  • Sur piste préparée, c’est large, c’est pas fait pour mais tant qu’on reste sur la carre et qu’on charge les languettes, ça envoie du bois. Vitesse folle, grandes courbes, avec un « tout petit peu » d’imagination, on se prendrait presque pour un géantiste… en tout cas ça ne bronche pas.
Voilà, ce Chugach c'est un peu la grosse révélation pour moi, peut-être mon ski préféré de tous les temps, mon précieux en quelque sorte. Vraiment un ski très performant, surtout sur neige souple alors peut m'importe qu'ils soient un poil encombrants en rando, suffit juste de bien bosser pour avoir la caisse... picétou !

Pour qui ?

Skieur cherchant un bon ski à tout faire en rando ou hors piste

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