Sympa les vieilles cartes postales, je connaissais la première mais pas les autres.
Sinon, je vous propose de lire l'extrait du rapport du Conseil Communautaire de la CABA datant du 10 février 2012 portant sur le projet de station de pleine nature en vallée de Mandailles:
DELIBERATION N° 2012/37 : STATION DE PLEINE NATURE – ENGAGEMENT D’UNE
REFLEXION COMMUNE A L’ECHELLE DU MASSIF CANTALIEN
Rapporteur : M. DALL’AGNOL
(Présentation de documents sur écran)
M. DALL’AGNOL.- Merci, Monsieur le Président. Le projet répond à un appel à projets lancé
par la Région Auvergne. Il est proposé conjointement par trois Collectivités. Ce qui veut dire
qu’il y a un petit rectificatif à faire par rapport au document que vous avez : il y a la
Communauté de Communes de Murat, mais il y a également la Communauté de Communes
de Salers et la CABA.
Ce projet a été travaillé en accord avec les Communes de Mandailles et Saint Julien, avec
l’aide toute particulière d’Henri LANTUEJOUL et Philippe MAURS.
Aujourd’hui, je vais vous présenter le volet en rapport avec le territoire de la CABA. C’est un
projet ambitieux qui, si le dossier est retenu par le Conseil Régional, chose que nous
devrions savoir assez rapidement, s’étalera sur plusieurs années. Il y aura beaucoup de
réglementation à prendre en compte. Ce n’est pas une raison pour ne pas s’y lancer. Je ne
pense pas que ce soit un projet utopique. Vous le verrez, nous serons peut-être amenés, si
nous sommes retenus, à créer une UTN (Unité Touristique Nouvelle) et à passer devant la
Commission Nationale des Grands Sites. Je vais donc vous présenter ce document.
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Le plan de situation, le voilà. C’est une vue aérienne. Le pointillé, c’est une ligne de crête
avec le Puy Mary, la Brèche de Roland, le Puy de Peyre-Arse, le Col de Cabre, le Puy de
Bataillouse, le Col de Rombière et le Puy Griou. Vous reconnaissez en jaune le CD 17 avec
un lieu que tout le monde connaît : le grand virage.
La station de pleine nature, en rapport avec le territoire de la CABA, serait celle-ci, définie par
cet ensemble limité par la route et par la crête. Voilà pour le plan de situation.
L’objectif est de créer un produit touristique de qualité, regroupant des services permettant la
pratique d’activités de pleine nature, et pratiquement exclusivement de l’activité de pleine
nature.
Deux publics sont visés : les touristes à la recherche de séjours de pleine nature et les locaux
(c’est-à-dire nous-mêmes entre autres) qui profiteront de cette nouvelle offre.
Là, il s’agit d’une photographie aérienne qui est prise à peu près à 1 500 mètres d’altitude,
pour vous donner une idée du projet. Vous voyez la situation, le grand virage du CD 17 entre
Mandailles et le Pas de Peyrol, ainsi que la piste forestière que vous connaissez au moins
jusque-là qui est à une altitude de 1 240 mètres, elle est à peu près constante. Vous
remarquez qu’ici existe une autre vallée puisque la Jordanne prend sa source sur deux
vallées : la source principale est ici, la source secondaire et par ici. Par contre, cette vallée,
elle n’est pas connue. Non seulement, elle n’est pas connue, mais encore sûrement
beaucoup d’entre nous l’ignorent et on ne la voit pas, elle n’est pas visible. Vous verrez
pourquoi c’est un élément clé dans ce projet.
Le produit proposé est un ensemble comprenant un site avec ses équipements, ses activités,
ses services, sa restauration et ses hébergements. C’est-à-dire que c’est un produit qui va
être global, qui va fédérer un certain nombre d’activités autour.
Alors c’est d’abord un produit « tout public » car il permet à chaque membre d’une famille de
trouver son activité dans la palette offerte. C’est-à-dire qu’il n’est pas question de faire un
projet pour des jeunes ou un projet pour le troisième âge ou un projet pour des jeunes
couples. L’objectif est vraiment d’essayer de prendre en compte tous les publics.
C’est un produit « toutes saisons », capable de fonctionner aussi bien en été qu’en hiver, y
compris en inter saisons avec un enneigement aléatoire. Vous allez voir que le projet que
nous vous présentons est capable de fonctionner bien sûr en hiver, bien sûr en été, mais
également en inter saisons.
C’est un produit « public–privé » par son implantation et ses activités. Je vous rappellerai
simplement que c’est en partie ce qui a été fait sur le PER, c’est en partie ce qui a été fait sur
les Gorges et sur beaucoup d’endroits, où c’est un mélange de privé et de public qui se
fédèrent pour arriver à monter un produit d’une ampleur relativement importante.
C’est également un produit respectant la naturalité du site. On pourrait présenter la chose tel
que c’est écrit : les remontées mécaniques proposées permettent à chaque individu
d’adapter son effort à sa condition physique et de rendre le site accessible aux personnes à
mobilité réduite. C’est-à-dire que nous allons trouver dans ce projet quelques remontées
mécaniques, pas beaucoup, vous allez le voir, l’objectif étant que chacun puisse trouver une
activité ou un effort qui est en rapport avec sa condition physique et en tous les cas que
quelqu’un même qui est en difficulté de mobilité puisse rejoindre le site.
C’est un produit où il existe un coeur de station, c’est-à-dire un lieu de partage où, quelle que
soit son activité, chacun peut se retrouver. Evidemment, ce lieu, ce sera sûrement peut-être
autour de produits touristiques à déguster, mais il faudra que tout le monde puisse atteindre
ce lieu.
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C’est un produit qui reste ouvert sur la Station du Lioran, sans en être l’élément essentiel.
C’est-à-dire que l’on ne va pas se priver d’aller au Lioran ; ce n’est pas l’élément principal,
mais si dans une famille vous avez les grands-parents qui veulent faire un peu de marche à
pied, des jeunes qui veulent faire un peu d’équitation, d’autres âgés de 18 ans qui auront
envie d’aller rejoindre la station, l’objectif est qu’ils puissent le faire, en tout cas que nous
nous en gardions la possibilité.
C’est un produit qui accorde une place importante au cheval de trait. Il s’agit d’un aspect
novateur et d’une volonté de développement économique de ce secteur. Nous avons des
haras nationaux à Aurillac, qui vont être sûrement en difficulté vu l’activité ; il y a peut-être
une possibilité de leur offrir un axe de développement.
Voilà pour les différents points.
Maintenant, nous allons regarder le projet par lui-même. S’agissant du projet par lui-même,
déjà il faut stationner. Stationner, c’est souvent un gros problème de parking. Nous prévoyons
un parking pour une navette reliant le Col du Pas de Peyrol au Col du Pertus via Mandailles.
C’est-à-dire que, là, à ce grand virage, vous avez actuellement une vingtaine de places de
voitures ; l’idée, c’est d’avoir des parkings de navettes bus. Ces navettes feraient ce circuit :
Pas de Peyrol, Mandailles et le Pertus.
Ensuite, il est prévu un parking voitures. Le parking voitures serait réalisé en bordure de la
piste forestière, en essayant de l’intégrer au paysage ; c’est-à-dire qu’à un endroit nous
sommes capables de faire et nous faisons 10 parkings en épis. A un moment, parce que le
rocher ne le permet pas, nous sommes capables de faire 3 stationnements de véhicules en
longueur, nous mettons donc là 3 stationnements de véhicules. Evidemment, nous allons
allonger ce parking, mais ce n’est pas grave puisque les gens viennent là ; c’est une Station
de Pleine Nature, ils vont donc faire certains déplacements. Le parking peut faire 500 mètres
de long. L’idée est d’intégrer ce parking tout au long de ce cheminement.
Arrivés ici, nous entrons dans la station, c’est-à-dire qu’au-delà de cette limite il n’y aura plus
de véhicules motorisés. C’est un rond-point de retournement. Là, nous rentrons dans la
Station de Pleine Nature. Là, l’idée c’est d’utiliser une navette équestre. Une navette
équestre, c’est un cheval de trait qui va tirer une petite carriole qui est sur skis ou sur roues,
suivant que nous nous trouvons en été, en hiver ou au printemps. Il s’agit d’une piste qui est
pratiquement horizontale ; un cheval de trait est donc capable de tirer à peu près six
personnes sans aucune difficulté sur ce genre de cheminement. Attention, cette voirie n’est
pas réservée à l’équipage hippomobile. Effectivement, nous trouvons bien les calèches ou les
traîneaux, mais quelqu’un peut l’emprunter en VTT, en ski, en raquettes ou à pied tout
simplement pour aller de ce point blanc/bleu jusqu’à l’autre point blanc/bleu qui est là-bas.
Ensuite, rappelez-vous, je vous ai dit que cette vallée vous ne la voyez pas. Maintenant, vous
la regardez certainement d’un autre oeil si vous allez sur le fond de la vallée. A flanc de
montagne, donc visible d’aucune part, il serait possible d’installer un télésiège qui partirait
jusqu’au coeur de station. Le coeur de station serait ce point ; c’est en fait le lieu où il y a un
très grand buron, où le propriétaire serait bien sûr partie prenante et acteur de ce projet et
capable de développer une activité touristique de restauration, etc…. L’implantation du
télésiège serait donc non visible en fond de vallée, avec un dénivelé de 210 mètres, sur une
longueur de 670 mètres. Ce n’est pas énorme, c’est un télésiège correct, mais pas énorme. Il
ne s’agit pas d’avoir quelque chose à 4 places de front, ce n’est pas du tout l’objectif. Il s’agit
de monter des gens là-haut, pour ceux qui veulent utiliser un télésiège pour monter.
Ensuite, considérons les promenades. Partant des parkings, il faut pouvoir rejoindre le coeur
de station par n’importe quel cheminement. Alors il y en a quelques-uns qui sont tracés, ce
sont des cheminements qui existent déjà ; ils n’y sont pas tous. Les habitants de Mandailles,
des biens sectionnaires, pensent même qu’il faut aller chercher des cheminements qui vont
en direction du Col du Pertus. Vous voyez que ces cheminements existants vous pouvez les
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prendre à pied, en raquettes, en ski, en VTT, à cheval ou avec des ânes bâtés tout
simplement. En tous les cas, tout est permis pour arriver à se retrouver sur ce coeur de
station.
Plus loin, il est prévu un téléski. Alors nous ne sommes plus sur un télésiège, nous sommes
sur un téléski et nous travaillons donc en période hivernale ; cela veut dire que l’été il n’y a
pas le téléski, on est à pied. Le téléski permettrait une liaison possible avec le Super Lioran.
L’été, c’est possible, il suffit d’y aller à pied. Mais l’hiver, on a cette possibilité de s’y rendre
avec le téléski. C’est un téléski qui est de petite capacité, sur un dénivelé de 90 mètres et
une longueur de 650 mètres. Nous avons une véritable zone de jeux.
Une petite remarque sur le téléski qui est en haut. Nous l’avons prévu de telle façon que,
dans ce projet, si un jour il voit le jour, ce téléski ne sorte pas au Col de Rombière ; il sort
légèrement plus haut, de telle manière à ne pas cacher les crêtes, et ensuite un skieur peut
très bien descendre, passer le col et rejoindre la station. Vous allez me dire que dans ce sens
ça va très bien ; dans l’autre sens, il déchausse ; il manque 15 mètres, eh bien ces 15 mètres
il les fait, à moins que la Station du Lioran pense que l’enjeu et le concept sont suffisamment
intéressants et dans ce cas-là leur télésiège de Rombière ils le changent et ils lui font gravir
une quinzaine de mètres de plus et ils utilisent le même principe. Ce ne sont pas des paroles
en l’air, ce que je vous dis là. Selon les contacts que nous avons pris, ce n’est pas de l’utopie.
Ensuite, vous pensez bien que dans une Station de Pleine Nature comme celle-ci il serait
regrettable que quelqu’un qui va prendre un âne bâté avec ses gamins et qui va partir par ce
cheminement aille traverser tout le parking, prendre un bout de CD 17 pour aller rejoindre
ceci. Il est donc logique de créer quelques cheminements qui vont vraiment séparer tout ce
qui est parking et voirie automobile avec tout le reste de la station. Je ne vous dis pas qu’il ne
faille pas faire quelques petits raccords par endroits pour rester sur le milieu naturel.
Le bouclage du circuit, aussi bien équestre, VTT, pédestre, à raquettes, à ski de fond sera
donc réalisé. Le circuit retour se fera au pied du télésiège parce qu’il y en a, quand c’est bien
enneigé, qui vont sûrement vouloir faire du ski, mais du ski de descente ; il y a aussi la
possibilité d’en faire, il y a un télésiège ; ils peuvent monter ici, et puis ils ont une piste de
descente, ils peuvent revenir et remonter. Nous avons une petite station de ski à caractère
familial.
Considérons l’offre d’activités de pleine nature. Plein de choses sont possibles :
- randonnée pédestre, c’est évident.
- randonnée équestre, c’est évident.
- raquettes à neige aussi.
- ski de randonnée.
- randonnée VTT.
- ski de fond.
- marche nordique.
- ski alpin.
- parapente (nous y reviendrons).
- course d’orientation.
- escalade, alpiniste
- via ferrata (Il suffit d’équiper un des rochers qui se trouvent dans ce secteur)
- parcours aventure
- chiens de traîneau
- cerf volant
- tir à l’arc
- etc, et la liste n’est pas exhaustive.
Quelques remarques. Je vous ai dit que le télésiège est dans une zone non visible. Je vous
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ai parlé de la station d’arrivée du téléski ; on le voit bien sur cette vue, on voit l’arrivée du
télésiège.
On voit mieux cette station d’arrivée sur cette vue. La voilà. Voilà l’arrivée du télésiège de
Rombière, sachant qu’ici nous sommes au col.
Voilà la zone qu’on pourrait dire être une zone de jeux en hiver pour les jeunes.
Nous sommes situés entre 1 440 mètres et 1 530 mètres. Nous sommes sur une zone
particulièrement enneigée, bien enneigée puisque nous sommes sur des hauteurs
significatives ; regardez à quoi cela correspond par rapport aux zones sur le Lioran.
Il faudra faire attention aussi au risque de glace. C’est un projet, nous n’en sommes pas à
quelque chose de définitif, loin de là.
Là, nous voyons le coeur de station. Vous voyez même le buron qui est là.
Et puis, pour finir, nous voyons les navettes qui font le trajet Pas de Peyrol, Mandailles et Col
du Pertus. Vous revoyez le site tel qu’il est. Maintenant, vous comprenez mieux pour quoi il y
a tout cet agencement. Il s’agit de favoriser les randonnées de crêtes sans effectuer d’allerretour.
Vous avez remarqué que si vous voulez aller à la Brèche de Roland vous attaquez au
grand virage, vous montez le Col de Cabre et vous arrivez à la Brèche de Roland. Et puis,
vous devez faire marche arrière parce que, si vous partez de l’autre côté, la voiture n’a pas
suivi, elle est en bas. L’idée, c’est de se dire aussi : grâce aux navettes, possibilité de faire
des circuits qui ne seront pas des circuits aller-retour. Par exemple, vous partez du CD 17 ici,
vous montez au Col de Cabre, vous allez sur la Brèche de Roland et vous ressortez au Puy
Mary/Pas de Peyrol. Vous partez d’ici, vous montez au Col de Rombière, vous prenez la ligne
de crête, vous faites le Puy Griou et vous redescendez sur le Col du Pertus et vous avez la
navette qui vous récupère.
L’idée aussi, c’est de favoriser le transport en commun pour éviter les gros parkings pour
ceux qui vont monter dans le cirque et revenir. L’objectif aussi est de proposer une solution
de transport pour les parapentistes parce que pour les parapentistes c’est pareil, pour monter
ils montent à pied, pour descendre vous savez comment ils descendent, mais après il n’y a
pas de véhicule, il n’y a rien. Cela permet donc de boucler ce projet.
Je crois que j’ai fait le tour de cette première présentation. Attention, c’est un projet qui est
ambitieux. L’objectif aujourd’hui, c’est de déposer officiellement, avec les deux autres
collectivités, le dossier et essayer bien sûr d’être lauréat de cette Station de Pleine Nature.
M. LOURS.- Dans le buron, il y a un projet de restauration et d’hébergement ?
M. DALL’AGNOL.- Je pense que Philippe MAURS pourrait répondre mieux que moi.
M. LE PRÉSIDENT.- Monsieur MAURS, vous avez la parole.
M. MAURS.- Je n’ai pas entendu la question.
M. LOURS.- Dans le buron, y a-t-il un projet de restauration et d’hébergement ?
M. MAURS.- Ils n’attendent que cela. Il y a eu déjà une restauration il y a quelques années.
Et puis, il y a une fermeture administrative par les services de la DSV je crois. Ce sont des
gens qui sont prêts à foncer là-dedans.
M. LE PRÉSIDENT.- Monsieur le Maire de Mandailles, vous avez la parole.
M. LANTUEJOUL.- Moi, j’ai été quand même, quand on m’a présenté ce projet, très surpris,
mais aussi très heureux de voir qu’un projet pourrait se faire dans le Cirque de Mandailles.
Ce projet nous a été présenté à la fois par Xavier DALL’AGNOL et Philippe devant le Conseil
Municipal. Il a même été présenté devant la Section de Mandailles qui est partie prenante
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dans ce secteur, et je crois que tout le monde a été surpris, mais heureusement surpris de ce
projet. Il semble que, depuis des années, il y avait ce projet de faire de cette région et de ce
cirque de Mandailles un objet touristique, et cela avait souvent échoué, Philippe MAURS l’a
rappelé. Moi, je voudrais simplement dire que c’est un projet qui, pour la Commune, s’il
aboutit, représentera quand même un bénéfice important sur le plan touristique, je vais
même dire sur le plan économique car il est certain qu’en aval, c’est-à-dire au niveau des
Communes aussi bien de Saint Julien que de Mandailles il y aura des retombées
économiques. Il y aura aussi des retombées sociales –et je crois que Xavier DALL’AGNOL l’a
bien souligné– puisque cela peut générer quand même deux ou trois emplois chez des
locaux qui, déjà, m’en ont parlé et certains seraient, je crois, partie prenante pour pouvoir être
dans ce projet.
Je voudrais rappeler aussi que ce projet permet –et moi j’en suis convaincu– de relier la
Commune de Mandailles et Saint Julien au Lioran. Cela, je crois que c’est un rêve de
beaucoup. S’il se réalise, ce sera une très bonne chose car il faut absolument arriver à relier
la Commune de Mandailles/Saint Julien au Lioran ne serait-ce que l’hiver, mais même l’été
pour les randonnées qui s’effectuent régulièrement. J’ajouterai même que le projet laisse
entendre qu’on pourra rejoindre le Col du Pertus, et si on rejoint le Col du Pertus on va se
retrouver j’allais dire presque en association avec la Commune de Saint Jacques qui, elle,
sera contente –j’en ai parlé longtemps avec le maire, et vous le connaissez– que nous
puissions aussi faire un projet au niveau du Col du Pertus. C’est donc toute cette région qui
pourrait être mise en valeur. Moi, je ne peux que souhaiter qu’un jour ou l’autre, et même très
prochainement, ce projet puisse prendre son essor et qu’il puisse être retenu par les
instances régionales.
M. LE PRÉSIDENT.- Merci, Monsieur le Maire. Y a-t-il d’autres interventions ? Monsieur
DELAMAIDE, vous avez la parole.
M. DELAMAIDE.- Merci, Monsieur le Président. Quelques questions. J’ai bien compris que
nous en étions au stade des études. Quel est le type de gestion du site qui est envisagé pour
ce type de projet ? Est-ce une gestion CABA ou par une SEM ?
M. DALL’AGNOL.- Je n’en sais absolument rien. Je pense qu’il faudra que toutes les bonnes
volontés puissent s’y mettre et puis que nous voyions si ce projet peut vivre ou pas. La
difficulté dans un premier temps, c’est faire adopter à la Région ce site comme étant le
périmètre d’une Station de Pleine Nature. Ensuite, les deux éléments incontournables dont je
suis sûr, c’est la nécessité de créer une UTN (Unité Touristique Nouvelle) ; nous avons connu
cela avec le Lac des Graves déjà ; l’autre point, c’est le passage devant la Commission des
Grands Sites Nationaux de France puisque nous n’allons pas pouvoir installer un télésiège
là-dessus sans passer par son avis. Mais en tous les cas les contacts que j’ai pris montrent
bien que c’est une question de volonté, et que ce n’est pas une question de principe. Voilà ce
que je peux dire.
M. LE PRÉSIDENT.- Merci, Xavier. Y a-t-il d’autres questions ? Je vous rappelle qu’il s’agit
de s’inscrire dans le nouveau Schéma de Développement du Tourisme et des Loisirs du
Conseil Régional qui prévoit de mettre en place sur le territoire auvergnat des stations de
pleine nature, et qu’il s’agit de le faire dans un projet de réflexion groupée avec la
Communauté de Communes du Pays de Murat et celle du Pays de Salers pour avoir un
projet du massif en réalité. Je crois que c’est aussi ce qui est intéressant, en s’inscrivant
totalement dans ce nouveau Schéma de Développement Touristique et de Loisirs.
Alors le but de la délibération pour pouvoir s’inscrire dans ce schéma, c’est d’engager cette
démarche de réflexion avec ces deux Communautés de Communes et de mettre en oeuvre
les études de faisabilité pour réaliser le dossier.
Pour l’instant, nous n’allons pas au-delà. Peut-être que nous n’y arriverons pas. Nous avons
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connu un certain nombre de dossiers qui n’étaient pas évidents à réaliser et que finalement
nous avons réalisés. Je crois qu’il faut nous donner les moyens de réfléchir. Comme vient de
le rappeler le Maire de Mandailles, c’est aussi un moyen de réfléchir à la valorisation de ce
haut de vallée et à la collaboration avec la Vallée de Vic et puis avec la Station du Lioran.
Apparemment, les premières réactions de là-haut ne sont pas négatives. Je n’ai pas dit
qu’elles étaient positives, j’ai dit qu’elles n’étaient pas négatives, c’est une nuance.
Y a-t-il d’autres questions là-dessus ? Non. Je mets la délibération aux voix.
Y a-t-il des votes contre ? Non.
Y a-t-il des abstentions ? Non.
La délibération n° 2012/37 est adoptée à l’unanimité. Je vous remercie.
Monsieur BESSAT, vous pouvez présenter la délibération suivante sur le tri et le
conditionnement des déchets recyclables.
inscrit le 08/06/07
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