Test Arva Evo 4 2019

31 tests Arva Evo 4.

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Note moyenne : 8,2/10
yrlab

Incontournable, efficace et simple d'utilisation !

Avis sélectionné
Profil du testeur : 41 ans | 1,90m | 85kg | Expert | Gélos
Acheté : 190€ en ligne
Conditions du test : Une vingtaine de sorties en freeride, freerando, rando

Points forts

Simplicité d'utilisation, 100% numérique, recherche multivictime, portée du signal en émission, ergonomie

Points faibles

Moins de portée de réception que certains modèles, pas de système de déport pour rechercher sans avoir à enlever les sangles, écran numérique pas très grand, autonomie des piles moyenne

Mon précédent D.V.A. 100 % analogique fonctionnait toujours mais j’ai souhaité renouveler ce matériel histoire d’avoir un outil plus performant en terme de recherche. Place au tout numérique avec ce best-seller de la marque pionnière ARVA et son modèle EVO4 !

CARACTÉRISTIQUE TECHNIQUE :


• Dimensions : 135 x 75 x 28 mm

• Poids : environ 200 g

• Portée : 60 mètres en émission, 40 mètres en réception

• Indicateurs de direction sur 180°

• 3 antennes

• 100 % numérique

• Système "CLIP FOR SAFE"

• Détection multi-victime avec marquage

• Alimentation : 4 piles LR06

• Autonomie : environ 250 heures


Mon expérience :


Mise en route/installation/vérification

  • Avant de le porter, il faut enclencher le CLIP FOR SAFE de couleur rouge et on entend alors les doux bips confirmant la mise en marche avec en suivant l’indication du niveau de charge des piles. Une fois la sangle ajustée pour la longueur, on passe le bras et on positionne l’appareil en bandoulière sur la couche thermique intermédiaire de façon à ce que le DVA soit accessible très rapidement en cas de besoin. Il ne reste plus qu’à ajuster et clipper la sangle de tour de taille.
  • Avant de partir sur des terrains non sécurisés, j’aime bien vérifier le bon fonctionnement de mon appareil comme celui des membres du groupe de la journée. Il faut tirer le bouton rouge présent sur la partie supérieure du boîtier pour passer en mode réception. Sinon, au démarrage, quand on ne l’oublie pas, on peut le mettre en mode « group check » qui permet de vérifier successivement le fonctionnement de tous les DVA des membres du groupe. Pour activer ce mode, on appuie pendant 5 secondes sur le bouton « drapeau » et l’appareil va détecter tous les émetteurs présents de 0.5 m à 1m50 en sonnant une fois à chaque détection. Il faut appuyer une fois sur le même bouton pour quitter le mode « group check ».
  • On vérifie alors que l’on détecte bien ses potes, on appuie à nouveau sur la tirette rouge pour se remettre en position émission et puis c’est parti pour la journée !

Ça s’oublie et tient dans la main !

  • Une fois installé et bien positionné sur soi, l’EVO 4 se fait oublier ne gêne aucunement dans les ascensions comme dans les descentes. Quand les températures sont printanières, j’apprécie la sangle en mesh très respirante qui évite une zone de transpiration supplémentaire.
  • Le trou présent sur cette tirette pour basculer en émission/réception assure une bonne préhension même avec les gants, bien vu les ingénieurs ! Le format est assez compact et permet de le tenir dans une seule main. Avec la forme ovoïde de la partie supérieure, on a une très bonne tenue en main. Pour rechercher finement un DVA, j’enlève la sangle ventrale et mets la boucle restante autour du cou pour avoir une vision efficace des indications numériques. Cela dit, il serait préférable d’avoir un système d’attache permettant un déport sans avoir à enlever des sangles.

Training, only training !

  • À partir du premier signal, il s'agit de localiser approximativement l’appareil ou balise enfouie. Pour cela, il existe deux méthodes : la première avec déplacement selon des axes perpendiculaires successifs ; c'est la méthode en croix. La deuxième est avec déplacement selon une courbe correspondant aux lignes de champ électromagnétique produit par l'émetteur. C'est la méthode directionnelle. Avec un DVA numérique, on est sur une méthode directionnelle même si, en théorie, on peut aussi utiliser la méthode de la croix.
  • Avec l’EVO4, une fois un premier signal trouvé, l'écran affiche la direction par une flèche, ce qui permet d'aller rapidement au plus près du signal pour commencer la recherche en croix. Au fur et à mesure que l’on se rapproche la fréquence des bips augmente. A moins de trois mètres, l’indicateur de direction disparaît et on se fie alors la distance indiquée sur l’écran et au son qui devient de plus en plus intense. Ainsi, la recherche primaire et fine sont relativement facilitées mais surtout efficaces.
  • Dans le cas de plusieurs victimes, une fois la première localisée, on peut marquer la position avec le bouton "drapeau" afin de pouvoir continuer la recherche des autres émetteurs.
  • La portée d’émission est de 60 m ce qui est pas mal au vu de la concurrence qui est à 70 m au mieux. Par contre, l’EVO 4 a une portée de 40 m en réception contrairement aux autres modèles qui vont aussi jusqu’à 70 m comme sur les produits de chez Mammut. Cette performance moindre n’a pas d’impact pour les entrainements mais peut être regrettable sur une zone d’avalanche très large. J’aurais dû être plus attentif à ces caractéristiques avant mon achat. Cela dit, je suis déjà bien mieux qu’avec mon DVA analogique.
  • Pour les novices, la notice d’utilisation jointe est bien claire et permet d’avoir un premier niveau de connaissance et donc de formation à la recherche.
Autonomie
  • Concernant son autonomie, j’ai été un poil déçu car je l’ai trouvé un peu énergivore dans le sens où j’ai dû remplacer les piles après 10 journées d’utilisation dont une avec session d’entrainement en dva park ; l’écran indiquait déjà 79 % de charge. Le fabricant indique qu’il faut les remplacer quand on est à 50 % mais j’ai gardé cette habitude que j’ai prise avec mon DVA analogique forcément moins consommateur de piles. Je préfère consommer plus de piles et avoir le maximum de charge en cas de recherche bien réelle. L’autonomie est annoncée à 250 heures mais j’ai un doute car avec 80 heures d’utilisation principalement en émission, on perd déjà presque un quart de l’autonomie.


Quality and price

  • Je n’ai pas de housse pour protéger l’EVO4, et comme on peut le voir sur une photo, une légère rayure a été faite au milieu de l’écran numérique. C’est sûrement dû au zips de la veste de ski. Avec un peu de promotion, on le trouve désormais à moins de 200 euros ce qui n’est vraiment pas un gros budget au vu du service potentiellement rendu. Il faudra apprécier la durabilité du tout numérique face à mon ancien DVA NicImpex qui va fêter bientôt ses 20 ans et reste toujours opérationnel.

Verdict !?


Ce n’est pas le plus évolué ni le plus performant du marché mais cet EVO 4 reste performant pour trouver un émetteur dans un délais respectable. Le système d’attache sécurise le fonctionnement et le positionnement de l’appareil fait qu’il ne gêne jamais durant la journée. Très simple d’utilisation, cet outil pourra combler autant les débutants que les freerideurs experts. On regrettera de ne pas avoir autant de portée en réception qu’en émission mais c’est aussi en rapport avec son prix modéré.


Pour qui ?

Pour tous les pratiquants de glisse hors-pistes

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