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Je pense que oui. Il y a plein d’exemples
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La vision du sport ne s'apprend que par l'expérience. En football, rien de comparable vu les investissements ils embauchent dans beaucoup cas des manageurs accomplis par manques de coachs investis dans le ce sport.

Je vais m'offrir une coach en relaxation de haut niveau.
Zanza37
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cgi38 (12/04/2025) disait:

Dommage que ce post soit pollué par des interventions nauséabondes, car le reste des messages est très intéressant.

J'ai fait l'UCPA et le Greta il y a 13 ans. C'était à l'époque ma conseillère pole emploi qui m'a orienté là dedans. J'avais 25 ans et j'avais passé mes deux années de Master en Economie à Grenoble à skier plus de 70 jours par an. Bon j'ai loupé le test 6 fois, j'étais tout juste au niveau mais ça reste une course avec un vrai enjeu, pas si simple.

L'avantage de ces formations c'est que tu touches de près le métier, tu alternes entrainement et encadrement. Honnêtement, avec le recul (40 ans maintenant), je sais pas si ce métier était pour moi. Disons le clairement, j'aime trop skier pour moi et mon plaisir, j'aurais perdu la passion je crois.

Par contre l'envie d'en découdre dans les piquets m'a reprise cette année. Passé un certain niveau il faut quand même faire beaucoup de kilomètres sur les skis pour progresser, je dirais que c'est ça le plus important, être sur la neige le plus possible en alternant les entrainements en tracés, le ski libre sur piste et en toute neige.

Tu es "encore" jeune, si tu es passionné par le ski et l'enseignement, lance toi! On a qu'une vie et il faut parfois faire des sacrifices.

Concernant le niveau du test technique, je dirais assez simplement qu'il faut être dans la même demi seconde que le moniteur ESF (avec un handicap de 6) qui ouvre un chamois. Il y a bien entendu des holds up tout les ans, mais globalement pour être au niveau test, il faut être assez largement sous les 10 points open. Mais on peut aussi kiffer le ski et la race en se fixant des objectifs moins ambitieux et plus en adéquation avec l'investissement que l'on peut consacrer à ce sport. Perso je vais faire en sorte de (ré;)obtenir le Chamois d'or, descendre sous les 20 pions open et 210 pions FFS pour 2026 😉


Parcours intéressant mais du coup l'UCPA + Greta, il n'y a pas une limite d'âge ? Comment se décout pait ta journée en gros ?
C'est marrant mais tu vois rarement les prérequis pour le tests technique pour l'obtenir sur le net parlant d'être dans le temps grosso modo d'un ouvreur niveau chamois d'or dans la 0.5sec, je comprends mieux.

Sinon pour tes objectifs, t'as mis en place une routine pour retourner souvent au ski ? Tu vis dans le coin ?

derdide (12/04/2025) disait:

Salut

Oublie le monitorat. Tout ce que tu écris dit clairement que ce n'est pas ton "truc", et la seule motivation qui ressort c'est de passer le TT, donc strictement liée à la compétition et au fait de faire un temps dans un tracé. Outre le métier lui-même (un moniteur n'est pas un "skieur professionnel", c'est un "professionnel du ski", et sa profession, c'est d'enseigner), il y a tout l'aspect changement total de style de vie, et ce dès la formation et même auparavant pour passer le TT, que tu ne souhaites clairement pas envisager. Ce n'est pas un jugement de valeur, je pense que parmi nous, les "touristes++" ici, chacun a clairement envisagé cette question une ou plusieurs fois au cours de sa vie, et l'a mise de côté, pour plein de raisons différentes.
Là où c'est trompeur, c'est le contexte: si on comparait un moniteur de ski à un moniteur d'auto-école, ça signifierait que les moniteurs d'auto-école ont un niveau de compétition en rallye et en F1, et que quand ils ont une heure de pause, ils peuvent aller prendre leur bolide et aller faire 3-4 tours de Monaco ou au Tour de Course, librement, sans contrainte de radars ou autres. Quand tu es passionné de bagnoles qui va faire une journée par an sur circuit, ça fait rêver. Et oui, certains monos proposent justement des stages sur circuit, mais c'est rare. L'essentiel de leurs journées, c'est d'enseigner le code de la route et d'apprendre à des post-ados à ne pas confondre la pédale d'embrayage et la pédale de frein. J'arrête là l'analogie, elle a ses limites.

L'autre aspect: pour s'améliorer en ski sur tracé, c'est fondamental de faire des stages et des tracés chronométrés, mais c'est loin de suffire. Il faut aussi passer beaucoup de temps sur les skis, en libre, sur piste mais aussi en hors-piste. Et pas que en poudreuse mais aussi (surtout?) dans de la neige "non préparée". Déjà, c'est la meilleure préparation physique que tu peux envisager - la salle, c'est bien, mais skier, c'est mieux. Mais aussi, la mémoire musculaire en général mais aussi pour toutes les situations "nouvelles" ou imprévues, même dans le tracé, c'est fondamental (pour illustrer: le saut de Bailet à Crans ou la "chute" de Gamel Seigneur à Kvitfjell, exemples extrêmes s'il en est et où la chance a joué son rôle, mais pour montrer que tout ne se passe pas toujours comme prévu).

Ta demande se résume à "comment devenir meilleur skieur" et la réponse est simple et unanime: skie plus. Autant que possible, et ne vise pas (que) les stages. Et oui, ton principal souci, c'est que c'est difficile parce que tu as des contraintes. Tu sais quoi? Nous aussi.

Raimundo et son "voisin", ils habitent à Nantes (en Bretagne 👀 ) et eux aussi, ils ont des vrais jobs où tu peux pas partir sur un coup de tête, des familles, etc. mais ils skient 20 à 30 jours par an. Ils traversent plusieurs fois par hiver la France pour skier dans les Alpes même pour des weekends, ils vont une ou deux fois dans les Pyrénées, etc. Et je passe les discussions avec Madame ("Quoi, tu repars skier? Non mais tu fais chier à jamais être là le weekend pendant que je m'occupe des gosses!";), les discussions avec le patron ("Une augmentation? Ah mais Raimundo, je dois faire des choix et Durand, lui, il est là quand il faut, il est disponible le weekend et lui ne s'absente pas 2 mois pour cause d'accident de genou";), les discussions avec le banquier/la famille/les copains/etc.

Bref, je rejoins ak sur un point: quand on veut "vraiment", on peut. Et je ne veux pas minimiser la chose: changer de lifestyle, c'est dur.

Mais tu as une chance incroyable: de ce que tu dis, tu vas déménager dans une station de ski dans l'Idaho. Pour beaucoup d'entre nous, you're living the dream.


Merci du retour :) Disons que le monitorat de ski est quand même un des rares diplômes ou le niveau est aussi élevé en tant que compétiteur pour te demander de faire de l'enseignement que ce soit dans l'investissement mental, financier et physique. Si je compare avec ce que je connait du tennis ( j'ai été 15/1 en étant jeune) et le prérequis en classement était de 15/2 pour le DE à l'époque ce qui nécessite bien moins d'investissement nécessitant une changement de vie que le ski... ( Mouratoglou n'a pas fait mieux que 15/1 il me semble, à confirmer)

Si on revient sur ton analogie qui portait plutôt sur l'enseignement à un "bas niveau" de tes compétences au lieu de "dérouler" à ton niveau, j'entends et faut du coup avoir cette fibre...

Pour l'amélioration du ski... Je découpe toujours mes journées sur du piquet en 1/2 journée et le reste en libre... mais piste et oui je fais que trop peu de poudreuse/hors-piste. Je dois me mettre des croyances limitantes mais je me dis qu'il y a déjà tellement d'éducatifs à faire sur piste que j'ai pas le temps de faire de la poudreuse ou hors piste pour bosser et que ça serait moins efficace ( erreur ?)

Après je t'avoue que skier 20 à 30 jours me parait cohérent pour un mec de la plaine, vu que j'en ai fait 20 moi même juste en investissant un peu + de temps et d'argent derrière et que je me vois bien en rajouter quasi une dizaine aussi année prochaine ( avant déménagement potentiel) mais passer 50 jours ou + me parait impossible sauf si tu changes ton rythme de vie complètement... là ou un moniteur d'auto école ( pour reprendre l'exemple :) ) ou bien un aspirant entraineur de tennis n'en a pas besoin, ce qui rend la chose frustrante....
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Blacksite (12/04/2025) disait:

La question que je me pose : est-ce que c'est possible d'être un bon coach sans être un bon skieur ?

En football, beaucoup de grands entraîneurs n'ont pas eu de grande carrière de joueurs, mais est-ce que c'est possible en ski ?


Perso je crois qu'il faut avoir un minimum de niveau pour être un bon coach, mais tu ne dois pas forcément être un skieur exceptionnel. Dans mon école je ne suis pas le meilleur skieur, mais je suis considéré comme un excellent coach et ce n'est pas un cas isolé.

Par contre à contrario, ici en Suisse beaucoup de coach passent par la JS qui est un système de formation non professionnalisant un peu à l'image des formation fédérale de moniteur en France. Et les clubs qui ont pas les fonds pour payer un coach professionnels payent des formations JS aux parents dans le club.

Et là y a un peu de tout, mais ça arrive vraiment souvent que le "coach" n'ait pas un niveau assez élevé pour savoir comment élever celui de ses apprenants.

En gros, les aspects techniques et tactiques de la courses sont tellement élevé, que c'est pas si simple à la fois de pouvoir démontrer les différentes technique et encore plus de l'enseigner.

A l'inverse, je trouve qu'en France il y a souvent le phénomène opposé. Quand je me suis entraîné en France a l'époque ou j'ai passé mon test technique j'ai eu des coachs ayant un niveau largement suffisant pour me coacher. Mais cependant, ils n'avaient pas tant que ça travaillé sur leur capacité à retransmettre leurs connaissance.

Je crois donc qu'il y a un standard technique et tactique minimum à avoir, mais qu'il faut le coach ait porté autant d'intérêt à la retransmission.

J'ai écris l'année dernière trois articles sur le monitorat et le dernier parle de mon expérience personnelle et du coaching.
skipass.com

Ca ne veut pas dire que j'ai raison, mais c'est mon point de vue sur le sujet.
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Merci Manoushlight ! :)
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Zanza je t'ai envoyé un mp, je n'arrivais pas à lire le tiens. J'ai du temps ce matin ou demain en journée. Après je vais être bien occupé la semaine pro.

Concernant le niveau de moniteur de ski, je suis pas tout à fait d'accord, le niveau n'est en soit pas si élevé.

C'est juste que le point de comparaison n'a rien avoir avec ce qu'on a dans d'autres sports.

Si en foot ou en tennis, un type qui fait 15 fois par an du tennis avec des potes, sans jamais avoir fait de compet ou d'entraînement compétitif devait enseigner le tennis ça paraîtrait tout aussi ridicule me semble t'il.
Si un type qui nage quelques longueur quand il est avec sa famille pouvait devenir maître-nageur ça paraîtrait également insensé.

Le niveau requis pour être moniteur de ski est super élevé car on la compare à un niveau de touriste. Mais, si on le compare à niveau de club, ce n'est rien d'exceptionnel.

Parcontre, la différence c'est qu'en ski on va également enseigner à un niveau très bas et souvent a des gens qui ne font aucun autre sport que le ski. C'est en ce sens que ce n'est pas très logique de faire faire du piquet comme moyen d'entrée en formation.

J'aime mieux l'idée d'avoir différent niveau de certification et d'avoir un niveau d'entrée qui n'est pas très technique mais plus pédagogique.

Ensuite lorsque la personne évolue dans la profession elle peut aller plus loin ce qui la rend compétente pour enseigner à des niveaux plus élevé.

Chaque système à ses limites, mais je trouve que ce fonctionnement est bon et c'est pourquoi j'aime le système suisse.

Je préfère le système Suisse mais je trouve qu'il manque de protection concernant les diplômes étrangers et que le taux de breveté devrait être plus elevé.

Il y a certaines dérives comme des moniteurs ayant été formé en Angleterre par le BASI qui ont un niveau vraiment excecrable et qui obtiennent facilement le droit d'exercer en Suisse.

Il y a aussi des écoles qui engagent un taux de diplômé à la limite du légal voire illégal et qui préfèrent payer des amendes tant cela rapporte plus d'avoir des personnes peu diplômé dans l'école.

Je trouve qu'il faudrait du coup plus de protection et des obligations plus fortes, mais parcontre je trouve ça bien de rendre la profession accessible à des skieurs moyens, si c'est pour enseigner à des débutants. (moyens j'entends un niveau flèche de vermeil).
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Matiouf (12/04/2025) disait:

On a beau avoir l'habitude, je suis toujours déconcerté par tes interventions ak, vis a vis des nouveaux membres qui posent des questions. Questions parfois maladroites, incomplètes, mal ficelées, voire innocentes, mais qui ont le mérite d'être et de soulever des problèmes, d'ouvrir ou fermer des portes... Il y a parfois des problèmes d'égo, de sur/sous estimation de soi qui peuvent apparaitre... et toi, tu enfonces le clou sans la moindre empathie... C'est lourd!
En l’occurrence, tu n'as pas tord sur le fond, il semble que notre ami, bien que ne pratiquant pas beaucoup, a la fibre ski, visiblement race et pas forcément la fibre de l'enseignement.
Quand il ski en libre, il pense piquets, c'est sa vision et c'est respectable, même si je ne la partage du tout. Pour moi, faire du piquet, n'est pas une finalité en soi, mais un jeux qui permet d'affiner sa technique, profitable à une pratique du ski bien plus élargie, mais on est tous différents, je respecte cette différence... Par-contre, il peut évoluer et s'ouvrir à autre chose, cette discussion peut le faire avancer (ou pas) et lui permettre de planifier et d'envisager sa pratique autrement... voire de changer de vie pour assumer cette passion montante...



Là ou plusieurs n'ont pas compris le sens de mon topic ( je reconnais qu'il y a du flou mais n'est-ce pas normal lorsqu'on n'est pas renseigné et qu'on cherche des infos ? ), je suis justement là-dessus comme tu l'as décris. Je reconnais que dans ma tête, je pense bien davantage à de la race et que j'avais toujours vu le monitorat comme une suite logique de la race ( TT + Eurotest et le reste si studieux ça passe, j'extrapole méchamment je sais...) alors que la perspective n'était pas celle là à avoir si on tend vers le monitorat ( je comprends mieux l'abandon rapide de pas mal de certains nouveaux monos en raison du manque de cette fibre). Dans tous les cas, on reste dans l'idée de skier davantage et c'est là-dessus que je veux tendre.

cgi38 (12/04/2025) disait:

Concernant le choix du matos, si ton but c’est devenir plus rapide dans un tracé, ne quitte pas tes skis de SL et Géant mais skies avec ce matos sur tout les terrains. Quand tu seras à l’aise avec tes géant dans 40cm de poudreuse ou de la neige degueu en HP, tu seras forcément plus vite dans les tracés. Perso, quand je m’entraînais pour le TT c’est ce qui m’a le plus apporté. C’est pas toujours plaisant ok mais efficace. Et parfois quand les conditions sont parfaites, tu sors les gros skis comme récompense et tu voles littéralement sur la neige 😍


Ah là encore croyance limitante et même porté par les monos + stage.
On m'a toujours dit " si jamais t'emmène des slaloms en poudreuse, tu vas te prendre des chutes de fou ne fais pas ça"
"N'emmène pas des rayons de 23 dans de la bosse, tu pourras pas les tourner et c'est pas utile)

ça serait plutôt formateur quitte à ce que la technique se dégrade ?

Et merci de l'info pour le JS.
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Manoushlight (13/04/2025) disait:

Zanza je t'ai envoyé un mp, je n'arrivais pas à lire le tiens. J'ai du temps ce matin ou demain en journée. Après je vais être bien occupé la semaine pro.

Concernant le niveau de moniteur de ski, je suis pas tout à fait d'accord, le niveau n'est en soit pas si élevé.

C'est juste que le point de comparaison n'a rien avoir avec ce qu'on a dans d'autres sports.

Si en foot ou en tennis, un type qui fait 15 fois par an du tennis avec des potes, sans jamais avoir fait de compet ou d'entraînement compétitif devait enseigner le tennis ça paraîtrait tout aussi ridicule me semble t'il.
Si un type qui nage quelques longueur quand il est avec sa famille pouvait devenir maître-nageur ça paraîtrait également insensé.

Le niveau requis pour être moniteur de ski est super élevé car on la compare à un niveau de touriste. Mais, si on le compare à niveau de club, ce n'est rien d'exceptionnel.

Parcontre, la différence c'est qu'en ski on va également enseigner à un niveau très bas et souvent a des gens qui ne font aucun autre sport que le ski. C'est en ce sens que ce n'est pas très logique de faire faire du piquet comme moyen d'entrée en formation.

J'aime mieux l'idée d'avoir différent niveau de certification et d'avoir un niveau d'entrée qui n'est pas très technique mais plus pédagogique.

Ensuite lorsque la personne évolue dans la profession elle peut aller plus loin ce qui la rend compétente pour enseigner à des niveaux plus élevé.

Chaque système à ses limites, mais je trouve que ce fonctionnement est bon et c'est pourquoi j'aime le système suisse.

Je préfère le système Suisse mais je trouve qu'il manque de protection concernant les diplômes étrangers et que le taux de breveté devrait être plus elevé.

Il y a certaines dérives comme des moniteurs ayant été formé en Angleterre par le BASI qui ont un niveau vraiment excecrable et qui obtiennent facilement le droit d'exercer en Suisse.

Il y a aussi des écoles qui engagent un taux de diplômé à la limite du légal voire illégal et qui préfèrent payer des amendes tant cela rapporte plus d'avoir des personnes peu diplômé dans l'école.

Je trouve qu'il faudrait du coup plus de protection et des obligations plus fortes, mais parcontre je trouve ça bien de rendre la profession accessible à des skieurs moyens, si c'est pour enseigner à des débutants. (moyens j'entends un niveau flèche de vermeil).


Disons que j'abuse volontairement mais pour revenir au DE de tennis, l'investissement est certainement moindre quelque soit son emplacement géographique en France et celà pour tous les aspirants là. Tu peux viser 15/2 certes tu auras besoin de moyenes financiers (entre le cordage les raquettes, les tournois, les cours) mais bien plus "abordable" que le ski La différence notoire , qui fait toute la différence, est celle-là on ne l'invente pas c'est que le monitorat c'est du niveau moyen pour un ski club qui lui a déjà des avantages de par sa fréquence de ski :)

Après j'entends qu'il faut mettre en place un gros changement pour se permettre une telle fréquence, je pense juste qu'il n'y a pas besoin d'aller dans ces extrémités là sur d'autres DE sportifs.

Je suis d'accord sur la suite mais en soit, concernant la France, n'est-ce pas pour ça que le TT + prefo te donne le droit d'enseigner jusqu'aux 3èmé etoiles justement sans que tu sois un énorme compétiteur ( 3 ans seulement il me semble) ? ( même si faut le valider le TT...),

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Zanza37 (13/04/2025) disait:

Ah là encore croyance limitante et même porté par les monos + stage.
On m'a toujours dit " si jamais t'emmène des slaloms en poudreuse, tu vas te prendre des chutes de fou ne fais pas ça"
"N'emmène pas des rayons de 23 dans de la bosse, tu pourras pas les tourner et c'est pas utile)

ça serait plutôt formateur quitte à ce que la technique se dégrade ?

Et merci de l'info pour le JS.


Ouais, je l'ai aussi écris dans la partie 3 de mon article. Mais pour moi faire que du piquet c'est un bon moyen de pas évoluer.

La poudreuse, le freestyle, les slopetricks, les bosses, le ski libre sont ultra important dans le développement technique.

Les 23m sont super en hors piste, ça porte bien et tu comprends bien comment faire le mouvement pour sortir de la poudre quand des skis type race. Cependant avoir des fats c'est bien aussi, car si tu fais des cliffs ou des sauts, c'est qd même un peu dangereux avec les skis type race.

Je précise aussi que le rayon importe assez peu dans les bosse car tu ne tourne pas par le rayon de tes skis, mais en utilisant la bosse.... c'est la bosse qui te fais tourner. Les skis droits sont super bien pour les bosses par exemple.
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Pour l’UCPA, il y a avait à l’époque (2010-2011):
- 2 semaines de prépa physique en octobre
-6 semaines de ski à tignes en novembre décembre
- passage TT décembre ou janvier
- des entraînements hebdos sur le centre d’affectation
- 2 semaines d’entraînement avant la deuxième session de TT
Voilà en gros.
Très peu de candidats sont pris à plus de 30 ans. Il y a l’aspect physique d’une part et la vie en collectivité d’autre part.

Pour le niveau du TT, c’est un constat perso, il y a des exceptions, mais globalement les ouvreurs ESF de chamois ont le niveau du TT avec une petite marge (sauf ceux avec un handicap à 0 bien entendu). Donc se présenter au TT sans rentrer très largement le chamois d’or (dans plusieurs stations avec 2 à 3s de marge) me paraît compliqué.
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Manoushlight (13/04/2025) disait:

Zanza37 (13/04/2025) disait:

Ah là encore croyance limitante et même porté par les monos + stage.
On m'a toujours dit " si jamais t'emmène des slaloms en poudreuse, tu vas te prendre des chutes de fou ne fais pas ça"
"N'emmène pas des rayons de 23 dans de la bosse, tu pourras pas les tourner et c'est pas utile)

ça serait plutôt formateur quitte à ce que la technique se dégrade ?

Et merci de l'info pour le JS.


Ouais, je l'ai aussi écris dans la partie 3 de mon article. Mais pour moi faire que du piquet c'est un bon moyen de pas évoluer.

La poudreuse, le freestyle, les slopetricks, les bosses, le ski libre sont ultra important dans le développement technique.

Les 23m sont super en hors piste, ça porte bien et tu comprends bien comment faire le mouvement pour sortir de la poudre quand des skis type race. Cependant avoir des fats c'est bien aussi, car si tu fais des cliffs ou des sauts, c'est qd même un peu dangereux avec les skis type race.

Je précise aussi que le rayon importe assez peu dans les bosse car tu ne tourne pas par le rayon de tes skis, mais en utilisant la bosse.... c'est la bosse qui te fais tourner. Les skis droits sont super bien pour les bosses par exemple.



Alors je suis pas d’accord pour le ski de bosses. C’est pas la bosse qui fait tourner les skis, mais le skieur, qui skie «  à plat » peu de prise de carres avec des skis « droits » très grands rayons.
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Pour me remettre dans le coup, cette année j’ai aussi fait 4 jours avec Teknski en janvier (météo vraiment pas top), une journée avec Flaine super ski puis j’ai fait des flèches et chamois en février mars (les rousses, Flaine, les Carroz et Puy Saint Vincent).

Ça m’a permis d’avoir mon niveau. En gros je rentre l’or sur une flèche et le vermeil (de 1 à 3 s de l’or) pour le chamois, soit 22,74 points open 🥸. Je suis en pause professionnelle (forcée), j’ai pu passer beaucoup de temps sur la neige (ça fait du bien à la tête aussi).

L’an prochain, je pense m’inscrire au club esf du grand bornand (entraînement tout les samedis matin suivi d’une flèche à 12h30) et le dimanche je ferais des courses FFS.

J’habite au pied du Jura, je suis à 10min d’un télésiège et je peux skier dès novembre en Suisse avec le Magic Pass (forfait saison qui couvre 80 stations), le grand bornand sera inclus l’an prochain, ça va être parfait.

Suivant ma situation pro, je skierais moins l’an prochain mais je vais me préparer au mieux physiquement dès que je range les skis début mai.
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ak (13/04/2025) disait:

Alors je suis pas d’accord pour le ski de bosses. C’est pas la bosse qui fait tourner les skis, mais le skieur, qui skie «  à plat » peu de prise de carres avec des skis « droits » très grands rayons.


Y a différente manière de passer les bosses et il en existe ou tu as en effet les skis à plat au sommet de la bosse. Cependant quoi qu'il en soit tu n'as pas besoin d'avoir un rayon pour tourner dans ce cas la puisque ton ski est au sommet et donc subit peut de friction et tourne tout seul.

Ce moment correspond à la diminution de la résistance dans un virage classique. Mais ce n'est pas ce qui te fait tourner.... c'est ce qui te permet de faire une rotation du ski, mais ce qui te fait tourner c'est un appui, donc un moment de résistance dans la neige. En général quand on utilise cette technique dont tu parle, la résistance s'obtient en allant chercher la partie ascendante de la prochaine bosse et c'est donc elle qui te fait tourner, dans ce cas la le rayon peut aider en effet. Mais cette technique est peut utilisée en compétition car elle fait traverser les bosse en travers de la ligne de pente, ce qui a la fois réduit la vitesse et l'efficacité, mais en plus est beaucoup complexe et à la limite de l'impossible dans des bosses de bonne hauteur et serrée.

La technique la plus courante en compétition est de viser la partie ascendante de la bosse avec l'arrière du ski en se laisser déraper ou glisser en travers. Lorsque l'arrière du ski entre en contact avec la partie ascendante de la bosse, il y a une résistance sur l'arrière du ski ce qui ralentit l'arrière. A l'inverse l'avant du ski étant dans une partie plus descendante de la bosse va subir moins de résistance que l'arrière et va donc plus vite. Du coup l'avant du ski va aller va ligne de pente... Une fois que cela à lieu le skieur traverse le sommet de la bosse le plus possible en direction de la ligne de pente et reproduit la manoeuvre sur la bosse suivante. Cette technique est pas toujours faisable en bosse naturelle car l'espacement est irrégulier et que la bosse est souvent de forme ovale. Mais c'est une technique beaucoup plus efficace et qui donne beaucoup plus de vitesse tout en contrôlant l'équilibre. Mais là aussi pas besoin de rayon pour tourner, car c'est la bosse qui crée la résistance et pas la carre.

Du coup, avoir des skis de 23m dans les bosses ça pose aucun problème qu'on utilise l'une ou l'autre technique et je dirais même que c'est plus facile à faire qu'avec des skis qui tournent trop et qui créent des tendance à reproduire ce que l'on fait en piste.

Dans toutes les lignes de bosse, c'est soit le pivot du ski à plat, soit l'utilisation des reliefs qui permettent de tourner, le rayon du ski est donc assez anecdotique et je dirais que s'il est trop bas, il donne plus tendance à vouloir tourner qu'a utiliser efficacement les reliefs.

Je crois donc que déconseiller des ski de géants sous prétexte qu'ils ne tournent pas assez dans les bosses est n'est pas un conseil pertinent ou adéquat.
Je précise que ce qui gêne le plus c'est surtout d'avoir des skis long qui sont difficile à manier quand on a pas une bonne technique de bosse.


Après, les skieurs de courses sont pas toujours exceptionnels dans les bosses, du coup ça ne me surprend pas qu'un spécialiste course puisse penser ça.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Manoushlight, 13/04/2025
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Manoushlight (13/04/2025) disait:

ak (13/04/2025) disait:

Alors je suis pas d’accord pour le ski de bosses. C’est pas la bosse qui fait tourner les skis, mais le skieur, qui skie «  à plat » peu de prise de carres avec des skis « droits » très grands rayons.


Y a différente manière de passer les bosses et il en existe ou tu as en effet les skis à plat au sommet de la bosse. Cependant quoi qu'il en soit tu n'as pas besoin d'avoir un rayon pour tourner dans ce cas la puisque ton ski est au sommet et donc subit peut de friction et tourne tout seul.

Ce moment correspond à la diminution de la résistance dans un virage classique. Mais ce n'est pas ce qui te fait tourner.... c'est ce qui te permet de faire une rotation du ski, mais ce qui te fait tourner c'est un appui, donc un moment de résistance dans la neige. En général quand on utilise cette technique dont tu parle, la résistance s'obtient en allant chercher la partie ascendante de la prochaine bosse et c'est donc elle qui te fait tourner, dans ce cas la le rayon peut aider en effet. Mais cette technique est peut utilisée en compétition car elle fait traverser les bosse en travers de la ligne de pente, ce qui a la fois réduit la vitesse et l'efficacité, mais en plus est beaucoup complexe et à la limite de l'impossible dans des bosses de bonne hauteur et serrée.

La technique la plus courante en compétition est de viser la partie ascendante de la bosse avec l'arrière du ski en se laisser déraper ou glisser en travers. Lorsque l'arrière du ski entre en contact avec la partie ascendante de la bosse, il y a une résistance sur l'arrière du ski ce qui ralentit l'arrière. A l'inverse l'avant du ski étant dans une partie plus descendante de la bosse va subir moins de résistance que l'arrière et va donc plus vite. Du coup l'avant du ski va aller va ligne de pente... Une fois que cela à lieu le skieur traverse le sommet de la bosse le plus possible en direction de la ligne de pente et reproduit la manoeuvre sur la bosse suivante. Cette technique est pas toujours faisable en bosse naturelle car l'espacement est irrégulier et que la bosse est souvent de forme ovale. Mais c'est une technique beaucoup plus efficace et qui donne beaucoup plus de vitesse tout en contrôlant l'équilibre. Mais là aussi pas besoin de rayon pour tourner, car c'est la bosse qui crée la résistance et pas la carre.

Du coup, avoir des skis de 23m dans les bosses ça pose aucun problème qu'on utilise l'une ou l'autre technique et je dirais même que c'est plus facile à faire qu'avec des skis qui tournent trop et qui créent des tendance à reproduire ce que l'on fait en piste.

Dans toutes les lignes de bosse, c'est soit le pivot du ski à plat, soit l'utilisation des reliefs qui permettent de tourner, le rayon du ski est donc assez anecdotique et je dirais que s'il est trop bas, il donne plus tendance à vouloir tourner qu'a utiliser efficacement les reliefs.

Je crois donc que déconseiller des ski de géants sous prétexte qu'ils ne tournent pas assez dans les bosses est n'est pas un conseil pertinent ou adéquat.
Je précise que ce qui gêne le plus c'est surtout d'avoir des skis long qui sont difficile à manier quand on a pas une bonne technique de bosse.


Après, les skieurs de courses sont pas toujours exceptionnels dans les bosses, du coup ça ne me surprend pas qu'un spécialiste course puisse penser ça.



c'est exactement ça. merci.
cgi38
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Je suis assez d’accord, à mon niveau je trouve même plus agréable de skier en libre et TT avec mes géant master ( 183 pour 21m) que avec les S.L. Le géant est plus sympa en conduite dérapée.
sevuyapa
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Matiouf (12/04/2025) disait:
On a beau avoir l'habitude, je suis toujours déconcerté par tes interventions ak, vis a vis des nouveaux membres qui posent des questions. Questions parfois maladroites, incomplètes, mal ficelées, voire innocentes, mais qui ont le mérite d'être et de soulever des problèmes, d'ouvrir ou fermer des portes... Il y a parfois des problèmes d'égo, de sur/sous estimation de soi qui peuvent apparaitre... et toi, tu enfonces le clou sans la moindre empathie... C'est lourd!
Pas mieux, et écrit plus poliment que j'allais le faire... Apparemment ronron a enfin lâché l'affaire, Marc semble avoir réussi à prendre un peu de recul, il ne reste plus que toi... :)
ak
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Mettre marc dans le panier ça va pas lui plaire 😀
Au fait, les portes du soleil ont déjà fermé ?
sevuyapa
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Zanza37, je ne vais pas reprendre plein de bonnes choses qui ont été écrites ici, et tu devrais prendre le/mon chemin suggéré par certains, adapter ta vie au ski et bien en profiter de cette façon. Lâche tout et déménage dans l'Arc Alpin, prend / forme toi à un boulot flexible.
Quand j'ai commencé ça vers 27 ou 28 ans je skiais 50 à 60 jours par saison essentiellement le WE en gagnant max 1,5 fois le SMIC... Puis pareil mais les bons jours que je choisissais... Aujourd'hui je fais presque toujours autant de ski, gagne beaucoup plus, la belle vie :)

Réponds à la belle invitation de Manous', c'est comme ça qu'on se crée des voies, opportunités qui ouvrent à d'autres choses...
sevuyapa
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ak (14/04/2025) disait:

Mettre marc dans le panier ça va pas lui plaire 😀
Au fait, les portes du soleil ont déjà fermé ?
Ça doit être le premier compliment que je lui ai fait sur ce forum 😅
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Alors cela dit, qi tu arrives a prendre du plaisir en skiant en sl dans 80 de peuf, tu peux prendre du plaisir partout. Juste que j'arrive pas a concevoir la première partie de la phrase, mais c'est très personnel
Calixte
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Bonjour Zanza37

Je viens de lire un peu les échanges sur ces 4 pages et saches que je partage/ai partagé une partie de tes questions récemment ;)
J'ai toujours été passionné de ski (lyonnais, 6-10j de ski par an) puis je suis allé à Grenoble pour mes études SUP (30 à 50j/an).
Cette année j'ai eu une grosse remise en question et notamment j'ai compris que mon rapport à la montagne était malsain. Au lieu de faire des choix et de prendre en main mon avenir j'ai fuis au ski ou plutôt en montagne (vu que j'y allais aussi dès que possible en été;)...

Certains ici m'ont connu lors de cette première année à Grenoble, je skiais comme un lyonnais et clairement avec trop d'égo (on retombe sur le besoin de validation). Depuis j'ai beaucoup progressé, je suis à peu près à mon niveau rêvé et ça joue dans ma remise en question. Niveau en question c'est me battre convenablement en Derby, passer de partout, propre et vite quelque soit le terrain ou la neige, passer quelques tricks plus ou moins systématiquement (back, 360...), sauter des big air en park, sauter gros en freeride etc....

J'ai eu beaucoup de chance, l'Université Grenoble Alpes permet de faire du ski en sport universitaire et pour ceux ayant un bon niveau de l'enseigner. Aujourd'hui on parle plus d'accompagnement que d'enseignement puisque le cadre légal est très borderline, mais dans les faits on m'a appris à enseigner du niveau débutant "1er jour de ski" à l'avancé "passe sur une piste noire sans appréhension". C'est ces exercices que j'ai refait moi même en libre qui m'ont énormément fait progresser cumulé à un grand nombre de sorties.
Pour l'enseignement il m'a fallu 2 ans avant de l'apprécier pour ce que c'est et éliminer toute frustration de ne pas skier pour moi, typiquement d'être au tapis débutant un jour de poudre... L'enseignement est un métier, le ski est juste une composante en plus.

Aujourd'hui je dois faire un choix :
- Aller en montagne et vivre en saisonnier ou équivalent pour skier au max
- Devenir un professionnel de la montagne (moniteur, pisteur, maintenance des remontées...)
- Travailler dans mon domaine d'études plus ou moins loin des des montagnes (grenoble/chambé etc voir lyon)
- Rejoindre ma copine dans le 37 ;)

Au final je pense m'orienter vers le choix 3, pour concilier des déplacements en touraine et en montagne selon mon temps libre et les opportunités météo.

Pour revenir à toi, je pense qu'une possibilité serait de déménager dans une ville à proximité des montagnes : Cluses, annemasse, annecy, chambéry, albertville, grenoble, gap, briançon, voiron... Ou dans les ville un peu plus lointaines mais permettant un accès journée/we que tu n'as pas actuellement : lyon, valence...

Avec un club à lyon et des sorties un peu toutes les semaines tu y gagnerais pour skier autant en limitant les sacrifices (pas de logement sur place, transport en commun bus/minibus, tarifs sur les forfaits, encadrement...). Tu peux continuer ta passion du ski mais aucune pression comme une réorientation pro.

Alors certes ça va te demander un choix/sacrifice (déménager), mais au vu de ce que tu énonces, n'est-ce pas ce que tu cherches ?
Si je reviens sur mes 4 possibilités du dessus, les réorientations sont trop "violentes" pour toi, tu n'es pas prêt. Rester dans le 37 ne te convient sans doute pas non plus sinon tu n'aurais pas autant écrit :)

Je répète des arguments déjà cités mais j'espère que j'ai été clair :)
sevuyapa
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Calixte (15/04/2025) disait:
Si je reviens sur mes 4 possibilités du dessus, [si] les réorientations sont trop "violentes" pour toi, tu n'es pas prêt.
L'option 3 est à mon avis la meilleure (la plus confortable...), mais il te faut aller plus loin avec la copine :
- tu lui demandes de venir si elle t'aime / peut faire son boulot à Gre ou dans l'Arc Alpin (probable vu le bassin d'emploi ?). Tours serait plus sympa que Gre/Chambé/Annecy ? :)
- tu changes ou en prends une 2e, qui skie un minimum et te comprenne ce sera plus simple dans le temps :) Tu es trop jeune pour t'"embêter" avec "ça"... Faire un A/R en Touraine de novembre à mai alors que ce sera évidemment le WE de poudre de plus en plus attendu, sérieux ? :D

Parce qu'entre 40 et 50 ans viendra le problème du ou des enfants, faut des bases solides pour continuer pareil, hein.
Zanza37
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Calixte (15/04/2025) disait:

Bonjour Zanza37

Je viens de lire un peu les échanges sur ces 4 pages et saches que je partage/ai partagé une partie de tes questions récemment ;)
J'ai toujours été passionné de ski (lyonnais, 6-10j de ski par an) puis je suis allé à Grenoble pour mes études SUP (30 à 50j/an).
Cette année j'ai eu une grosse remise en question et notamment j'ai compris que mon rapport à la montagne était malsain. Au lieu de faire des choix et de prendre en main mon avenir j'ai fuis au ski ou plutôt en montagne (vu que j'y allais aussi dès que possible en été;)...

Certains ici m'ont connu lors de cette première année à Grenoble, je skiais comme un lyonnais et clairement avec trop d'égo (on retombe sur le besoin de validation). Depuis j'ai beaucoup progressé, je suis à peu près à mon niveau rêvé et ça joue dans ma remise en question. Niveau en question c'est me battre convenablement en Derby, passer de partout, propre et vite quelque soit le terrain ou la neige, passer quelques tricks plus ou moins systématiquement (back, 360...), sauter des big air en park, sauter gros en freeride etc....

J'ai eu beaucoup de chance, l'Université Grenoble Alpes permet de faire du ski en sport universitaire et pour ceux ayant un bon niveau de l'enseigner. Aujourd'hui on parle plus d'accompagnement que d'enseignement puisque le cadre légal est très borderline, mais dans les faits on m'a appris à enseigner du niveau débutant "1er jour de ski" à l'avancé "passe sur une piste noire sans appréhension". C'est ces exercices que j'ai refait moi même en libre qui m'ont énormément fait progresser cumulé à un grand nombre de sorties.
Pour l'enseignement il m'a fallu 2 ans avant de l'apprécier pour ce que c'est et éliminer toute frustration de ne pas skier pour moi, typiquement d'être au tapis débutant un jour de poudre... L'enseignement est un métier, le ski est juste une composante en plus.

Aujourd'hui je dois faire un choix :
- Aller en montagne et vivre en saisonnier ou équivalent pour skier au max
- Devenir un professionnel de la montagne (moniteur, pisteur, maintenance des remontées...)
- Travailler dans mon domaine d'études plus ou moins loin des des montagnes (grenoble/chambé etc voir lyon)
- Rejoindre ma copine dans le 37 ;)

Au final je pense m'orienter vers le choix 3, pour concilier des déplacements en touraine et en montagne selon mon temps libre et les opportunités météo.

Pour revenir à toi, je pense qu'une possibilité serait de déménager dans une ville à proximité des montagnes : Cluses, annemasse, annecy, chambéry, albertville, grenoble, gap, briançon, voiron... Ou dans les ville un peu plus lointaines mais permettant un accès journée/we que tu n'as pas actuellement : lyon, valence...

Avec un club à lyon et des sorties un peu toutes les semaines tu y gagnerais pour skier autant en limitant les sacrifices (pas de logement sur place, transport en commun bus/minibus, tarifs sur les forfaits, encadrement...). Tu peux continuer ta passion du ski mais aucune pression comme une réorientation pro.

Alors certes ça va te demander un choix/sacrifice (déménager), mais au vu de ce que tu énonces, n'est-ce pas ce que tu cherches ?
Si je reviens sur mes 4 possibilités du dessus, les réorientations sont trop "violentes" pour toi, tu n'es pas prêt. Rester dans le 37 ne te convient sans doute pas non plus sinon tu n'aurais pas autant écrit :)

Je répète des arguments déjà cités mais j'espère que j'ai été clair :)



Merci du temps que tu as pris et je t'avoue que je me retrouve pas mal dans certains points que tu as abordé, et oui rester dans le 41 ( j'ai vécu dans le 37 pendant quasi 30 ans par contre :) n'est pas une option pour moi. Avec ma copine, on s'est déjà dit que le 41 ne serait que pour un court moment. Les opportunités 2026 vont décider du chemin à suivre....

Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)

sevuyapa (14/04/2025) disait:

Zanza37, je ne vais pas reprendre plein de bonnes choses qui ont été écrites ici, et tu devrais prendre le/mon chemin suggéré par certains, adapter ta vie au ski et bien en profiter de cette façon. Lâche tout et déménage dans l'Arc Alpin, prend / forme toi à un boulot flexible.
Quand j'ai commencé ça vers 27 ou 28 ans je skiais 50 à 60 jours par saison essentiellement le WE en gagnant max 1,5 fois le SMIC... Puis pareil mais les bons jours que je choisissais... Aujourd'hui je fais presque toujours autant de ski, gagne beaucoup plus, la belle vie :)

Réponds à la belle invitation de Manous', c'est comme ça qu'on se crée des voies, opportunités qui ouvrent à d'autres choses...


Eh bien écoute, j'ai potentiellement une opportunité qui peut se créer pour 2026 pour l'idaho en déménageant dans le nord de l'état et je serais très très proche de certaines stations. Pour 2025-2025, je vais augmenter ma dose de ski avec les moyens actuels ( Manoushlight m'a aussi donné des pistes ) sans prendre de décision radicale pour bouger près des alpes si 6 mois plus tard, je vais dans l'idaho ( même si certains vont dire que je suis dans le déni, mais ça n'a pas de sens logistique pour moi si ça se fait... après la question serait différente si l'idaho ne se fait pas)


cgi38 (13/04/2025) disait:

Pour l’UCPA, il y a avait à l’époque (2010-2011):
- 2 semaines de prépa physique en octobre
-6 semaines de ski à tignes en novembre décembre
- passage TT décembre ou janvier
- des entraînements hebdos sur le centre d’affectation
- 2 semaines d’entraînement avant la deuxième session de TT
Voilà en gros.
Très peu de candidats sont pris à plus de 30 ans. Il y a l’aspect physique d’une part et la vie en collectivité d’autre part.

Pour le niveau du TT, c’est un constat perso, il y a des exceptions, mais globalement les ouvreurs ESF de chamois ont le niveau du TT avec une petite marge (sauf ceux avec un handicap à 0 bien entendu). Donc se présenter au TT sans rentrer très largement le chamois d’or (dans plusieurs stations avec 2 à 3s de marge) me paraît compliqué.


Merci des infos du coup, le test d'entrée consistait en quoi pour l'UCPA ? :)
Sinon pour tes objectifs, c'est ce genre de chose qui m'interesse pas mal mais on en revient toujours à la même chose.... être dans le coin. Bon courage pour avoir le moins de points possible en open + ffs :)
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+1 l'éloignement est un lit de frustrations pour toi et pour elle et cela ne peut fonctionner que si l'un et l'autre savez que la situation est temporaire...
Personnellement pour mon foyer et mon travail j'ai sacrifié le ski j'essaie de l'assumer tous les hivers mais c'est toujours compliqué alors je m'offre quelques we et quelques semaines par an avec les enfants, mon épouse ne PEUT pas skier donc elle ne veut pas monter en station
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Zanza37 (16/04/2025) disait:


Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)



Le mot clé là dedans c'est "croyance" et franchement il y en a deux autres que tu ne mentionnes finalement jamais c'est effort et motivation.

Sans déconner si 1h30/2H de route pour aller skier te foutent la trouille je ne sais vraiment pas ce que tu fais ici !

T'as ici des mecs qui skient au we depuis ... la Bretagne et toi, 1h30, ça te fout la trouille ?!
1h30 : tu skies pas au we hein, tu skies à la journée.

Bref, je continue vraiment de me demander ce que tu fous ici.
T'attends qu'on te donne le secret pour être heureux et skier beaucoup ?
Pas de soucis : sacrifie d'autres trucs et bouge toi le cul.

Hopezishelp !
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sevuyapa (16/04/2025) disait:

Calixte (15/04/2025) disait:
Si je reviens sur mes 4 possibilités du dessus, [si] les réorientations sont trop "violentes" pour toi, tu n'es pas prêt.

L'option 3 est à mon avis la meilleure (la plus confortable...), mais il te faut aller plus loin avec la copine :
- tu lui demandes de venir si elle t'aime / peut faire son boulot à Gre ou dans l'Arc Alpin (probable vu le bassin d'emploi ?). Tours serait plus sympa que Gre/Chambé/Annecy ? :)
- tu changes ou en prends une 2e, qui skie un minimum et te comprenne ce sera plus simple dans le temps :) Tu es trop jeune pour t'"embêter" avec "ça"... Faire un A/R en Touraine de novembre à mai alors que ce sera évidemment le WE de poudre de plus en plus attendu, sérieux ? :D

Parce qu'entre 40 et 50 ans viendra le problème du ou des enfants, faut des bases solides pour continuer pareil, hein.


C'est des choix qui se font à 2, avec chacun nos contraintes et des compromis à faire. Ce qui compte c'est que chacun fasse un effort similaire ;)
olivertwist
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T'as peur que ta copine lise le post ??
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L'idée avec deux copines n'est pas déconnant..
❤️
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Ouai enfin c'est quand même plus simple d'être gay et en couple avec ton pote skieur : tu partage la passion, les fringues et le matos !

Et en plus tu peux passer ton temps à faire des blagues grossière genre : "Il où mon bâton ? => DTC ! .. oups
Rhum1
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Cochiloco (16/04/2025) disait:

Ouai enfin c'est quand même plus simple d'être gay et en couple avec ton pote skieur : tu partage la passion, les fringues et le matos !

Et en plus tu peux passer ton temps à faire des blagues grossière genre : "Il où mon bâton ? => DTC ! .. oups

encore faut il qu'il soit du même format et qu'il ne fasse pas de rando
cgi38
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« Merci des infos du coup, le test d'entrée consistait en quoi pour l'UCPA ? :) »

L’UCPA évalue plus un potentiel et des aptitudes physiques que un niveau en ski, idem pour le GRETA (dont la formation au monitorat n’existe plus).

Donc en 2010, il y avait une partie sur la neige:
- une descente libre en neige non damée avec pour consigne de changer de rythme et de mettre de la vitesse et de l’intensité
- un slalom chrono avec des petits piquets
- un gymkhana (mélange de slalom et d’éducatif)

Une partie physique:
- test du Luc léger
- une mesure de détente verticale (sur chaque pied puis pieds joints)
- des pompes
- un parcours de coordination chrono (slalom, poutre, saut, roulade, etc)

Un entretien:
- étudier le projet pro
- adaptabilité à la vie en communauté, etc

Bien entendu, ceux ayant déjà un passé de race avaient un avantage mais cela ne constituait pas la majorité des promos. En revanche tous avaient un bon potentiel en matière de physique (vitesse, coordination, proprioception, endurance et puissance) et mental (engagement). Avec ses qualités physiques (que l’on peut améliorer avec l’entraînement),de la motivation et de l’engagement, normalement ça passe pour réussir le DE (et aller vite sur des skis).

J’ai le souvenir d’un gars de 20 ans, ancien gymnaste de haut niveau en junior, freestyler qui lors de son premier passage dans les piquets allaient plus vite que moi après une saison. Il a de mémoire rentré le TT lors de son premier passage de plus de 2s et idem pour le reste. La course ne l’intéressait pas, il a probablement jamais refait de piquets de sa vie 😅.

A côté de ça j’ai un pote de 40 ans (ancien UCPA et GRETA )qui lui n’a jamais cessé de s’entraîner et va passer le TT tout les ans en plus de ces courses FFS. Comme moi, aucune prédisposition physique pour ce sport. Le gars vit à Lyon et s’entraîne tout les we et vacances dans le vercors (il bosse dans le périscolaire). Un vrai passionné qui a poncé tout les stades.

Les deux m’impressionnent tout autant. Le premier pour le talent brut et mon pote par sa passion et son envie de se faire plaisir et d’aller viiiite. L’avantage en vieillissant c’est qu’il y a moins de concurrence, le bougre arrive à ramener des breloques maintenant 😅
Message modifié 1 fois. Dernière modification par cgi38, 16/04/2025
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aegir_98 (16/04/2025) disait:

Zanza37 (16/04/2025) disait:


Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)



Le mot clé là dedans c'est "croyance" et franchement il y en a deux autres que tu ne mentionnes finalement jamais c'est effort et motivation.

Sans déconner si 1h30/2H de route pour aller skier te foutent la trouille je ne sais vraiment pas ce que tu fais ici !

T'as ici des mecs qui skient au we depuis ... la Bretagne et toi, 1h30, ça te fout la trouille ?!
1h30 : tu skies pas au we hein, tu skies à la journée.

Bref, je continue vraiment de me demander ce que tu fous ici.
T'attends qu'on te donne le secret pour être heureux et skier beaucoup ?
Pas de soucis : sacrifie d'autres trucs et bouge toi le cul.

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Nan mais à ce rythme-là, il va se retrouver à faire du vélo sous la flotte un we de late peuf !
Tristesse….😅
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Cochiloco (16/04/2025) disait:

Ouai enfin c'est quand même plus simple d'être gay et en couple avec ton pote skieur : tu partage la passion, les fringues et le matos !

Et en plus tu peux passer ton temps à faire des blagues grossière genre : "Il où mon bâton ? => DTC ! .. oups



Je suis hetero et en couple avec ma pote skieuse.
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aegir_98 (16/04/2025) disait:

Zanza37 (16/04/2025) disait:


Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)



Le mot clé là dedans c'est "croyance" et franchement il y en a deux autres que tu ne mentionnes finalement jamais c'est effort et motivation.

Sans déconner si 1h30/2H de route pour aller skier te foutent la trouille je ne sais vraiment pas ce que tu fais ici !

T'as ici des mecs qui skient au we depuis ... la Bretagne et toi, 1h30, ça te fout la trouille ?!
1h30 : tu skies pas au we hein, tu skies à la journée.

Bref, je continue vraiment de me demander ce que tu fous ici.
T'attends qu'on te donne le secret pour être heureux et skier beaucoup ?
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T’es trop méchant toi… que fait la modération ?
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Raimundo (16/04/2025) disait:

aegir_98 (16/04/2025) disait:

Zanza37 (16/04/2025) disait:


Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)



Le mot clé là dedans c'est "croyance" et franchement il y en a deux autres que tu ne mentionnes finalement jamais c'est effort et motivation.

Sans déconner si 1h30/2H de route pour aller skier te foutent la trouille je ne sais vraiment pas ce que tu fais ici !

T'as ici des mecs qui skient au we depuis ... la Bretagne et toi, 1h30, ça te fout la trouille ?!
1h30 : tu skies pas au we hein, tu skies à la journée.

Bref, je continue vraiment de me demander ce que tu fous ici.
T'attends qu'on te donne le secret pour être heureux et skier beaucoup ?
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Nan mais à ce rythme-là, il va se retrouver à faire du vélo sous la flotte un we de late peuf !
Tristesse….😅



:D
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ak (16/04/2025) disait:

Cochiloco (16/04/2025) disait:

Ouai enfin c'est quand même plus simple d'être gay et en couple avec ton pote skieur : tu partage la passion, les fringues et le matos !

Et en plus tu peux passer ton temps à faire des blagues grossière genre : "Il où mon bâton ? => DTC ! .. oups



Je suis hetero et en couple avec ma pote skieuse.

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aegir_98 (16/04/2025) disait:

Zanza37 (16/04/2025) disait:


Là encore, croyances limitantes sur Lyon ou d'autres villes à distance des pistes ( disons les villes ou tu as 1h30/2h de route ) ou je me disais que les gens ne pouvaient pas se permettre nécessairement d'aller skier les week ends et que ça revenait limite au même qu'un mec de la plaine qui skie peu de jours dans l'année alors qu'il doit justement y avoir des ski clubs qui simplifient tout ça ( merci pour l'astuce)



Le mot clé là dedans c'est "croyance" et franchement il y en a deux autres que tu ne mentionnes finalement jamais c'est effort et motivation.

Sans déconner si 1h30/2H de route pour aller skier te foutent la trouille je ne sais vraiment pas ce que tu fais ici !

T'as ici des mecs qui skient au we depuis ... la Bretagne et toi, 1h30, ça te fout la trouille ?!
1h30 : tu skies pas au we hein, tu skies à la journée.

Bref, je continue vraiment de me demander ce que tu fous ici.
T'attends qu'on te donne le secret pour être heureux et skier beaucoup ?
Pas de soucis : sacrifie d'autres trucs et bouge toi le cul.

Hopezishelp !


C'est lassant mais bon merci de la réponse quand même. Je n'attends pas spécialement qu'on me donne le "secret" comme tu dis mais là où certains n'ont pas été dans le jugement et ont tout simplement partagé leur expérience et tout simplement des astuces, je n'ai eu que des poncifs me ramenant à la motivation de faire du ski ou non et de mettre en place ce qu'il faut pour parvenir à ce but...

Un peu la même chose que de dire à un grand stressé de ne pas stresser, pour faire une analogie pourrave :)

Je ne dis pas que ça me fout la trouille mais que ça occasionne des changements plus importants que prévu si je devais mettre ça en projet.

C'est super.... mais inutile en fait ! Okay, il faut de la motivation, beaucoup même( chose que j'ai probablement sous-estimé notamment par la difficulé du TT vu mon parcours actuel ) mais par quels moyens le mettre en place ? Certains, via leur expériences, y ont apporté des astuces auxquelles je n'avais tout simplement pas songé ( les ski clubs de plaine peuvent te paraitre evidents mais ça ne l'est pas pour moi), la Suisse avec des formations via le JS ( je ne connaissais pas), la partie sur les skis de 23 de rayons que je peux utiliser même sur du terrain moins " adapté" tout pareil, l'UCPA,...
Shoei
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dans ton profil le top c'est l'UCPA afin de compenser le manque de volume mais pour être pris post 30 ans t'as intérêt à être une machine physique.
Et puis faut supporter d'être en pension complète avec des gamins de 18 ans, quoi.
Zanza37
Zanza37

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Shoei (16/04/2025) disait:

dans ton profil le top c'est l'UCPA afin de compenser le manque de volume mais pour être pris post 30 ans t'as intérêt à être une machine physique.
Et puis faut supporter d'être en pension complète avec des gamins de 18 ans, quoi.


Je vais rejoindre mes détracteurs sur ce point mais là j'hésite pas à faire ce qu'il faut dans ce genre de cas, j'ai plusieurs fois des colocs avec des 18/20 ans à la plagne en tek'n ski et ça se fait, c'est pas l'idéal évidemment mais bon c'est un moindre mal :)

Niveau physique, j'ai aucune idée des attentes "précises" en prérequis même si CGI a expliqué le contenu des tests( merci encore de ton long développement :) ) mais je m'entraine de manière plutôt complète vraiment en tant "qu'athlète hybride"( prepa Hyrox et autre objectifs en tout genre selon les périodes), avec du foncier et de l'intensité de course avec de la norvégienne, de l'entrainement en resistance à la salle . Le seul point d'inquiétude serait sur ma jambe gauche ou ma détente verticale a pris un coup certain depuis mon double croisé ( 3 opérations) et ça se traduit aussi sur la piste, là ou mes pieds gauche sont légèrement en-dessous de mes pieds droits ou c'est plus limpide et direct sur la carre mais apparemment ça serait un manque de confiance ( faut que j'exagère davantage mon engagement selon les différents monos/coachs )car je suis supposé être rétabli à 100% sur ce type d'appuis mais je ne le suis certainement pas sur les sauts jambe gauche.

Après cette solution c'est du 5/6 mois donc là on parle d'un changement de carrière quasi obligatoire ( avant qu'on me tombe dessus, oui je sais qu'il faut être motivé et prêt à changer de carrière parfois....)
Shoei
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En gros à l'UCPA ils prennent des profils qu'ils estiment pouvoir amener au niveau du test en une à deux saisons. Si tu arrives aux bilans de sélection post 30 ans, c'est bien d'avoir un bon luc léger et de te démarquer des autres en restant le plus longtemps possible sur l'exercice.
Pour le ski, selon où tu passes le bilan c'est soit glace soit soupe, et le tri se fait déjà sur le matériel : pour avoir une bonne note sur les exos il te faut un ski de slalom.
Pour l'UCPA, ce n'est pas seulement être en coloc comme dans un appart : Tu vis à 4 par chambres sur tout le temps de formation, tu manges en self, tu as des temps de sport imposés après t'être coltiné une journée entière de slalom 5j/7, des "réveils musculaires" où tu sors dehors en groupe à 7h30 du mat pour aller faire de la proprioception du dimanche sur des rebords de trottoirs avant d'aller engloutir ton petit dej eco+ puis aller pointer à la queue du funi de Tignes. Il y a beaucoup de monde et c'est assez jeune, donc j'en déduis que les formateurs se la jouent un peu service militaire édulcoré pour canaliser tout ce beau monde, mais ça peut être chiant quand t'es dans ton milieu de vingtaine bien tassé.
Ensuite, passé l'entrainement automnal tu fais des voeux d'affectation de centre UCPA en expliquant tes motivations, et par une procession secrète autour d'une table ronde tu es envoyé dans l'un des cinq centres choisis, un peu selon ton profil (Saint-Lary à l'autre bout du monde pour punir ceux qui ont trop fait les marioles le soir pendant la formation).

Là c'est un peu la roulette, il y a des centres absolument excellents, avec de super directeurs techniques, une ambiance superbe, une volonté réelle de former et entrainer les jeunes, avec de très bons résultats. Et d'autres centres, comme autrefois les Arcs jusqu'à il y a encore pas si longtemps, qui étaient des centres au bord de la mutinerie en interne et où les jeunes se faisaient conseiller d'aller slalomer entre les sapins "parce que c'est pareil que le slalom ahah".

Il y a eu, parait-il, un grand coup de pied dans la fourmilière et ça s'est pas mal amélioré, l'accent est davantage mis sur la formation des jeunes une fois sur centre, et moins sur un côté esclave shop/plonge.

Donc voilà, tout n'est pas noir ou blanc, mais pour un profil comme le tien il est évident que l'UCPA est un must-have, permettant d'allier gros volume (parfois trop) ET payé à skier par ton chômage.
cgi38
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Shoei (16/04/2025) disait:

En gros à l'UCPA ils prennent des profils qu'ils estiment pouvoir amener au niveau du test en une à deux saisons. Si tu arrives aux bilans de sélection post 30 ans, c'est bien d'avoir un bon luc léger et de te démarquer des autres en restant le plus longtemps possible sur l'exercice.
Pour le ski, selon où tu passes le bilan c'est soit glace soit soupe, et le tri se fait déjà sur le matériel : pour avoir une bonne note sur les exos il te faut un ski de slalom.
Pour l'UCPA, ce n'est pas seulement être en coloc comme dans un appart : Tu vis à 4 par chambres sur tout le temps de formation, tu manges en self, tu as des temps de sport imposés après t'être coltiné une journée entière de slalom 5j/7, des "réveils musculaires" où tu sors dehors en groupe à 7h30 du mat pour aller faire de la proprioception du dimanche sur des rebords de trottoirs avant d'aller engloutir ton petit dej eco+ puis aller pointer à la queue du funi de Tignes. Il y a beaucoup de monde et c'est assez jeune, donc j'en déduis que les formateurs se la jouent un peu service militaire édulcoré pour canaliser tout ce beau monde, mais ça peut être chiant quand t'es dans ton milieu de vingtaine bien tassé.
Ensuite, passé l'entrainement automnal tu fais des voeux d'affectation de centre UCPA en expliquant tes motivations, et par une procession secrète autour d'une table ronde tu es envoyé dans l'un des cinq centres choisis, un peu selon ton profil (Saint-Lary à l'autre bout du monde pour punir ceux qui ont trop fait les marioles le soir pendant la formation).

Là c'est un peu la roulette, il y a des centres absolument excellents, avec de super directeurs techniques, une ambiance superbe, une volonté réelle de former et entrainer les jeunes, avec de très bons résultats. Et d'autres centres, comme autrefois les Arcs jusqu'à il y a encore pas si longtemps, qui étaient des centres au bord de la mutinerie en interne et où les jeunes se faisaient conseiller d'aller slalomer entre les sapins "parce que c'est pareil que le slalom ahah".

Il y a eu, parait-il, un grand coup de pied dans la fourmilière et ça s'est pas mal amélioré, l'accent est davantage mis sur la formation des jeunes une fois sur centre, et moins sur un côté esclave shop/plonge.

Donc voilà, tout n'est pas noir ou blanc, mais pour un profil comme le tien il est évident que l'UCPA est un must-have, permettant d'allier gros volume (parfois trop) ET payé à skier par ton chômage.


C'est un bon résumé. J'ai été affecté à la Norma puis Valcenis (et pour l'entrainement je suis passé par Chamonix, Flaine, Vars, Les Orres, Les Deux Alpes, Les Contamines, tu vois du pays et ça c'est cool) des centres avec des moniteurs chef qui proposaient de l'entrainement. A vrai dire sur centre, c'est plus du maintien. J'ai perso jamais eu la sensation d'être exploité, bien au contraire. Le niveau s'acquiert lors des stages intensifs (avant saison puis, 15j avant chaque passage de TT). Je ne sais pas si le glacier de Tignes permet encore d'accueillir tout ce beau monde dès début novembre.

C'est pas l'armée non plus et durant mes deux saisons, pas grand monde rechignait à s'entrainer, mais c'était il y a plus de 10 ans déjà. la mentalité de la jeunesse a peut être changé.
Il y aussi d'autres alternatives mais cela coutera plus cher (le PAF, CQFRK).
Mais on en revient au point de départ, à savoir ta motivation à enseigner. Des profils comme le tien j'en ai vu réussir (bien installé professionnellement, en couple, manque que le SUV avec le gosse et le chien, loin des montages), par contre, ils ont tout plaqué et exercent l'été dans les sports d'eau ou le VTT.

C'est notamment pour ça que j'ai pas trop de regret d'avoir échoué. J'ai kiffé ces trois années mais je me serais pas vu mener cette vie là à long terme. Il y a que le ski et la moto qui m'intéresse. J'ai acquis une bonne base, j'ai à peu près compris le ski et surtout j'ai gardé cette passion, l'envie d'apprendre et d'essayer de progresser en vitesse malgré les années qui passent.

Ma bienveillance m'incite à te pousser là dedans car merde on a que une vie quoi, mais sache qu'il te reste pas non plus des années pour te décider.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par cgi38, 16/04/2025
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zanza, genre mutant, disait:

là ou mes pieds gauche sont légèrement en-dessous de mes pieds droits
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il voulait parler de ressort......(vertical dans ce cas)
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Humour de répétition québécois ? :P
Tu dois pouvoir mieux faire dans tes ressorts comiques ...
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bah....de retour en france, sous la flotte, faut bien reprendre son train-train. et puis, tu l'as cherche, a force de rechercher le dahut, tu pensais l'avoir trouve, je ne voulais pas te desillusionner....tout de go.
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Shoei (16/04/2025) disait:

En gros à l'UCPA ils prennent des profils qu'ils estiment pouvoir amener au niveau du test en une à deux saisons. Si tu arrives aux bilans de sélection post 30 ans, c'est bien d'avoir un bon luc léger et de te démarquer des autres en restant le plus longtemps possible sur l'exercice.
Pour le ski, selon où tu passes le bilan c'est soit glace soit soupe, et le tri se fait déjà sur le matériel : pour avoir une bonne note sur les exos il te faut un ski de slalom.
Pour l'UCPA, ce n'est pas seulement être en coloc comme dans un appart : Tu vis à 4 par chambres sur tout le temps de formation, tu manges en self, tu as des temps de sport imposés après t'être coltiné une journée entière de slalom 5j/7, des "réveils musculaires" où tu sors dehors en groupe à 7h30 du mat pour aller faire de la proprioception du dimanche sur des rebords de trottoirs avant d'aller engloutir ton petit dej eco+ puis aller pointer à la queue du funi de Tignes. Il y a beaucoup de monde et c'est assez jeune, donc j'en déduis que les formateurs se la jouent un peu service militaire édulcoré pour canaliser tout ce beau monde, mais ça peut être chiant quand t'es dans ton milieu de vingtaine bien tassé.
Ensuite, passé l'entrainement automnal tu fais des voeux d'affectation de centre UCPA en expliquant tes motivations, et par une procession secrète autour d'une table ronde tu es envoyé dans l'un des cinq centres choisis, un peu selon ton profil (Saint-Lary à l'autre bout du monde pour punir ceux qui ont trop fait les marioles le soir pendant la formation).

Là c'est un peu la roulette, il y a des centres absolument excellents, avec de super directeurs techniques, une ambiance superbe, une volonté réelle de former et entrainer les jeunes, avec de très bons résultats. Et d'autres centres, comme autrefois les Arcs jusqu'à il y a encore pas si longtemps, qui étaient des centres au bord de la mutinerie en interne et où les jeunes se faisaient conseiller d'aller slalomer entre les sapins "parce que c'est pareil que le slalom ahah".

Il y a eu, parait-il, un grand coup de pied dans la fourmilière et ça s'est pas mal amélioré, l'accent est davantage mis sur la formation des jeunes une fois sur centre, et moins sur un côté esclave shop/plonge.

Donc voilà, tout n'est pas noir ou blanc, mais pour un profil comme le tien il est évident que l'UCPA est un must-have, permettant d'allier gros volume (parfois trop) ET payé à skier par ton chômage.


Interessant ce que tu dis, comme je ne suis pas passé par l'UCPA et que j'ai beaucoup appris seul j'ai juste eu beaucoup beaucoup d'échos.

Mais je ne savais pas qu'il y avait de telle différences dans l'affectation et le centre qui allait t'entraîner. Tu parles au passé n'es tu plus à l'UCPA?
Moi j'ai toujours été plus ou moins éloigné de l'UCPA car j'ai fais qu'une saison en France et venant de Belgique, je ne connaissais pas vraiment l'UCPA. Par contre, j'ai rencontré à l'époque un des coachs de l'UCPA et ça m'avait l'air vraiment super bien comme système.

Par ailleurs je les trouvais plus malins et plus complet que d'autres orga qui font juste piquet piquet piquet, mais qui ne forment pas de bons skieurs avant tout.

Comme CGI l'a dit, un freestyleur ayant zero xp en course a cartonné son TT en peu de temps. J'ai vus pour ma part un skieur de bosse + freestyle cartonner son TT après 1 semaine d'entraînement en slalom.
Pour finir je me suis entraîné avec deux gars qui ont été à haut niveau en ski freestyle (un en slopestyle, l'autre en halfpipe) et c'était des machines en courses. Sur les départ, le spécialiste halfpipe a très vite été largement le meilleur en départ et arrivait à faire des meilleurs départs que des types de coupe d'Europe.
Je connais aussi un gars qui a participé au freeride worldtour section jeune quand il avait 16 ans. Il n'avait aucune expérience en course, mais à son premier jour de géant il avait déjà un niveau supérieur à celui qu'il faut pour réussir son l'Eurotest.
Du coup, pour moi manger du piquet du piquet sans jamais toucher au reste ça me semble une mauvaise stratégie, j'ai encore des tas d'exemples de ce type. Pour moi il faut être un excellent skieur le plus complet possible (piste, freeride, freestyle) puis passer 2 à 4 sem par saison à s’entraîner en tracé. Et pendant ces semaines il faut faire 95% de trajectoire et de tactique de transition. Selon moi, il faut pas que la technique soit un frein à la tactique, car lorsque ces le cas les bonnes trajectoires ne sont pas possible à faire et les ajustements également.

Je ne suis pas sur, mais il me semble que l'approche de l'UCPA est de cet ordre, des périodes intensives de courses, mais plutôt une approche générale du ski le reste du temps.

Sinon Zanza y a une énorme différence entre faire 1sem en coloc à l'arrache et quand ça devient ta vie et ton quotidien et que tout les soir y a un de tes colocs qui rentre bourré, un autre qui ronfle etc. 1 sem ça passe, mais ça n'a rien avoir avec une saison entière. Pour ma part je sais qu'aujourd'hui j'aurais du mal à accepter de faire une saison entière de la sorte.
cgi38
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L’UCPA c’est exactement ça, ça forme des skieurs complets à l’aise et rapide sur tout les terrains (idem au feu GRETA), dès le début de la formation on fait également du snowboard. Bref, la base logique pour prétendre venir à bout du DE. Il y a pas de cours freestyle mais beaucoup des élèves le pratique une fois sur le centre d’affectation, ceux ci réussissent assez facilement le TT (niveau engagement et proprio il y’a pas beaucoup mieux).

Il y a même un stage montagne après le TT en mars à Chamonix (ski de rando et HP), là ceux ayant bouffé que du piquet dans leur parcours de skieurs étaient moins à la fête. J’avais adoré, en mars 2012 on avait été encadré par Patrice Priez, une pointure, disparu dans l’avalanche du Manaslu en septembre de la même année. Une année noire pour l’UCPA avec l’accident dramatique de Tignes 2 mois plus tard. Les stagiaires ont passés leur TT le matin avant de se rendre aux obsèques de leur jeune collègue l’après midi. Mentalement, ça te forge aussi…

Bref, pour moi qui venait pas du milieu, une excellente école de la vie quand on a moins de 30 piges. Car devenir professionnel de la montagne c’est aussi se confronter à ces moments difficiles un jour ou l’autre.
scream
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joli projet.. tout a été dit, mais je vais simplement ajouter un élément moins technique en lien avec la motivation qui rapproche un cas perso du projet de zanza37. On ne devient pas forcement moniteur à 30 ou 35 ans par passion de l'enseignement du ski. Ce genre de projet peut être simplement l'aboutissement d'une passion du ski où l'objectif de devenir moniteur prédomine celui d'enseigner, c'est un peu comme un graal ( un statut qui valide un niveau ). Si zanza37, tu as cette approche alors tu pourras la mener en parallèle de ta vie professionnelle et familliale. Cela peut se faire sans trop de difficulté, il faut juste quelques pre-requis : une motivation à toute épreuve, une curiosité extrême pour le ski, habiter à proximité immédiate des stations qui ont un bon outil de travail pour progesser ( grosse ESF, des stades de slalom facilement disponibles, un ski club reconnu et qui a du poids dans la vie locale ), être entouré des bonnes personnes qui te soutiennent dans ton projet ( notamment ta famille , tes enfants .. et par la suite les moniteurs de l’école de ski à laquelle tu seras rattaché ), avoir un boulot 'civil' et une organisation familiale qui te permette de liberer du temps ( sur les moments critiques : stages, enseignement pendant les vacances de fevrier / noel )...
Ensuite pour la technique, j'aurais juste un conseil au vu de ton experience : tu as deja fait quelques stages de geant, c'est bien , on peut penser que ca t'a permis de poser quelques bases .. Maintnenant ce qu'il faut faire, c'est bouffer des kilometres de ski.. toutes neiges, toutes conditions, toutes météos en ayant en permanence en tête la motivation de bien skier, de valoriser les conseils que tu as déjà reçu. En parallèle, de çà, tu bosses le slalom en support avec un club FFS qui accepte les adultes ( dans les groupes GP c'est possible ) , tu fais des departs en course pour apprendre à gérer la pression, le chrono, te confronter aux autres, au dossard, à une piste que tu ne connais pas. Si tu n'as pas la possibilité d'aller directement dans un club, passe par le club ESF... C'est bien au debut pour poser les bases meme si ca pose assez vite ces limites...
Par contre, oublie d'aller aux US pour te former si tu n'es pas sans limites de budget ... En France, en étant sur place, les couts restent raisonnables si tu as un bon boulot à coté.. Aux USA, les adhésions aux skiclubs de qualité se comptent rapidement en plusieurs milliers de $.
Pour le materiel, commence avec des Masters GS et SL ... Puis rapidement, passe sur des FIS-SL quand tu auras des premieres bases solides techniquement. Ca change vraiment ta facon de skier et tu progresseras plus vite, mais il ne les faut pas trop tot.. Pour le budget, ca se trouve facilement sur le BC.
Et pour la suite, n'oublie pas qu'il faudra passer des semaines et des semaines à l'ENSA... bouffer de la péda, devenir un pro du snowboard, avoir des bases en ski de rando, et capable de mener un groupe en hors-piste ... Sortir deux DVA en 7'... Tout çà apres avoir valider ton TT, ton eurotest, ton bankslalom... Bref, c'est plus qu'une simple croix dans une liste, c'est vraiment un projet de vie.. Edit, l'exemple qui m'inspire sur ce post à commencé durant ces années d'etude grenobloise, c'etait il y a presque 20 ans ... et ca devrait aboutir dans quelques mois. Alors vas-y, si tu aimes le ski .. tu y arriveras.
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Non je suis rentré moniteur à l'ESF d'emblée après réussite du test, mais parce que je n'étais déjà plus à l'UCPA en formation depuis un moment. J'y ai fais deux années plutôt infructueuses, sans réelle progression. Puis j'ai été accepté dans un petit club émérite de Haute-Maurienne avec un coach exceptionnel à sa tête, un passionné, et c'est là que j'ai recommencé à bâtir les fondations qui m'ont plus tard permis de décrocher le TT.

Je rejoins ta remarque sur les freestylers et consorts. Une qualité-clé pour le ski et les épreuves du DE c'est l'engagement. A quelques exceptions près, ceux qui étaient forts en freestyle ne rechignaient pas à se balancer full gaz dans les portes même quand la pente/la neige faisait peur, et c'est un gros vecteur de progrès qui en a fait réussir plus d'un au TT assez rapidement.
De mon côté, j'étais connu aux retours vidéos comme l'apprenti skieur qui est "joli à voir", "c'est posé", "ta ligne d'épaule bouge pas c'est propre" mais qui va mettre du pivot à la première cassure de pente venue et qui va se mettre à cul quand ça accélère un peu. J'ai toujours été un skieur très prudent dans mes années-touriste et il a fallu apprendre à devenir plus kamikaze, plus agressif, jusqu'à finalement débloquer des paliers et vraiment prendre du plaisir. Du coup, mes niveaux en slalom/géant et en libre/HP sont montés progressivement en parallèle.

En tout cas, c'est certain que l'UCPA c'est vraiment dans le haut du panier en terme de formule. Mais ça ne convient pas à tout le monde et il faut aussi avoir la maturité et le recul nécessaire pour réussir à rentrer dans le moule, c'est pour ça que j'ai voulu nuancer un peu.
On est un paquet en formation, il y a des coaches plus ou moins bons, le rythme de formation est effréné et le volume énorme (et fatigant) ; si tu te sens largué et que tu commences à rentrer dans un palier de stagnation, il faut impérativement être moteur et aller demander un avis perso aux coaches.

Pour raconter brièvement, tu es placé par groupes de niveau (sans qu'ils te le disent vraiment comme ça mais c'est clairement des groupes de niveau) et chaque semaine a son lot de chronos, de petits GP entre apprentis et de tests blancs. Et donc tu es sans cesse mesuré aux autres, d'une certaine façon.
Le reste du temps, tu construis ton ski sur de l'entrainement classique, avec retour d'un coach en haut ou en bas du tracé. Et certains sont bien meilleurs que d'autres. D'ailleurs, avec toute la logistique qu'impose le nombre d'apprentis, tu ne fais pas tant de manches que ça les demi-journées d'entrainement, alors quand on te dit "désolé j'ai pas vu, continue comme ça" ça peut faire un peu chier.

Pour mon expérience perso, j'ai souvent eu le droit en entrainement à des phrases type "ah j'ai vraiment kiffé ce que tu m'as fais là", "c'est bien, fais un peu plus X si tu peux, mais sinon c'est bien", "waw tu m'as fais six portes world cup sur les 6 premières là", des trucs dans le genre, et derrière au test blanc je prenais 3 perles. En deux saisons de formation à l'UCPA je n'ai pas allumé du vert sur le excel des tests blancs une seule fois.
J'ai donc commencé à être particulièrement frustré, et dans l'incompréhension. Et de redouter ces épreuves, qui étaient un jeu à la base. On devait également chaque matin remplir un petit questionnaire en ligne où on explicitait en une phrase simple notre objectif technique du jour. Idée intéressante, mais j'avais aucune idée de l'axe de progression concret le plus rapide pour me faire sauter le prochain palier, donc je mettais des trucs bateaux et évidents. J'étais paumé. Et au lieu d'aller demander concrètement (par timidité ? aucune idée) à un AUTRE coach que ceux que j'avais, je restais dans ma bulle et j'ai passé pas mal de soirées à picoler et à attendre le jour suivant, en me levant avec la flemme immense et le manque clair de motivation de l'instant T.
Puis des semaines sur centre pas forcément géniales et pas forcément avec les bonnes personnes, pendant que tous les copains s'éclataient et progressaient à mort dans leurs centres respectifs. On se retrouvait ensuite à Valloire pour deux semaines de forma slalom pour ceux qui allaient à la deuxième session, et j'étais effaré de voir le gap de niveau et d'aisance de mes camarades avec la fois où je les avait quitté avant de partir sur centre. Leur ski était méconnaissable, et plein ont rentré le TT à cette fameuse deuxième session sous la pluie de Super Besse.

ça me permet aussi de rebondir en disant que l'espoir et la volonté c'est quand même un truc assez puissant : J'ai fais ces deux années infructueuses, je me suis violemment blessé au bras, j'ai passé un été au RSA au fond du trou pendant que mes anciens camarades étaient déjà moniteurs et en train de s'éclater à la belle saison, j'ai redéménagé deux fois, je m'entrainais sans UCPA donc boulot l'hiver + petites demi-journées de slalom à droite à gauche, jusqu'à finalement rentrer le TT première manche sur une session assez ardue (8 pris sur deux manches) par un beau jour de mars, à l'Alpe d'Huez.

Donc rien n'est impossible mais il faut muscler son jeu.
Calixte
Calixte
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Shoei j'adore ce que tu racontes (ici tout comme tes interventions plus troll ailleurs) et étonnamment tu est un des membres actifs les plus anonymes du forum. A l'occasion si tu veux skier ou partager une bière n'hésites pas à me faire signe, t'as l'air vraiment sympa ;)