Test Mammut Barryvox 2018

13 tests Mammut Barryvox.

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Note moyenne : 9,3/10
chasseurdepoudre

Un DVA poour tout le monde

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Profil du testeur : 46 ans | 1,88m | 89kg | Expert | Biarritz
Acheté : 349€ en magasin
Conditions du test : test réalisé lors d'un stage de ski hors piste sous contrôle d'un moniteur expérimenté. recherche une victime et multi victimes dans des conditions réelles.

Points forts

facilité d'utilisation. recherche rapide. indicateur précis. appareil faible

Points faibles

compartiment piles pas étanche, fourreau avec clip un peu difficile à manier avec des gants

Voulant remplacer mon ortovox focus F1, increvable mais vieillissant technologiquement, j’ai opté sur les conseils d’un ami moniteur guide pour le barryvox DVA technologiquement très avancé.

Le modèle est juste en dessous du Barryvox S mais est très suffisant pour assurer la sécurité des skieurs.

La mise en service : on commence par mettre 3 piles type LR03/AAA facilement trouvable dans le commerce. Le compartiment des piles se manipule facilement, on remarquera juste qu’il n’y a pas de joint d’étanchéité tout autour ce compartiment. Mammut a dû juger que cela n’était pas nécessaire !

Dès l’allumage on a un bip et un témoin de batterie. C’est très pratique pour savoir si on doit remplacer les piles. D’autre part aussi en appuyant sur le drapeau, on peut faire un check d’un groupe et ca c’est très pratique et rapide.

L’interrupteur On/OFF est très pratique et se manipule aisément avec des gants, la position recherche s’enclenche très facilement.

Le fourreau dans lequel vient se loger l’appareil est un peu difficile à manipuler notamment le clip de fixation. Sinon il s’adapte bien au corps. A noter un leash de sécurité est accroché à ce harnais.

Test sur le terrain :

Mise en situation 1 : une seule victime.

Lors de ce test avec un groupe de skieurs hors piste, le moniteur nous demande de rechercher une victime isolée. (il a plaqué un sac dans la neige). On passe le DVA en mode recherche, un petit temps de latence apparait le temps que le calculateur se mette en route. Lorsque l’on arrive dans la zone les flèches sur le cadran nous indiquent la direction à suivre, on arrive très rapidement à proximité de la victime présumé. Par contre à 5 mètres environ de la victime, il faut marquer un léger temps d’arrêt et laisser le calculateur travaillé pour qu’il indique précisément le chemin à suivre. Il faut aussi impérativement tenir son appareil bien à plat dans la main et proche du sol.

Une fois que l’on a compris ça, c’est presque les yeux fermés que l’on retrouve la victime.

Mise en situation 2 : 3 victimes

Toujours avec le groupe de skieurs hors piste, le moniteur nous demande de nous diviser en deux groupes pour chercher trois victimes.

Un groupe se dirige vers une première victime, le second vers une autre, il est facile de marquer la victime grâce à la fonction sur l’appareil et puis aussi on voit apparaitre le nombre de victime en bas à gauche trouvé. Sans s'interférer on a réussi à trouver toutes les victimes dans le temps imparti.

Conclusion :

Je ne regrette pas mon achat, ce DVA est une valeur sûre pour la recherche des victimes d’avalanche et est  simple d’utilisation.

Il faut cependant bien lire le manuel d’utilisation pour comprendre comment bien s’en servir, on a un peut tendance à l’oublier en privilégiant directement un test sur le terrain.

Pour qui ?

pour tout skieur qui veut faire du hors piste

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