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Interview Candide Thovex

Nous avons longuement rencontré Candide Thovex... Sa vie, son oeuvre et ses morsures de loup. 

article Candide thovex

Il est donc presque là, le film de Candide, ce "two years project" dont le skieur nous avait livré des miettes avec ce premier teaser en attendant l'avant-première à Paris le 20 octobre au Grand Rex. On ne l'attend pas pour révolutionner le film de ski, on est impatient parce que c'est Candide, parce qu'on a simplement envie de le voir skier et que les images de lui sur des skis sont rares (celles des frères Falquet sont à revoir ou celles de TGR).

Et puis depuis les Candide Kamera, où en est ce skieur au style tant admiré ? Ce Candide qui tournoie au dessus du ski freestyle depuis 15 ans. Il a été de toutes les marques. Il a gagné toutes les compétitions les plus importantes. Il a donné si peu d'interviews. Discret, timide, il a un tout petit peu beaucoup progressé depuis ma première interview avec lui, en automne 1998, sur une table d'un bistrot de La Clusaz. Il avait le bonnet bien enfoncé jusqu'au sourcils, il jouait avec des miettes de croissant. “Mon objectif est de voir du monde, faire le tour du monde”, disait-il  juste avant de s’élever dans la galaxie freestyle, alors que son monde à lui n'était encore que la Balme à la Clusaz. 

Eté 2012, quatorze ans plus tard, le lieu et les circonstances sont bien différentes. Il termine le montage de son film, mêlant archives et footage actuel, au siège social de Quiksilver à Saint Jean de Luz. Pilotis en bois, façades discrètes moins hautes que les arbres, poubelles de recyclage et wetsuits qui sèchent sur les rembardes. Candide, 30 ans, arrive, grand sourire, t-shirt logotypé. Nous trouvons une petite salle tranquille et il se met pieds nus, debout, il parle en marchant. Celui qui a gagné toutes les compétitions majeures du freeski (X Games dans trois disciplines, Linecatcher et Freeride World Tour), raconte sa vie, sa vision et le monde qu'il n'a toujours pas fini de parcourir. 

-D'où vient le titre ?

-C'est Matt Pain (le réalisateur, ndlr) qui l'a trouvé, c'est la façon dont il me voit. C'était important d'avoir un titre à expliquer, qui n'est pas trop basique. Few Words, c'est aussi être "sans voix", on est pas là pour discuter, on laisse parler le ski. 

-Comment est né ce film ?

-En 2007, il y a les XGames à Aspen, le slopestyle (remporté par Candide, ndlr) et juste après je me blesse au dos sur la Grosse Bertha, un module de mon évènement (le Candide Invitationnal à La Clusaz, ndlr). C'est passé à 2 mm de la moelle, j'ai eu énormément de chance, et j'ai eu besoin d'un an et demi avant de pouvoir reskier et sauter comme je le faisais avant. Je n'allais pas reprendre les compétitions directement et c'est là où j'ai commencé à travailler à Candide Kamera. 

A la base, je ne savais pas ce que je voulais faire exactement, ce dont j'étais sûr, c'était que je voulais skier avec un cameraman (qui était Simon Favier, ndlr). On s'est rendu compte qu'on préférait faire un clip plus léché et cinématique que des webisodes classiques. Rastafaride, c'était des films de ski purs avec une suite de segments. Les Kamera ont touché plus de monde avec cette touche cinématique. J'étais super content des images du premier, c'était mon premier hiver de retour de blessure. L'hiver suivant, je gagne le Freeride World Tour et le Linecatcher, première compétition après ma blessure. 

Ces compétitions m'ont pris tellement de temps que je n'ai pas filmé pendant l'hiver et le numéro 2 de Candide Kamera a été fait avec les images de l'année d'avant. Personnellement, j'ai toujours préféré le premier !

Après le FWT, Quiksilver, mon sponsor depuis que j'ai 15 ans, est venu me voir : on a parlé d'un documentaire sur ma vie complété par des images actuelles. On a commencé à filmer l'hiver 2010/2011 pendant trois mois et ensuite tout cet hiver avec une nouvelle équipe (le réalisateur Matt Pain et le cadreur Andreas Johanssen). La première saison, je gérais tout, c'était difficile de me concentrer sur le ski, j'avais vraiment besoin d'aide. J'aime les idées, être créatif mais le plus important est le côté ride, le côté ski. Il fallait que je puisse me libérer pour avoir plus d'idées. C'est donc la première fois que je bosse avec une équipe comme cela. J'aurais passé deux années complètes dessus, c'est le plus gros projet film auquel j'ai participé. Quand tu travailles sur un tel projet, tu ne vois jamais le bout, tu as toujours l'impression que ça ne va pas, qu'il faut filmer plus, que tu stagnes. Ensuite quand tu commences à mettre une musique sur les images, ça te remotive !

Faire un film, ça s'apprend, c'est un énorme boulot. Ce sont des mois et des mois à fond, c'est fatiguant. Ils pensent que c'est un métier facile, je leur dit : 'viens avec nous sur un tournage et je suis sûr qu'au bout d'une semaine tu ne peux plus marcher !' C'est super physique. C'est une chance de pouvoir le faire, c'est ma passion, une chance d'être dans la montagne tous les jours. Sur des projets comme Few Words, il faut assurer, être strict. 

-Que veux-tu raconter dans ce film ?

-C'est un film avec un point de vue autre que le mien. Quiksilver veut raconter mon histoire depuis gamin, y compris le ski de bosses. Je veux aussi dire ce que les jeunes ont tendance à oublier : notre sport est là grâce au snowboard. On voulait s'écarter de la fédé, le snowboard était notre référence. Le snowpark vient des snowboarders, il faut le rappeler et je voudrais expliquer cela dans le film. Like a Lion (le documentaire consacré à la vie de Tanner Hall, ndlr) c'est différent, c'est un documentaire pur, avec les bons et les mauvais côtés de Tanner. Few Words sera un documentaire sur ce que j'ai fait en ski depuis gamin alimenté des nouvelles images tournées depuis deux ans. Il y aura beaucoup d'interviews de gens qui ont marqué ma carrière, qui étaient là à des moments précis dans ma vie. C'est quelqu'un d'extérieur qui raconte mon histoire, cela dit il n'y a rien qui sort sans mon accord ! Quand tu organises quelque chose avec ton nom dessus, il faut que ça te plaise personnellement, il faut tout contrôler. Je contrôlerai cependant moins la partie documentaire.

-Que penses-tu des autres films de ski ? De la production vidéo actuelle ? 

-Je ne regarde pas trop les autres films, je pense que quand tu pars dans un projet comme ça, tu dois partir selon ton style et ton idée. MSP, TGR, PBP, c'est énorme et c'est chaque année un nouveau film. Moi c'est différent, j'ai une nouvelle équipe d'abord et puis c'est un film sur une seule personne. Je ne suis pas là pour faire mieux que les autres, juste différent. Un film de ski, c'est soit du pur snowpark, soit de la peuf. Je voulais montrer ce côté différent, le ski de tous les jours avec les potes. Pour moi la ride à Balme (secteur de La Clusaz, sa station natale, ndlr) est exactement cela : avec des réceptions en champ de bosses, les sauts c'est des traces, bref, c'est là où j'ai appris à skier avec mes potes et Fabien Cattanéo, c'est un point important dans mon histoire. Je voulais montrer cela, alors que ça ne se montre pas normalement. Autrement, on a filmé à Chamonix, Verbier, Autriche et beaucoup au Canada (Revelstoke, Golden).

Par rapport à un film comme Art of Flight (qui est basé sur l'usage de l'hélicoptère) on ne va pas montrer de l'hélicoptère ou du skidoo. On les utilise bien sûr pour être plus productifs avec les grosses caméras, mais je ne veux pas les montrer car le ski n'est pas ça, le ski c'est la nature, des animaux, tu grimpes et tu tombes sur des chamois. Je l'ai montré dans le teaser. En Europe, on a fait quasiment tout à pied... et les cadreurs ont des sacs de 40 kilos !

-Quelle est ta session préférée ?

-Celle de La Clusaz, c'était un pur moment : Lolo Favre, JL , Bijasson, Thevenet. Chaque hiver je passe un peu de temps avec eux ! On n'avait pas ridé comme ça depuis mon Invitationnal. On avait l'hélico, la cineflex, on avait jamais fait ça à Balme ! Autrement, parmi les bons souvenirs, au Canada, on a eu des histoires de fou ! On a filmé avec des animaux, je me suis fait mordre par un loup ! On est restés dans des petites cabane sans eau, juste avec les skidoos et puis des pics que personne n'avait jamais skié. Eagle peak, c'était bien intense, raide et c'est la première fois qu'un skieur y posait ses spatules. Il faut bien calculer ta trajectoire pour ne pas se faire prendre dans le slough ! En haut d'un pic comme celui-là, il y a toujours une appréhension, ce qui fait que tu es un poil en défense. Les jours où j'étais trop confiant, ce sont les jours où je me suis fait mal. Maintenant j'ai toujours l'appréhension, c'est ce qui me sauve. Le plus beau moment, c'est en Autriche, avec un gros kicker. Je me suis blessé le dos à l'époque où sortaient les doubles cork. Ca m'a pris un moment pour y arriver ! Donc en Autriche je rentre mes premiers double corks et d'autres tricks qui sont dans le film, c'était un super moment pour moi.

-Quel est ton pire souvenir de tournage ?

-Cet hiver en Autriche, je suis tombé dans une cascade d'eau, c'est la première fois où je me suis vu mourir. En fait, c'était une station où il était interdit de skier dans la forêt. C'était notre premier jour en Autriche et j'ai dit : 'on ne filme pas, on va rider pour se faire plaisir'. C'est important pour la motivation de l'équipe ! C'était vraiment gavé jusqu'à la hanche. On part, tac tac tac, on arrive dans une vallée, on la suit pour sortir et à un moment ça plonge : c'était de la glace bleue. Il y avait une rivière pas loin, on l'entendait. Je dis : 'je vais sauter le drop, j'espère que ce n'est pas de la glace en réception'. Je fais un virage et la glace craque autour de moi, je tombe dans un trou et je suis juste retenu par le coude. Je voyais le noir sous la glace, mes pieds qui pendent, pas de prise avec les skis, la glace allait péter complètement d'un moment à l'autre, l'eau me tombe sur la figure, une cascade d'eau glacée ! Le premier cameraman n'arrive pas à m'aider, il glisse trop, l'autre arrive finalement après un bon quart d'heure... et il se déboite l'épaule ! Je me dis : 'je vais mourir'. Et là deux Finlandais arrivent, ils avaient suivi nos traces, et à trois ils me sortent. Je suis resté 30 minutes dans la cascade et pendant dix jours je ne sentais plus trop mon coté gauche. 

-Comment as-tu appris à skier dans le backcountry ?

-J'ai énormément appris sur le Freeride World Tour, où il faut étudier ta ligne. En hélico, les barres ont l'air toutes petites et quand tu arrives dessus c'est énorme ! C'est de l'expérience, prendre des points de repères sur des cailloux... Verbier, par exemple, je n'avais jamais ridé. Tu as vu quand Julien Lopez tombe, il fait des tonneaux direct. Tout le titre de champion du monde se jouait là-dessus. Le dogleg (partie moins raide de la face et plus ouverte) que prennent les premiers arrivants, ne me donnait pas assez de points alors je me suis mis la pression pour skier le couloir central. J'ai étudié les photos et les vidéos à fond pendant un mois. C'était plus en terme de sécurité, tu ne peux pas faire n'importe quoi. Il faut être fluide, c'est ce qui n'est pas évident dans une face comme le Bec des Rosses. 

-Que penses-tu de l'évolution du freestyle, et notamment les JO ?

-A la base, notre discipline est née pour s'écarter de ce qui était alpin, fédéral, sérieux. Là, il y a les JO, c'est très bien, mais est-ce que cela veut dire qu'on va devenir comme tout le monde ? Etre sérieux avec des interviews de coaches ? Quand j'entends un coach appeler ses gars "mes coureurs", je trouve que ce n'est pas l'esprit de notre discipline à la base. On est tous des athlètes, d'accord, c'est un métier. Mais être sérieux, ce n'est pas l'esprit du freestyle. Pour les générations à venir, il faut que ça reste un sport à la cool. Les JO sont positifs : faire découvrir à un plus grand public, apporter plus d'argent pour les athlètes. Je ne crains pas les JO en soi mais l'attitude que vont avoir les gars par rapport aux JO. On a tout fait pour s'écarter de cela et aujourd'hui des gens remettent cela sur la table. Si j'ai arrêté le ski de bosses, c'est parce que c'était trop sérieux.

Ce qui me dérange aussi c'est les skieurs qui se concentrent sur une discipline. A mon époque on faisait de tout. Si tu restes trop dans un park, tu stagnes. Toutes les disciplines sont complémentaires et tu es meilleur si tu fais d'autres choses à côté. Je ne suis pas d'accord sur le fait qu'il faille passer tout son temps dans le pipe pour être meilleur. Ma petite soeur, dès que je peux, je l'emmène à Balme, ce sera bénéfique pour elle. J'en bouffais du pipe, pour les XGames je me tapais un mois de pipe, après la compétition j'en étais dégouté ! On a de la chance d'avoir un sport où tu peux faire du big air, du pipe, de la peuf !

Le sport s'est vraiment professionnalisé. En dix ans, l'évolution, le succès... On en est arrivés là parce que c'est un sport à la cool, il n'y a pas de loi. Park, peuf… comme tu veux. J'aimerai le montrer dans le film, c'est un sport fun. Je ne dis pas cela parce que je deviens vieux, que je n'arrive pas à m'adapter ! C'est qu'on s'écarte de l'esprit de départ. Les écussons sur le col, ce n'est pas le sport. C'est mon avis personnel, après chacun fait ce qu'il veut. 

-Parle-nous de ton nouveau sponsor ski, Faction ?

-Partir avec une petite marque signifie qu'il y a tout à faire, tout à développer, alors que dans une grande marque, ils sont encore marqués par l'esprit ski alpin, tu as peu de liberté. On a signé cinq ans ensemble, on va développer toute une gamme Candide sur cette période. Des skis j'en ai eu beaucoup (Dynastar, Salomon, Rossignol, Coreupt, ndlr), là c'est toute une gamme, pas juste un ou deux pro models. Et puis je ne vais pas mentir, le choix de la marque s'est aussi basé sur le côté business, car je ne vais pas skier toute ma vie !

-Est-ce que ce film ne marque-t-il pas un aboutissement de ta carrière de freeskieur, le projet ultime ? Ta vie, ton oeuvre ?

-(rires) C'est un énorme projet mais je suis encore à fond ! Je viens d'avoir 30 ans, mais 30 ans c'est dans la tête. Je vois Seb Michaud, il ride fort et il a 40 ans. C'est beaucoup dans le mental. Kelly Slater est encore champion du monde, même si le surf est moins traumatisant que le ski. J'ai toujours eu cette philosophie, je me sens encore comme un gosse, j'ai encore envie de skier ! Il y a eu une période où je faisais trop de choses : films, sponsors, évènements. J'avais perdu le goût du ski. Quand j'ai arrêté l'événement, que j'ai été blessé, je me suis reconcentré sur le ski et mes images. J'ai retrouvé l'envie et depuis je me fais trop plaisir !

Il faut penser plus loin : il y a des projets qui n'ont jamais été réalisés. On en parle en ce moment avec mes sponsors, on a plein d'idées. Si Few Words est un succès, on peut repartir sur un autre film. Je suis surtout super heureux d'être arrivé à ce point-là. J'étais grand fan d'Edgar (Grospiron, ndlr). Il était de la Clusaz, champion olympique, une image, une personnalité. C'était mon idole. On sait très bien qu'on ne va pas skier toute notre vie, lui a bien géré la reconversion. Souvent tu es dans une bulle quand tout se passe bien, mais du jour au lendemain tout peut s'arrêter. Je pense à ma reconversion sans y penser vraiment, je suis encore à fond dans mes projets comme un gamin, mais il faut l'avoir dans un coin de la tête. J'apprends au niveau business, marketing, plein de choses. J'ai fait des études par correspondance et j'ai arrêté avant le bac, mais la meilleure école c'est la vie : les voyages, les gens avec qui je bosse. Il n'y a pas meilleure formation ! J'ai bossé sur beaucoup de projets, j'ai énormément appris. Il y a une part dans All I Can avec des anciens, c'est trop beau ! Ils expliquent pourquoi ils skient encore, ce que ça représente pour eux. Je m'y retrouve et je pense que tous les skieurs s'y retrouvent.

Ce n'est que du ski pour moi. J'en vois qui font deux tricks et qui se prennent la tête. Le ski est une passion, un sport qu'on a contribué à créer plus ou moins et voir des gamins qui sont à fond dedans c'est génial. Et puis il y a la vie, les potes, la famille, la vie elle est plus grande que ça ! Bien plus grande que le ski ! 

Rendez-vous au Grand Rex le 20 octobre à 21h pour la projection en avant-première du film. 

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Interview Candide Thovex

Photo Quiksilver

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2 commentaires - Laissez votre commentaire
  • Quelqu'un connaîtrai le modèle de cette veste ?! Merci ;)
  • ohhhhhhhhhh

21 Commentaires

eliterider Quoi que l'on puisse dire,

Candide est un grand homme dans le monde du Freeski !

Merci pour L'ITW skipass ;)
 

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alex74flaine Candide, le seul mec de la scène Freeski qui te dit vraiment ce qu'il pense sans se prendre la tête ..
 

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pageta Ce mec est dingue !! Style parfait et pas de langue de bois !! Vivement le 20, et samedi à annecy !! :p
 

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Rodolphe92 "J'ai fait des études par correspondance et j'ai arrêté avant le bac, mais la meilleure école c'est la vie"

Il a tout dit
 

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Deep_pow38 Très bonne itw d'un mec posé qui se prends pas la tête et avec un regard très lucide sur ce qu'est le ski aujourd'hui ! vivement ce film !
 

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bredzel Bon itv, mais quand il dit qu'il n'est pas d'accord avec les skieurs d'aujourd'hui qui ne font qu'une seule discipline et qu'à l'époque il preparait les X de Pipe en 1 moi, il devrait se rendre compte que le niveau et le sport est devenu bien plus exigent, les runs et les prises de risques d'aujourd'hui de sont pas celles d'hier ! Avant tu pouvais gagner les X avec des cork 9 en t'entrainant 1 moi, plus maintenant !
 

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znorx J'adore ce mec décidément ! Je connais pas grand chose en freeride mais j adore cette façon clownesque en quelque sorte,qu il a de skier....t as toujours l impression qu il a un train a prendre...en plus je sais pas...il a qque chose quoi!
 

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Javotte Few Words m'a appris beaucoup sur lui.
C'est fou comme sa manière de skier révèle sa personnalité.
 

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