PARIS (AFP) - La direction de la SNCF a annoncé mercredi qu'une "action coordonnée de sabotage" avait eu lieu sur quatre lignes à grande vitesse (TGV) des réseaux Est, Atlantique, Nord et Sud-Est, "destinée à contrer la reprise observée des trafics", la CGT condamnant vivement toute "exaction".
Ces actions entraînaient une à trois heures de retard pour les TGV mercredi matin, sauf pour la ligne Est, moins touchée, avec en fin de matinée une dizaine de minutes de retard. La SNCF a indiqué qu'elle s'attendait à encore une heure de retard dans l'après-midi sur les lignes les plus touchées.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a qualifié ces actes d'"exactions graves et condamnables", refusant toutefois d'utiliser le terme de sabotage. Les responsables de la CGT, Bernard Thibault et Didier Le Reste (cheminots), ont également condamné ces actions.
La SNCF, qui a porté plainte, a évoqué dans un communiqué "plusieurs exactions" qui "ont eu lieu au même moment sur le réseau".
Sur la ligne à grande vitesse (LGV) Atlantique, "un incendie très important d'artères de câbles au kilomètre 108 a endommagé sur 30 km le réseau de signalisation", a expliqué l'entreprise, soulignant qu'"aucun train ne peut circuler" et que "les TGV sont détournés par les lignes classiques".
Sur les LGV Nord et Sud-Est, "la fermeture volontaire de commutateurs de signalisation crée des incidents de signalisation, tandis que d'autres incendies ponctuels de câbles ont été signalés".
Sur la LGV Est, "un incendie volontaire d'artères de câbles empêche la circulation normale des trains depuis 06H10". "Les trains circulent au ralenti", a précisé la SNCF.
Lors d'un point de presse, la directrice des Grandes Lignes SNCF, Mireille Faugère, a précisé que "des personnes" étaient "entrées avec des chiffons enflammés" dans des postes d'aiguillage. La SNCF a constaté "des grillages sectionnés" aux abords des sites touchés et parfois, les câbles ont été "réenfouis" une fois endommagés, a précisé Mme Faugère.
M. Bussereau a indiqué sur RMC que "les quatre lignes de TGV qui quittent la capitale (...) ont subi des exactions graves et condamnables mercredi matin entre 06H10 et 06H30". Il s'est refusé à "utiliser le terme de sabotage qu'on n'emploie qu'en période belliqueuse" et a affirmé que depuis le début (de la grève) il y a eu pas mal d'exactions" dans les enceintes ferroviaires. Il a jugé "tout à fait inadmissible" le "caractère coordonné apparemment" de ces actes.
Sans commentaire ....
Ces actions entraînaient une à trois heures de retard pour les TGV mercredi matin, sauf pour la ligne Est, moins touchée, avec en fin de matinée une dizaine de minutes de retard. La SNCF a indiqué qu'elle s'attendait à encore une heure de retard dans l'après-midi sur les lignes les plus touchées.
Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a qualifié ces actes d'"exactions graves et condamnables", refusant toutefois d'utiliser le terme de sabotage. Les responsables de la CGT, Bernard Thibault et Didier Le Reste (cheminots), ont également condamné ces actions.
La SNCF, qui a porté plainte, a évoqué dans un communiqué "plusieurs exactions" qui "ont eu lieu au même moment sur le réseau".
Sur la ligne à grande vitesse (LGV) Atlantique, "un incendie très important d'artères de câbles au kilomètre 108 a endommagé sur 30 km le réseau de signalisation", a expliqué l'entreprise, soulignant qu'"aucun train ne peut circuler" et que "les TGV sont détournés par les lignes classiques".
Sur les LGV Nord et Sud-Est, "la fermeture volontaire de commutateurs de signalisation crée des incidents de signalisation, tandis que d'autres incendies ponctuels de câbles ont été signalés".
Sur la LGV Est, "un incendie volontaire d'artères de câbles empêche la circulation normale des trains depuis 06H10". "Les trains circulent au ralenti", a précisé la SNCF.
Lors d'un point de presse, la directrice des Grandes Lignes SNCF, Mireille Faugère, a précisé que "des personnes" étaient "entrées avec des chiffons enflammés" dans des postes d'aiguillage. La SNCF a constaté "des grillages sectionnés" aux abords des sites touchés et parfois, les câbles ont été "réenfouis" une fois endommagés, a précisé Mme Faugère.
M. Bussereau a indiqué sur RMC que "les quatre lignes de TGV qui quittent la capitale (...) ont subi des exactions graves et condamnables mercredi matin entre 06H10 et 06H30". Il s'est refusé à "utiliser le terme de sabotage qu'on n'emploie qu'en période belliqueuse" et a affirmé que depuis le début (de la grève) il y a eu pas mal d'exactions" dans les enceintes ferroviaires. Il a jugé "tout à fait inadmissible" le "caractère coordonné apparemment" de ces actes.
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inscrit le 11/08/04
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