La vallée blanche 

Tout commence un jeudi.

Après avoir préparé tout le matos, nous voilà, prêt à exaucer notre journée de rêve dans le paradis blanc.

c’est la journée de la semaine, le seul jour de beau, la veille, il est tombé 80 cm au sommet. En bref peut-être une des meilleures conditions de l’hiver.

Au départ de l’aiguille, il y a un monde ahurissant, réservation oblige Et ça permet quand même de fluidifier un peu le tout. malgré quelques troubles faites, le flux est plutôt bien géré.

L’arête est au top, le personnel se déchire sérieusement car il y avait quand même pas mal de taf. Elle est suffisamment large pour passer à deux voir trois, et ça évite les bouchons.

Pourtant, habitué à cette vue, habitant ici mais je ne m’en lasse jamais. La blanche est là, recouverte de son beau manteau blanc, tel une Mariée qui est prête à se laisser invité à danser.

Il fait froid -15 mais pas de vent, pas un seul nuage une journée paradisiaque.

Nous nous préparons pour partir à son assaut avec tout le respect que nous lui devons.

C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai vécu cette journée, car nous avions la chance d’être accompagné d’un ami très cher, un peu comme un monument de la vallée de chamonix, mon Zoug !

À peine parti. Il y a déjà un secours effectué par l’hélicoptère de la sécurité civile. Le décor à boîte magique, il peut des fois être traître.

Nous nous lançons dans cette poudreuse, un peu gelée sur le dessus, mais une fois passé le rognon, une neige de cinéma toute la neige des derniers jours a permis de refermer tout ce qui avait pu être ouvert. Nous prenons le temps et contempler toute l’immensité qui nous entour en mettant humble face à elle.

L’ARRÊT AU STAND !

Finalement, une fois n’est pas coutume, nous décidons de nous faire un petit arrêt au requin. L’équipe est toujours aussi adorable un sourire aussi digne que toutes les montagnes qui nous entoure. Nous profitons de ce moment pour tailler Babette avec les amis que l’on croise et prenons le temps pour un petit Génépi partagé!

Et c’est reparti, on descend sur la salle à manger toujours rien d’ouvert ce paysage féeriqueQui laisse apparaître quelques traces sur la vallée noire, la montée à la brèche puiseux, nous sommes au paradis ! 

Nous reprenons la descente avec déjà quelque part cette petite nostalgie en Conte plan, tout ce qui nous entoure et en imprimant ces images de passionné. la neige est bonne jusqu’au télécabines.

D’ailleurs, parlons-en de celle-ci. Je dois dire que pour quelqu’un qui était contre ce projet, je trouve qu’ils ont fait vraiment quelque chose de joli et qui ne jure pas au milieu de toutes ces montagnes, elle est douce et efficace et se font dans le paysage. Très rapide, il y a quand même peu d’attente enfin une fois arrivée devant le train c’est une autre paire de manches.

Une petite heure d’attente quand même, et nous reprenons le train, des images plein les yeux et avec le sentiment de vouloir rester. Mais Tout a une fin pour mieux pouvoir recommencer.

Sur le parking, nous prenons déjà nos agendas, afin de se recaler une journée aussi fabuleuse aux conditions de la météo.

Merci à ceux qui ce reconnaîtront dans ce récit. Et merci à mon Zoug