
J’espère que l’auteur du post est sur la neige avec les géant dans la bonne couche bien lourde sinon tout ce blabla aura servi à rien 🤣
Manoushlight (17/04/2025) disait:
Sinon Zanza y a une énorme différence entre faire 1sem en coloc à l'arrache et quand ça devient ta vie et ton quotidien et que tout les soir y a un de tes colocs qui rentre bourré, un autre qui ronfle etc. 1 sem ça passe, mais ça n'a rien avoir avec une saison entière. Pour ma part je sais qu'aujourd'hui j'aurais du mal à accepter de faire une saison entière de la sorte.
ak (18/04/2025) disait:
Je pense qu’il a pas chaussé depuis la création du post…
scream (17/04/2025) disait:
joli projet.. tout a été dit, mais je vais simplement ajouter un élément moins technique en lien avec la motivation qui rapproche un cas perso du projet de zanza37. On ne devient pas forcement moniteur à 30 ou 35 ans par passion de l'enseignement du ski. Ce genre de projet peut être simplement l'aboutissement d'une passion du ski où l'objectif de devenir moniteur prédomine celui d'enseigner, c'est un peu comme un graal ( un statut qui valide un niveau ). Si zanza37, tu as cette approche alors tu pourras la mener en parallèle de ta vie professionnelle et familliale. Cela peut se faire sans trop de difficulté, il faut juste quelques pre-requis : une motivation à toute épreuve, une curiosité extrême pour le ski, habiter à proximité immédiate des stations qui ont un bon outil de travail pour progesser ( grosse ESF, des stades de slalom facilement disponibles, un ski club reconnu et qui a du poids dans la vie locale ), être entouré des bonnes personnes qui te soutiennent dans ton projet ( notamment ta famille , tes enfants .. et par la suite les moniteurs de l’école de ski à laquelle tu seras rattaché ), avoir un boulot 'civil' et une organisation familiale qui te permette de liberer du temps ( sur les moments critiques : stages, enseignement pendant les vacances de fevrier / noel )...
Ensuite pour la technique, j'aurais juste un conseil au vu de ton experience : tu as deja fait quelques stages de geant, c'est bien , on peut penser que ca t'a permis de poser quelques bases .. Maintnenant ce qu'il faut faire, c'est bouffer des kilometres de ski.. toutes neiges, toutes conditions, toutes météos en ayant en permanence en tête la motivation de bien skier, de valoriser les conseils que tu as déjà reçu. En parallèle, de çà, tu bosses le slalom en support avec un club FFS qui accepte les adultes ( dans les groupes GP c'est possible ) , tu fais des departs en course pour apprendre à gérer la pression, le chrono, te confronter aux autres, au dossard, à une piste que tu ne connais pas. Si tu n'as pas la possibilité d'aller directement dans un club, passe par le club ESF... C'est bien au debut pour poser les bases meme si ca pose assez vite ces limites...
Par contre, oublie d'aller aux US pour te former si tu n'es pas sans limites de budget ... En France, en étant sur place, les couts restent raisonnables si tu as un bon boulot à coté.. Aux USA, les adhésions aux skiclubs de qualité se comptent rapidement en plusieurs milliers de $.
Pour le materiel, commence avec des Masters GS et SL ... Puis rapidement, passe sur des FIS-SL quand tu auras des premieres bases solides techniquement. Ca change vraiment ta facon de skier et tu progresseras plus vite, mais il ne les faut pas trop tot.. Pour le budget, ca se trouve facilement sur le BC.
Et pour la suite, n'oublie pas qu'il faudra passer des semaines et des semaines à l'ENSA... bouffer de la péda, devenir un pro du snowboard, avoir des bases en ski de rando, et capable de mener un groupe en hors-piste ... Sortir deux DVA en 7'... Tout çà apres avoir valider ton TT, ton eurotest, ton bankslalom... Bref, c'est plus qu'une simple croix dans une liste, c'est vraiment un projet de vie.. Edit, l'exemple qui m'inspire sur ce post à commencé durant ces années d'etude grenobloise, c'etait il y a presque 20 ans ... et ca devrait aboutir dans quelques mois. Alors vas-y, si tu aimes le ski .. tu y arriveras.
Calixte (17/04/2025) disait:
Shoei j'adore ce que tu racontes (ici tout comme tes interventions plus troll ailleurs) et étonnamment tu est un des membres actifs les plus anonymes du forum. A l'occasion si tu veux skier ou partager une bière n'hésites pas à me faire signe, t'as l'air vraiment sympa
Shoei (17/04/2025) disait:
@Manouslight
Non je suis rentré moniteur à l'ESF d'emblée après réussite du test, mais parce que je n'étais déjà plus à l'UCPA en formation depuis un moment. J'y ai fais deux années plutôt infructueuses, sans réelle progression. Puis j'ai été accepté dans un petit club émérite de Haute-Maurienne avec un coach exceptionnel à sa tête, un passionné, et c'est là que j'ai recommencé à bâtir les fondations qui m'ont plus tard permis de décrocher le TT.
Je rejoins ta remarque sur les freestylers et consorts. Une qualité-clé pour le ski et les épreuves du DE c'est l'engagement. A quelques exceptions près, ceux qui étaient forts en freestyle ne rechignaient pas à se balancer full gaz dans les portes même quand la pente/la neige faisait peur, et c'est un gros vecteur de progrès qui en a fait réussir plus d'un au TT assez rapidement.
De mon côté, j'étais connu aux retours vidéos comme l'apprenti skieur qui est "joli à voir", "c'est posé", "ta ligne d'épaule bouge pas c'est propre" mais qui va mettre du pivot à la première cassure de pente venue et qui va se mettre à cul quand ça accélère un peu. J'ai toujours été un skieur très prudent dans mes années-touriste et il a fallu apprendre à devenir plus kamikaze, plus agressif, jusqu'à finalement débloquer des paliers et vraiment prendre du plaisir. Du coup, mes niveaux en slalom/géant et en libre/HP sont montés progressivement en parallèle.
En tout cas, c'est certain que l'UCPA c'est vraiment dans le haut du panier en terme de formule. Mais ça ne convient pas à tout le monde et il faut aussi avoir la maturité et le recul nécessaire pour réussir à rentrer dans le moule, c'est pour ça que j'ai voulu nuancer un peu.
On est un paquet en formation, il y a des coaches plus ou moins bons, le rythme de formation est effréné et le volume énorme (et fatigant) ; si tu te sens largué et que tu commences à rentrer dans un palier de stagnation, il faut impérativement être moteur et aller demander un avis perso aux coaches.
Pour raconter brièvement, tu es placé par groupes de niveau (sans qu'ils te le disent vraiment comme ça mais c'est clairement des groupes de niveau) et chaque semaine a son lot de chronos, de petits GP entre apprentis et de tests blancs. Et donc tu es sans cesse mesuré aux autres, d'une certaine façon.
Le reste du temps, tu construis ton ski sur de l'entrainement classique, avec retour d'un coach en haut ou en bas du tracé. Et certains sont bien meilleurs que d'autres. D'ailleurs, avec toute la logistique qu'impose le nombre d'apprentis, tu ne fais pas tant de manches que ça les demi-journées d'entrainement, alors quand on te dit "désolé j'ai pas vu, continue comme ça" ça peut faire un peu chier.
Pour mon expérience perso, j'ai souvent eu le droit en entrainement à des phrases type "ah j'ai vraiment kiffé ce que tu m'as fais là", "c'est bien, fais un peu plus X si tu peux, mais sinon c'est bien", "waw tu m'as fais six portes world cup sur les 6 premières là", des trucs dans le genre, et derrière au test blanc je prenais 3 perles. En deux saisons de formation à l'UCPA je n'ai pas allumé du vert sur le excel des tests blancs une seule fois.
J'ai donc commencé à être particulièrement frustré, et dans l'incompréhension. Et de redouter ces épreuves, qui étaient un jeu à la base. On devait également chaque matin remplir un petit questionnaire en ligne où on explicitait en une phrase simple notre objectif technique du jour. Idée intéressante, mais j'avais aucune idée de l'axe de progression concret le plus rapide pour me faire sauter le prochain palier, donc je mettais des trucs bateaux et évidents. J'étais paumé. Et au lieu d'aller demander concrètement (par timidité ? aucune idée) à un AUTRE coach que ceux que j'avais, je restais dans ma bulle et j'ai passé pas mal de soirées à picoler et à attendre le jour suivant, en me levant avec la flemme immense et le manque clair de motivation de l'instant T.
Puis des semaines sur centre pas forcément géniales et pas forcément avec les bonnes personnes, pendant que tous les copains s'éclataient et progressaient à mort dans leurs centres respectifs. On se retrouvait ensuite à Valloire pour deux semaines de forma slalom pour ceux qui allaient à la deuxième session, et j'étais effaré de voir le gap de niveau et d'aisance de mes camarades avec la fois où je les avait quitté avant de partir sur centre. Leur ski était méconnaissable, et plein ont rentré le TT à cette fameuse deuxième session sous la pluie de Super Besse.
ça me permet aussi de rebondir en disant que l'espoir et la volonté c'est quand même un truc assez puissant : J'ai fais ces deux années infructueuses, je me suis violemment blessé au bras, j'ai passé un été au RSA au fond du trou pendant que mes anciens camarades étaient déjà moniteurs et en train de s'éclater à la belle saison, j'ai redéménagé deux fois, je m'entrainais sans UCPA donc boulot l'hiver + petites demi-journées de slalom à droite à gauche, jusqu'à finalement rentrer le TT première manche sur une session assez ardue (8 pris sur deux manches) par un beau jour de mars, à l'Alpe d'Huez.
Donc rien n'est impossible mais il faut muscler son jeu.
Blacksite (19/04/2025) disait:
Est-ce qu'il y a des possibilités de s'entraîner en super-G ou descente ? Ca doit être compliqué à organiser, mais les jeunes des clubs doivent bien pouvoir le faire.
bonagva (19/04/2025) disait:Ça se fait mais dans des structures soit officielles soit privées d’une certaine importance et en FIS, rarement avant (pas de descente avant les FIS en Suisse par exemple).
Blacksite (19/04/2025) disait:
Est-ce qu'il y a des possibilités de s'entraîner en super-G ou descente ? Ca doit être compliqué à organiser, mais les jeunes des clubs doivent bien pouvoir le faire.
Shoei (19/04/2025) disait:
Eurotest validé
Après c'est plus pour témoigner de ma propre incapacité à m'adapter à un modèle ; si on remet l'église au milieu du village, la formule proposée par l'UCPA est quand même vraiment top tier pour quelqu'un où tout est à construire. Surtout s'ils ont corrigé le tir à grand coup de ménage dans les centres qui étaient vérolés par l'ingérence.
Moi ce qu'il me fallait, c'est un coach unique charismatique, tellement à fond dans son boulot qu'il est prêt à tracer uniquement pour toi par un jour de pluie, qui te martèle un défaut à corriger avant de passer à un autre, et qui vient te chercher le dimanche matin 7h tapante devant chez toi pour aller faire du grand prix. J'ai trouvé cette formule dans un petit club de Haute-Maurienne.
Blacksite (21/04/2025) disait:
Mais est-ce qu'il peut y avoir un changement de club si la station du club n'a pas les installations nécessaires ? C'est déjà arrivé ?
Shoei (17/04/2025) disait:
@Manouslight
Non je suis rentré moniteur à l'ESF d'emblée après réussite du test, mais parce que je n'étais déjà plus à l'UCPA en formation depuis un moment. J'y ai fais deux années plutôt infructueuses, sans réelle progression. Puis j'ai été accepté dans un petit club émérite de Haute-Maurienne avec un coach exceptionnel à sa tête, un passionné, et c'est là que j'ai recommencé à bâtir les fondations qui m'ont plus tard permis de décrocher le TT.
Manoushlight (13/04/2025) disait:
J'ai écris l'année dernière trois articles sur le monitorat et le dernier parle de mon expérience personnelle et du coaching.
skipass.com
Ca ne veut pas dire que j'ai raison, mais c'est mon point de vue sur le sujet.
davidof (19/05/2025) disait:
Manoushlight (13/04/2025) disait:
J'ai écris l'année dernière trois articles sur le monitorat et le dernier parle de mon expérience personnelle et du coaching.
skipass.com
Ca ne veut pas dire que j'ai raison, mais c'est mon point de vue sur le sujet.
En ce qui concerne la BASI, elle n'est pas vraiment anglaise, mais plutôt britannique. En fait, elle est davantage basée en Écosse, d'où proviennent un grand nombre de moniteurs de ski britanniques.
Le cursus BASI est basé sur l'ISIA (comme tu la dit). Les moniteurs BASI L4 ont en fait une très bonne réputation et quelqu'un avec un L4 + Eurotest peut souvent demander plus des autres moniteurs. Ils n'ont certainement aucun problème à trouver du travail.
Je suis d'accord pour dire qu'avant le L3, le niveau n'est pas élevé, semblable à celui des skieurs jeunes adolescents des clubs français, mais à ce niveau, ils sont susceptibles de travailler sur une piste artificiel au Royaume-Uni et non dans les Alpes ou, au mieux, d'aider les enfants dans une garderie de ski. Un moniteur français de même niveau aura déjà fait le TT et disposera donc d'un certain acquis. Il faut comparer ce qui est comparable.
Coût de la formation - il suffit de se présenter aux examens si l'on est bon et que l'on a fait de la compétition. Cela peut représenter quelques milliers d'euros, pas plus. Si vous êtes un mauvais skieur, cela peut vous coûter une petite fortune et vous n'atteindrez jamais le niveau L3/L4.
Comme vous le dites, c'est l'un des diplômes les mieux reconnus. La BASI a d'ailleurs des maestros italiens qui suivent les cours L3/L4 pour améliorer leur image de marque. Je sais que la BASI a rendu visite à l'ENSA il y a quelques années et que l'ENSA a été impressionnée par le cursus et son alignement sur les niveaux d'enseignement supérieur européens.
Désolé, c'est hors sujet
davidof (26/05/2025) disait:
> Davidhof es tu un vrai utilisateur du forum ou juste quelqu'un qui est venu faire de la pub?
Une réponse qui te ridiculise. Je suis sur ce forum depuis 2000.
davidof (26/05/2025) disait:
> Davidhof es tu un vrai utilisateur du forum ou juste quelqu'un qui est venu faire de la pub?
Une réponse qui te ridiculise. Je suis sur ce forum depuis 2000.
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