Test Candide AK 121

Test Candide AK 121 2025

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Sacha Guillard

Ski Candide AK 121 : un seul ski pour tout faire, vraiment ?

Avis sélectionné
Profil du testeur : 18 ans | 1,73m | 75kg | Expert | Gex
Taille testée : 0
Acheté : 800€ en ligne
Conditions du test : Je les skie dans toutes les conditions : poudreuse profonde, neige de printemps, piste damée pour carver, passages plus durs, freeride engagé et freestyle/backcountry avec gros sauts.

Points forts

Une largeur de 121 mm qui flotte super bien en poudreuse mais reste aussi maniable qu’un ski plus classique, une grande souplesse qui permet de carver serré sur piste et d’amortir parfaitement les gros sauts, un poids très léger qui les rend naturels en freestyle et en utilisation quotidienne, et une vraie polyvalence qui permet de les skier partout, tous les jours, sans jamais avoir l’impression d’être limité par le terrain ou la neige

Points faibles

La semelle s’abîme assez vite dès qu’on touche des cailloux, donc il faut vraiment faire attention dans les zones peu enneigées, et le coloris tout blanc de l’ancien modèle les rend faciles à perdre de vue en poudreuse en cas de chute. La largeur demande aussi un petit temps d’adaptation au début pour ceux qui ne sont pas habitués aux skis très larges

J'utilise actuellement les Candide AK 121, en 121 mm au patin, et ce sont de loin les skis les plus polyvalents que j’ai eus dans cette largeur. Sur le papier, on s’attend à un pur ski de poudreuse, mais en réalité ils se skient presque comme un double spatule de park classique. Le noyau C-Light en bois léger (paulownia/peuplier) avec renforts fibre/carbone donne un ski très réactif sous le pied tout en restant facile à plier. On sent vraiment la souplesse sur toute la longueur : ça permet de rentrer fort en courbe et de déformer le ski pour enchaîner des virages serrés en carving malgré les 121 mm.

En neige profonde comme sur piste, ils gardent à la fois portance, accroche et stabilité, sans jamais donner l’impression de se battre avec la largeur. En réception de gros sauts, la souplesse travaille bien et absorbe énormément, on a l’impression que le ski gomme les erreurs et avale les compressions. C’est ce qui fait que je me sens à l’aise autant en freeride que sur la piste.

Au début, j’avais vraiment peur que ce soit trop volumineux pour le freestyle, surtout pour les rotations et les tricks plus serrés. En fait, une fois habitué au gabarit, le poids très léger fait que je n’y pense même plus : les rotations sortent naturellement et le ski reste très joueur. À force, c’est devenu mon ski que j'utilise régulièrement, quelles que soient les conditions : poudreuse, neige de printemps ou piste dure, je garde les AK 121 aux pieds parce qu’ils s’adaptent partout sans me donner la sensation de traîner deux ski larges.

J’ai l’ancien modèle entièrement blanc. C’est esthétique, mais en poudreuse profonde ce n’est pas l’idéal pour les retrouver en cas de chute : je conseille clairement de monter des fixations bien colorées pour les repérer plus facilement. Côté durabilité, c’est le seul vrai défaut que j’ai remarqué : la semelle marque assez vite dès qu’on touche un caillou ou un gravier. Il faut donc faire un peu attention dans les zones peu enneigées, ce qui est probablement le prix à payer pour avoir un ski aussi léger et souple dans cette largeur.

Pour qui ?

Je conseillerais ces skis à des skieurs déjà à l’aise sur tout le domaine, qui aiment skier vite, sortir des pistes et jouer avec le terrain. Idéalement un niveau bon à très bon, avec un minimum d’habitude des skis larges, qui cherchent un seul ski pour freeride + freestyle/backcountry + utilisation quotidienne.

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