Test Salomon MTN LAB 2016

J'ai acheté ce ski après avoir lu les commentaires des autres utilisateurs pour faire du freeride rando. Je les ai acheté en ligne à un mini prix. Je les ai utilisé 3 jours en fin de saison à Val-d'Isère. J'ai eu des conditions de belle neige profonde en hauteur, une horrible croûte dure à se casser un genoux plus bas, et de la piste en très bon état.

Sur piste aucun problème. J'ai une tendance à privilégier des skis plus larges même si il faut les travailler sur neige dure. Même avec les 115 au patin ce ski est incroyablement maniable sur neige préparée pour son gabarit. Il croche relativement bien sûr la neige gelée. Certes, il lui faut un peu de vitesse et d'engagement, mais si on ne s’endore pas au volant on peut sans problème passer la journée avec la famille sur les pistes et s'amuser avec ce ski.

Dans la trafole, malgré son poids relativement allégé, le ski coupe tout et ne bouge pas. Si il faut charger, il répond présent. Là encore aucun reproche. En fait, ils tiennent presque aussi bien que ma paire de ski classique beaucoup plus lourde et rigide.

Sur le tapis dur de printemps, ils sont difficiles à gérer. Mais, ce n’est pas sont domaine. Descendre le tapis dur ce n’est pas vraiment un plaisir quelque soit le ski. Evidemment, je ne vous apprend rien en disant que ça l’ai encore moins avec ce ski.

Par contre pour la rando et la neige profonde qui est pourtant son programme favori, c'est un peu plus compliqué. Il manque à ce ski un rocker plus important et plus progressif. Malgré ses 115 au patin, il oblige parfois à se mettre un peu plus en arrière. Le problème c'est que le talon et un peu trop long. Et si vous avez une position un peu plus en arrière, il faut maintenant gérer le long talon. J'aurais du faire plus attention à cela car plusieurs testeurs mentionnait le talon. Ce n’est en aucun cas un mauvais ski pour faire de la poudre, bien au contraire. Il faut par contre rester sur ses gardes pour gérer ce ski. Il m’a surpris plusieurs fois en enfonçant le nez sur un bout plat ou en réception d’un vraiment léger petit saut. Après une 1/2 journée de rando dans les jambes, on a envi d'un ski un peu plus joueur pour profiter de la descente.