Comme un bonheur retrouvé !

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Comme un bonheur retrouvé !

Le retour de la descente...
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NobruDude
Texte :
Photos :
NobruDude, Yrlab
Cet article est issu du mag communautaire skipass.com, dans lequel les membres de notre communauté peuvent partager librement leurs plus belles histoires de montagne. Publiez la votre !

Circonstances

En ce mois de décembre 2021, le moral global des gens n’est pas forcément au beau fixe : on est en plein 5ième vague et on n’arrive toujours pas à se sortir de cette p… de pandémie. Quand on surfe (sur l’eau), je crois me rappeler qu’il faut attendre la 7ième vague, si on pouvait ne plus en parler avant, ce serait bien. Néanmoins, grosse, énorme devrais-je dire, différence avec la saison dernière, cette fois, point de restriction gouvernementale, les stations de ski sont réellement ouvertes.

Je ne vais pas faire ici une déclaration d’amour envers les télésièges ou autres tir-culs, mais juste essayer de partager avec vous le bonheur retrouvé de pouvoir enfin enchainer les descentes sans avoir à monter à force de cuissots. Non pas que je dénigre le ski de rando, je ne vais pas immoler mes peaux sur l’autel du saint TSD, non car au final j’ai aussi adoré la saison dernière, mais d’une autre façon. Ce qui est bien en fait, c’est de pouvoir alterner, comme ça, tout le monde est content.

Premières remontées

Après être sorti une fois en ski de rando justement, « avant que ça ouvre », histoire de ne pas se pointer vierge le jour J, c’est avec une très grande excitation que je me pointe en bas du télésiège en ce jour d’ouverture… évidemment, j’ai mal dormi, et bien sûr, je suis sur les lattes un peu avant 9h histoire de ne rien rater (d’autant plus que la météo annonce ce jour-là que ça va considérablement se dégrader en milieu de journée, donc pas le temps d’enfiler des perles, on n’est pas là pour acheter du terrain, faut être dans les premiers).

Tout d’un coup, ça y est, je suis assis sur le précieux fauteuil, et comme celui-ci a la bonne idée d’être débrayable, c’est assez rapidement que je me retrouve en haut, même pas fatigué ! ça a duré entre 5 et 10 minutes, là où, 3 jours avant, il m’avait fallu une heure 3 quarts. Autant dire que c’est le sourire aux lèvres que je m’en vais dézinguer les 1ers virages, pleine balle, et il ne me faut pas longtemps pour me retrouver à nouveau assis, remontant mécaniquement, avec un très large sourire.

Syndrome du manque

Comme il n’y a finalement pas trop de monde en ce jour d’ouverture, essentiellement dû à la météo, annoncée bien moisie encore la veille, les rotations s’enchainent à un rythme effréné… les canes suivent à peu près en ce début de journée, et chaque run est enchainé en une seule fois sans trop prendre le temps de réfléchir. Si bien que me retrouvant à nouveau assis sur le précieux sésame, je demande à un skieur partageant le siège l’heure qu’il est : « il est 10h24 » me dit-il !!! Je n’en crois pas mes yeux, j’ai les jambes déjà bien fumées, j’ai déjà pas mal rayé les spots habituels, comment c’est possible ??

Je me mets à calculer et me rends vite à l’évidence, j’ai déjà enchainé plus de 5 rotations, à presque 700m de dénivelé, j’en suis déjà à 3500D- !!

C’est vraiment efficace ces trucs, quand on pense que les premières remontées sont apparues au milieu des années 1930 (merci Wikipedia), on ne peut que remercier ces précurseurs d’avoir initié ça. Certes, ça dénature un peu les paysages, mais je pense qu’il y a assez de places dans la montagne pour tout le monde, alors oui, là, j’apprécie !

Le revers de la médaille

Qui dit stations ouvertes, dit aussi présence d’un public plus large. Et c’est exactement ce qu’il se passe le WE suivant, surtout que pour le coup, les conditions perturbées sont alors terminées et c’est un grand soleil qui s’installe… comme la majeure partie des skieurs de station préfèrent quand même skier au soleil, je vous laisse imaginer l’embouteillage, surtout que nombre d’entre eux n’ont pu chausser les skis depuis pratiquement 2 ans, restrictions obligent !

Je n’ai volontairement pas fait de photo de ce que ça a donné au niveau file d’attente en bas des télésièges, la décence me l’interdit, ça pourrait choquer les personnes les plus sensibles… mais je dois avouer que l’idée de me re-échapper de tout ce monde avec mes peaux m’a plus que traversé l’esprit. Bon, il faut quand même dire que ce jour-là, pas mal de routes d’accès aux stations étaient fermées (avalanches, éboulements) et pas mal de stations elles-mêmes n’avaient pas pu ouvrir, alors forcément, ça coinçait un peu.

Et en Espagne, c’est comment ?

Toujours curieux de vérifier que tout est bien resté comme on l’avait quitté au mois de Mars 2020, nous voilà rendus à Baqueira, la reine des stations ibériques. Et la bonne nouvelle, c’est effectivement que rien n’a changé, c’est toujours aussi bien, mais aussi toujours aussi cher : 62€ le forfait journée avec assurance, sans déconner, je ne suis pas spécialiste de l’économie des stations, mais là, ils abusent un peu quand même. Si tu te pointes à 4 avec ta famille, en comptant le trajet pour venir, c’est un billet de 300€ pour une seule journée, le délire… à ce rythme là, il te faut craquer un PEL par WE !!

Néanmoins, nos amis amateurs de churros travaillent extrêmement bien la neige sur les pistes, et malgré des conditions anticycloniques et des nuits sans nuages, les pistes sont très agréables à skier et pas béton du tout. C’est l’occasion de tester, une fois n’est pas coutume, des lattes de slalom, les Hero Elite ST Ti (Konect) de chez Ross, et là, ça envoie la soudure, c’est incroyable comment ça tourne :

Chassez le naturel…

Comme le dit le dicton, « chassez le naturel, et il revient au galop », et bien c’est pas faux ! Après s’être explosé les cuisses à découper la piste comme on découpe le saucisson, on a vite eu envie d’aller voir en dehors des pistes si on pouvait trouver un peu de neige, peut-être pas fraiche, mais au moins agréable à skier.

Et l’avantage du mois de décembre (car il faut bien qu’il y en est un), c’est que le soleil reste constamment très bas, et donc pas mal de pentes en Nord / Nord-Ouest ne voient jamais le soleil… et donc la neige ne décaille pas, et même plus de 10 jours après les dernières livraisons, elle reste de très bonne qualité. On se retrouve donc dans des couloirs Nord après uniquement quelques minutes de marche d’approche, voire même par gravité (un luxe qui, la saison dernière, avait disparu). Et c’est vraiment génial parce que, comme c’est bon, on y revient, encore et encore, merci le TSD !!

Bonheur simple

Voilà, point d’image de poudre qui vole dans cet article, juste l’envie de partager ce bonheur de pouvoir enquiller les descentes à s’en fumer les quadris. Ça nous avait manqué, vraiment ! Parce que, aussi, cela nous permet de partager un peu la montagne avec des gens un peu moins « barbus » que nous, en tout cas qui n’ont pas encore basculé aussi dans le monde de la rando. Et c’est important aussi, de pouvoir partager ! Et la montagne reste belle, qu'on la voit depuis les stations ou en dehors des sentiers battus...

NobruDude
Texte, Photos NobruDude
Enjoy the ride...

Article de la semaine du 4 janvier 2022 avec Glisshop

Cet article a été sélectionné comme article de la semaine du 4 janvier 2022


Jusqu'au mardi 26 avril 2022, notre partenaire Glisshop.com récompensera chaque semaine un article coup de coeur. L'auteur de l'article repartira avec 180 euros de bons d'achat Glisshop et skipass.

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Un commentaire

yrlab On sait désormais passer une saison sans R.M. mais bien d'accord, c'est bon de varier les bonheurs ! :)
 

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