Test Rossignol Hornet 2014

Voici l'histoire d'un vieux bénard, un Rossignol Hornet jaune poussin délavé.
Si je ne l'utilise plus trop ces derniers temps, il n'en était pas moins un bon produit.

Ce que j'attend

- Imperméabilité
- Chaleur
- Encombrement limité
- Durabilité

Caractéristiques

- Composition : 100% PA
- 10k/10k imperméabilité/respirabilité
- Traitement DWR
- 4 poches zippées, dont 2 cargos
- Guêtres
- Taille ajustable par scratchs

Aspect

Coloré d'un jaune entre fluo et caca d'oie, j'étais, de prime abord, un peu déconcerté par la teinte. Bien que se mélangeant bien au (peu de) marron de la partie supérieure, c'est quand même un jaune un peu gauche.. (désolé les gauchers). Heureusement pour mes goûts, le jaune a pâlit au fil du temps, le rendant moins rebutant/plus discret à mes yeux.
En dehors de ce jaune, un peu de marron vient chapeauter le tout, et une petite poche cargo blanche. Les plus vaillant se demanderont pourquoi ce blanc "intrus"..
Le volume est assez limité et laisse présager un pouvoir thermique...limité.
Deux poches cargo viennent un peu casser la monotonie du pantalon, refermables par zip classique.
En bout de jambes, cet Hornet possède deux guêtres des plus classiques pour un bénard de ski, avec élastiques et petit crochet métallique. Rossignol annonce une zone renforcée en bas de pantalon, mais je ne l'ai pas trouvée finalement..
L'intérieur est doublé polaire, et le remplissage est plutôt moyen.
Pour finir, la taille possède un réglage par deux scratchs latéraux.

Sur le terrain

Assez fité, malgré l'allure "cargo", ce pantalon annoncé pour le freeride se porte seul, ou avec un collant technique.
Utilisé autant par temps chaud et humide, que par temps froid et sec, ce pantalon fait relativement bien le taff.
Son imperméabilité et sa respirabilité, annoncés à 10k chacun, semblent respectés. En dehors des parties abîmées, notamment les coupures, l'eau ne pénètre aucunement la membrane. Le traitement déperlant faisait bien son travail également.
Je n'ai aucun souvenir d'excès de chaleur ou de manque de respirabilité, au contraire, j'aurais même tendance à dire que les qualité thermique de ce bénard ne sont pas folles non plus. Seul, il ne sera pas adapté aux grands froids, il faudra donc le doubler avec un collant, et encore.. En revanche, il conviendra bien pour les journées de fin de saison, ou pour vous la raconter au bar (les marques de bière ou de pastis ne seront toutefois pas visibles, malins Ross..).
Bref, un pantalon pour rester actif, ou pour les beaux jours, principalement.
À noter qu'aucun système de raccord avec une veste n'est proposé, faites péter les jupes !

Dans le temps

Après quelques années et quelques aventures, ce pauvre pantalon a été un peu maltraité durant l'épisode, je l'admet.
Ayant servi de "pantalon-à-tout-faire-dans-la-neige", il a su être vaillant malgré tout.
Peu bichonné, seuls quelques stigmates de ces chères, mais non-pas-moins craintes, carres de palins, laissent imaginer une vie périlleuse. N'exagérons rien, la plupart des stigmates se concentrent en bas de pantalon, zone classique en cas d'absence de renforts, mais également une petite griffe au niveau de la cuisse. Dans tous les cas, ce n'est qu'une usure qui me semble classique pour les peu soigneux. Les coutures sont intactes et pas de fils qui traine.
La couleur a subit une certaine décoloration, un léger blanchissement, le jaune me semble s'être éclaircit, ce qui le rend moins choquant (plus proche d'un changement de teinte, que d'un réel changement de couleur).

Au final

Ce pantalon, qui a fait son temps, fut dans l'ensemble un bon compagnon. Résistant bien au temps et faisant ce qu'on lui demande, il sera limité par les grands froids. Malgré quelques scratchs, il a tenu bon et pourrait même en redemander. Son prix est plutôt intéressant, pour son programme et son efficacité, au regard d'une concurrence de plus en plus chère et technique.