Ski & rafting : Helias Millerioux au Mont Logan 

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Ski & rafting : Helias Millerioux au Mont Logan 

Découvrez le film de l'expédition d'Hélias Millerioux au Mont Logan. 
article Scott
Texte :
SCOTT
Photos :
Scott (sauf mentions)
Vidéo :
SCOTT
Le projet prévu de longue date a enfin vu le jour. Helias nous fait vivre son périple, une expédition de deux mois au milieu d’interminables glaciers, avec l’objectif ultime de l’ascension du Mont Logan, suivie d’un long et insensé périple en raft sur le célèbre fleuve Columbia.

Freedom to Explore Ep.1 - Mount Logan

Vous pouvez voir le film sur Youtube : 


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L'expédition

Lieu : Alaska, États-Unis / Colombie-Britannique, Canada

Durée : 52 jours

Distance : 630 km – 60 km à pieds, 200 km à skis et 330 km en raft

C’est une expédition de longue haleine, vécue par quatre personnages aux talents aussi variés que hauts en couleurs. Hélias Millerioux, Thomas Delfino, Alexandre Marchessaux et Greg Douillard ont embarqué pour une longue traversée du Yukon.

Sur plus de 600km au total, le programme est dense : pulka sur les interminables glaciers, Mont Logan (5 959m, Canada) et tentative de descente à ski de l’arête Est, pulka encore puis descente en packraft d’une rivière déchaînée. Vous avez dit barrés ?

Projet Lego

Ce projet est fait de plusieurs briques qui se sont emboîtées progressivement : « Au départ tu te dis tiens, je me fais poser au mont Logan, je grimpe le mont Logan puis je repars en avion. Mais en fait, en regardant la carte, tu t’aperçois que tu peux rejoindre la montagne en marchant depuis le dernier endroit habité, le Malaspina Lake, puis en skiant le long du glacier Seward, pour éviter la dépose en avion. Et puis encore après, j’ai remarqué qu’il était possible de continuer, après l’ascension du Logan, vers le glacier du même nom pour rejoindre une rivière, la Chitina river puis la Copper river pour enfin revenir à la civilisation. De fil en aiguille, ce sont des morceaux qui se sont ajoutés les uns aux autres ».

Et pour cause, ce projet devient pluri-disciplinaire et se construit en trois ans.



Si Hélias sait skier, tirer une pulka et grimper les montagnes, il a fallu trouver de l’aide côté eau vive. Une rivière de classe 3, ça ne s’improvise pas. 

C’est là que Greg intervient « C’est notre Monsieur Raft. Il est moniteur d’eau-vive. Avec lui, on pourra descendre à deux embarcations sur une rivière super sauvage » explique Hélias. 

D’ailleurs, l’organisation n’est pas forcément son fort et c’est là que Delfino montre tous ses talents « il est incroyable en organisation, c’est un mutant en logistique, très rationnel. Moi n’y comprends rien à tous ces trucs, je fonctionne plus à l’instinct, pour pas dire à l’arrache ! »

Quant à Alexandre « Marchess », c’est l’artiste de la bande. Il est caméraman de formation et guide aussi. C’est lui qui prendra des photos et filmera. Mais ce genre de voyage horizontal, au long cours, est aussi et surtout pensé pour vous emmener loin, longtemps, avec uniquement trois compagnons de cordée pour interlocuteurs et des kilomètres à avancer sur le plat, parfait pour l’introspection. C’est ce qui plaît à Hélias : « J’ai besoin d’alterner les projets plus techniques et verticaux avec ce genre d’expédition plus horizontale, basée sur l’endurance et la résistance. Après trois années de tentatives au Nuptse, j’avoue que j’étais un peu fatigué et j’avais besoin d’autre chose. » 

L'ascension du Mont Logan

Il vaut mieux partir léger pour skier cette arête Est du mont Logan. Avec un camp de base à 2400m, il faut compter plus de 3500m de dénivelé positif pour atteindre le sommet. Le Logan est considéré comme la montagne au plus gros dénivelé de sa base au sommet. Si l’arête elle-même rappelle « une grande Küffner » (NDLR : l’arête effilée du mont Maudit), au sommet, un plateau sommital de 6km de long demandera à lui seul au moins une journée de traversée

Après 3 jours de repérages, ils disposent d’une fenêtre météo de 2 jours, malheureusement il leur faudra 6 jours pour atteindre le sommet. Nos 3 compères commencent donc à gravir le plus haut sommet du Canada, Greg étant contraint de rester au camp à cause de soucis de dos. 

Durant l’ascension, le brouillard a décidé de ne pas les laisser en paix. Finalement, tout se passe pour le mieux. Leur progression lente permet à chacun de s’acclimater au mieux et de limiter la dépense énergétique. Ils arrivent finalement au sommet, mais toujours dans le mauvais temps. S’ensuivent deux nuits supplémentaires dans la descente, pour bénéficier des meilleures conditions de neige. 

Pour Greg, c'est fini, son dos est trop douloureux, un avion de sauvetage vient le récupérer pour rentrer à bon port. Pour les autres, il faudra encore traverser 3 ou 4 glaciers avant d’atteindre Hubert’s landing et la Copper river.

La Copper River

Pour Helias, Thomas et Alex, la suite s’annonce plus complexe. Ces trois-là sont des spécialistes de la neige, pas des rois de l’eau-vive. Greg, lui, en est un. Son absence se fait sentir. Finalement, Thomas choisira de s’arrêter là et profitera de l’avion venu déposer le kata-rafting pour repartir.

Ils ne sont plus que deux. Ils sont arrivés jusque-là, et ils décident d’aller jusqu'au bout. Sans leurs lourds sacs à dos pour les freiner à chaque pas, ils glissent sur les flots tumultueux de la Copper river. Plus rien de vient contrarier l’expédition. Même les derniers rapides, si redoutés, finissent par se laisser dompter ! 

Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Scott

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