tcsa (11 novembre 2008 11 h 21) disait: 
Les amalgames sont assez hallucinant. Les clubs de la FFS n’ont strictement aucun pouvoir et ne représente rien.
En France, l’enseignement du ski est tenu par un puissant syndicat de travailleur indépendant, le snmsf (les rouges pour faire court… ). L’un de ses grands objectifs, même s’il s’en défend corps et âme, est de privatiser la fédé qui se défend comme elle peut avec des modestes moyens associatif. Le souhait profond du syndicat, est de privatiser le monde de la course avec des parents qui se rassemblerait pour payer un coach à leurs enfants. Le DT du syndicat siégeait à la commission de formation des cadres de la fédération. Il a été rappelé à l’ordre (et même remplacé je crois ) parce qu’il manquait de mordant quant au projet de faire disparaître les moniteurs fédéraux.
La fédération garde quelques pouvoirs et prérogatives en matière de compétition, aucuns en matière d’enseignement hors club (clubs = moins de 1% des pratiquants).
Il ne faut donc pas tout mettre sur le dos des clubs FFS. Et par ailleurs il y a beaucoup de gens très respectable et respectés dans le syndicat.
La force de la voile par exemple, c’est de regrouper dans une même fédération les bateaux (monocoque, quata, tri… ) et le windsurf. Et pourtant ça ne les a pas empêcher de se faire bouffer tout cru lors de la mise en place des nouveaux diplômes d’enseignement. Adieu le BE voile gage de qualité et de professionnalisme et vive le BPJEPS.
Cette scission louable que les snowboardeurs réclament n’est pas sans rappeler le schisme de 1976. A cette époque, c’est les skieurs de fonds qui sont venus réclamer leur indépendance et leur propre BE. Quelques années plus tard lorsque le fond ne faisait plus recette, ils se sont prostitués pour avoir des équivalences pour enseigner le ski alpin sur lequel il avait largement craché…
Personnellement, je pense que le monitorat de ski d’avant 76 était un bon monitorat. Le moniteur savait enseigner, l’alpin, le fond, le saut. Je pense qu’il faudrait aujourd’hui inventer un BE « de glisse », où à la base les moniteurs sauraient pratiquer toutes formes de glisses et se spécialiser dans un deuxième temps vers une glisse en particulier.
Les scissions moultes fois réclamées affaiblissent les sports plus qu’ils ne les renforcent. La question de BE, dans notre sport, c’est une question de travailleurs indépendants et de pognons pas de fédération.
 
Dans mon propos, j'elargissait la problematique de l'absence de fede à l'ensemble du snowboard et non uniquement à son enseignement, qui je suis tout à fait d'accord avec toi, releve d'un quasie monopole du syndicat.
En station, l'absence de fede aussi par le fait que les clubs FFS se retrouvent à representer les differentes glisses de leur fede... et vu qu'ils galerent souvent à obtenir de quoi entrainer leurs gamins en ski alpin, peu de chance pour qu'ils mettent aussi de l'energie dans les autres disciplines, telles que le snowboard! (surtout qu'aux final les ski clubs ne demandaient rien!!!)
Dans le cas de ma station, l'obtention d'un stade de slalom damé et securisé, ou celle d'un snowpark de qualité, ne sont dues qu'à la perseverance des clubs de ski et de snow, à leur lobbying aupres de la station, des politiques, etc... Ces structures ne relevant pas d'une logique de "rentabilité", peu de chance qu'ils soient tels qu'ils sont aujourd'hui si il n'y avait pas la force du milieu associatif pour defendre le morceau... pire, nous devons faire face aux critiques, aux attaques des rouges qui ne comprennent pas pourquoi la station investi aussi sur une structure où ils ne gagnent rien (ils prefereraient avoir un baby de plus, qu'un snowpark où ils n'ont aucun cours... et pour cause!!!)
En effet, en tant que club de snow nous faisons fasse à des demandes tout au long de l'année d'encadrement en freestyle (y compris en ski freestyle!!!)... auxquelles nous ne pouvons pas donner suite, vu que nous n'avons pas de BE qui soient capable d'encadrer serieusement cette discipline. Nos monitorats fédéraux au club ont le droit d'encadrer... mais pas d'être remunérés (sympa le benevolat, mais ça a ses limites!!!)
Ces encadrement sont donc reservés aux riders du club... mais pour le haut niveau nous avons à plusieures reprises ete amenés à faire venir des BE des alpes pour mettre en place des stages, faute de trouver des gonz avec la double competence sur place (cout de transport, hebergement...)
L'absence de diplome de snowboard avec un reel niveau est donc veritablement un probleme... et ne pensez pas passer à coté en prenant un champion de freestyle sans BE ski français pour coacher les gamins... la bonne ambiance "saine" en station vous assurera un debarquement de gendarmes et autres inspecteur de la DDJS sur l'heure! Bien entendu, sur denonciation "anonyme"...                        
 
                                            
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