Test Rossignol Sin 7 2015

Profil de testeuse: Ancienne skieuse de club (9 ans préférence pour le slalom spécial). Je ski depuis l'hiver 2012 sur des freeride double rocker en plus de 100 au patin et plus récemment en rando light pour la pente raide.

Ce test fait partie d’un ensemble de test (Adix 5, Adix 7, Absolut Joy, Quest 85, Samurai, Twin tricks, Sin7) effectué lors d’un test pré saison alors que je travaillé en étudiant chez Décathlon. Je ne travaille plus chez eux et vous rend donc un avis honnête et désintéressé sur ces skis.

Soyons franc, l’existence de ce ski reste une énigme. Situé en gamme en dessous du décrié/adulé/pas si mauvais Soul 7, ce Sin 7 est bien triste à utiliser. Vraiment très souple, le renvois s’en trouve gravement affecté et donne un ski pataud, sans vie. Si l’accroche et la maniabilité reste malgré tout au rendez-vous, les vibrations importante à la moindre prise de vitesse en font un ski bien peu sécurisant. On se retrouve donc avec un ski qui sur piste n’est pas franchement recommandable.

Mais en hors-piste ? Et bien il ne s’en sort pas beaucoup mieux. Ça faible largeur au patin amène une flottaison limitée, la spatule déjauge bien mais la souplesse importante donne rapidement l’impression d’enfourcher.

Cet ensemble de caractéristique en fait un ski peu recommandable pour les débutants. Si il pardonne beaucoup il ne permet pas réellement de progresser ni de se sentir en confiance dès que la situation se complique. C’est pourquoi il semble plus intéressant de migrer vers un Soul 7

Malgré tous ces désavantages on remarquera malgré tout le poids contenu du ski, ce qui en fait une bonne solution pour la randonnée, si on est prêt à s’affranchir de l’ensemble des limitations précédemment citées.