J'ai vu passer un début d'article en allemand mais n'arrive pas le lire gratuitement, reste à attendre une version française qui ne devrait pas tarder:
blick.ch
L'actualité du ski alpin
Pourtant ça fait quelques années qu'Odermatt a un casque avec redbull dessus...
Lindsey Vonn avait aussi un casque avec redbull dessus.
En quoi c'est pire que Barilla, Emmi caffe latte, Ovomaltine, .... ?
Et pourquoi du jour au lendemain ça passe plus ?
Lindsey Vonn avait aussi un casque avec redbull dessus.
En quoi c'est pire que Barilla, Emmi caffe latte, Ovomaltine, .... ?
Et pourquoi du jour au lendemain ça passe plus ?
bonagva ( 9 août) disait:
J'ai vu passer un début d'article en allemand mais n'arrive pas le lire gratuitement, reste à attendre une version française qui ne devrait pas tarder:
blick.ch
Ils sont doués au Blick...la protection du site est fidèle à la réputation qu'avait ce "journal".
Désactive js et ensuite surprise surprise...
Oui, je pense que c'est vraiment l'implication de Red Bull qui pose problème. Maintenant est-ce qu'en coulisses Red Bull a déjà montré des choses qui font peur à la FIS : prise de contrôle de l'organisme, tentative d'influencer certaines décisions de la FIS, projet de rachat... L'image que donne Red Bull en Formule 1 ne donne peut-être pas envie de les voir s'impliquer davantage dans le ski.
bonagva
Le 10 août 2023 - 11:44
Ils ne vont pas pouvoir traiter les autres sponsors différemment, c'est trop gros, ça ne passera pas et RB a les moyens d'intenter des actions en justice s'ils se sentent traités avec discrimination.
On va avoir droit à un joli bras de fer ...
Limiter la taille du sponsor à ces 50cm2 me parait une règle difficile à tenir surtout que les antécédents sont nombreux et pas que pour les casques, cf les combis "Emmental".
Les arguments de SwissSki sont pertinents, c'est se tirer une balle dans le pied: ce sera un gros manque à gagner pour les coureurs qui, hormis les ténors, ne gagnent pas lourd et le ski alpin risque de perdre des sponsors importants qui vont se tourner vers d'autres sports plus sponsor-friendly.
On va avoir droit à un joli bras de fer ...
Limiter la taille du sponsor à ces 50cm2 me parait une règle difficile à tenir surtout que les antécédents sont nombreux et pas que pour les casques, cf les combis "Emmental".
Les arguments de SwissSki sont pertinents, c'est se tirer une balle dans le pied: ce sera un gros manque à gagner pour les coureurs qui, hormis les ténors, ne gagnent pas lourd et le ski alpin risque de perdre des sponsors importants qui vont se tourner vers d'autres sports plus sponsor-friendly.
Il y a peut-être une dérogation spéciale pour les combinaisons, non ? Parce que par exemple le combinaisons suisses sont toujours aux couleurs d'un sponsor comme Swisscom ou Sunrise. Même la combinaison autrichienne est aux couleurs de la compagnie A1. Comme tu le dis, ça promet un beau bazar si jamais ça s'envenime.
Je trouve aussi que les arguments de SwissSki sont pertinents.
C'est pas dans le ski que les coureurs deviennent millionaires (à quelques très rares exceptions) et de toutes manières ils ne le font pas pour ça.
SwissSki paye les hôtels, les transports, les repas, les abo de ski, les entraineurs, les médecins ,etc.. par SwissSki ne verse aucun salaire à ses coureurs.
Ils ont donc besoin de rentrées d'argent à coté de ça.
Les primes de courses ne sont pas pas très élevées hormis peut être pour les premiers.
En moyenne une victoire en coupe du monde c'est :
- 1er : 50'000.-
- 2ème 22'000.-
- 3ème 11'000.-
- 10ème c'est déjà plus que 2'000.-
- 20ème : 1'050.-
- 30ème : 550.-
Et après le 30ème plus rien du tout !
Kitzbuehl paye mieux, environ de le double des sommes ci-dessus mais arrête au 25ème.
Détails de toutes les primes ici : assets.fis-ski.com
Si tu n'est pas dans les tous premiers tu ne gagnes pas vraiment grand chose.
Du coup les sponsors et équipementiers sont indispensables.
Et là je trouve que c'est une connerie que de commencer à vouloir mettre en place des restrictions débiles.
La seule chose qu'ils vont gagner c'est que des sponsors se barrent, et on sera bien avancé après !
Par ailleurs quand tu es sponsor et que tu donnes de l'argent à des athlètes c'est quand même normal qu'en retour tu puisses être vu !
Par contre pour ceux qui financent la FIS ou les équipes nationales pas de soucis pour être visible de manière gigantesque, comme avec certaines combi.
Par ailleurs red bull à de l'argent plein les poches, pourquoi se priver de mannes financières comme ça.
D'autant plus que certains skieurs qui ont bien gagné leur vie avec le ski aident financièrement les générations futures.
En ski de bosses j'en connaissait même qui étaient en coupe du monde et qui devaient travailler à temps partiel à côté...
Pourquoi le design des casques de Marco Odermatt, Alexis Pinturault et Clément Noël pose problème
La Fédération internationale de ski (FIS) entend faire modifier le design des casques des têtes d’affiche sponsorisées par Red Bull comme Marco Odermatt, Alexis Pinturault ou encore Clément Noël.
ledauphine.com
La Fédération internationale de ski (FIS) entend faire modifier le design des casques des têtes d’affiche sponsorisées par Red Bull comme Marco Odermatt, Alexis Pinturault ou encore Clément Noël.
ledauphine.com
marc (10 août) disait:SwissSki paye les hôtels, les transports, les repas, les abo de ski, les entraineurs, les médecins ,etc.. par SwissSki ne verse aucun salaire à ses coureurs.
Est-ce qu'il existe des fédérations qui paient leurs coureurs ?
Et est-ce que c'est déjà arrivé qu'un skieur qui a le niveau pour l'équipe nationale ne puisse y accéder faute de sponsors ? Ou qu'un skieur doive la quitter faute de sponsors personnels ?
Ce fonctionnement peut quand même créer des situations bancales.
Habari Gani
Le 11 août 2023 - 19:26
C’est le sujet classique de l’ambush marketing consistant, en s’affichant sur un participant lors d’un événement sportif, à vampiriser l’exposition médiatique de la manifestation sportive sans ne rien verser à l’organisateur qui est en principe seul titulaire des droits.
Sur les événements internationaux c’est très réglementé voire interdit. Au mondial de foot les droits média / pub sont gérés par la FIFA et pas par les équipes nationales. Idem à l’Euro de foot, à la RWC et évidemment aux JO. D’ailleurs même les stades ayant un Naming commercial retirent parfois ce nom pendant les grands événements sportifs internationaux à la demande de l’organisateur. Par exemple l’Orange Vélodrome ne sera plus que le Vélodrome pour la RWC2023.
Au passage à Pékin je crois qu’il n’y avait rien sur les casques …
Sur les événements internationaux c’est très réglementé voire interdit. Au mondial de foot les droits média / pub sont gérés par la FIFA et pas par les équipes nationales. Idem à l’Euro de foot, à la RWC et évidemment aux JO. D’ailleurs même les stades ayant un Naming commercial retirent parfois ce nom pendant les grands événements sportifs internationaux à la demande de l’organisateur. Par exemple l’Orange Vélodrome ne sera plus que le Vélodrome pour la RWC2023.
Au passage à Pékin je crois qu’il n’y avait rien sur les casques …
Des conditions de travail hallucinantes
Très loin des possibilités offertes aux meilleurs biathètes du monde, le Roumain Dmitri Shamaev s'entraine, sans le sou, au milieu des touristes, des ours et des voitures....
ski-nordique.net
Très loin des possibilités offertes aux meilleurs biathètes du monde, le Roumain Dmitri Shamaev s'entraine, sans le sou, au milieu des touristes, des ours et des voitures....
ski-nordique.net
Habari Gani
Le 11 août 2023 - 20:09
Blacksite (11 août) disait:
Probablement que la publicité est très réglementée sur les athlètes durant les JO.
C’est simplement interdit … comme le sponsor maillot pour les équipes lors de la coupe du monde de la FIFA ou lors de l’Euro.
Le CIO comme la FIFA et l’UEFA considèrent, en droit a juste titre, que les droits d’exploitation leur appartiennent et qu’eux seuls peuvent les commercialiser. Et donc ils interdisent aux équipes / athlètes de porter des marques autres que celles d’équipementiers.
Si le CIO a un partenariat majeur avec Coca, Léon Marchand ne peut pas monter sur la plus haute marche de plusieurs podium avec Pepsi sur son bonnet
Mais en temps normal, il se passe quoi si un(e) athlète a un contrat avec un sponsor concurrent de sa fédération ? Imaginons qu'un athlète soit approché par Mercedes ou BMW ? Ou une autre banque que Raiffeisen.
Si un athlète est sponsorisé par une marque je trouve normal que cette marque puisse être visible sur l'athlète qu'elle sponsorise.
C'est un juste retour des choses. Le casque de Didier Cuche était quand même intégralement aux couleurs d'Ovomaltine, le casque de Tessa complètement avec la mauve de Milka, le casque de Wendy fait penser aux contenants des Caffé Latte d'Emmi, et ça n'a jamais posé de problèmes jusque là.
Le Barilla de Shiffrin recouvre juste l'avant de son casque mais il n'est pas moins visible pour autant que le casque entièrement aux couleurs redbull.
Quand aux marques qui sponsorisent les fédérations elles sont quand même beaucoup plus visibles et aussi beaucoup plus souvent.
Pour sunrise c'est tout le corps des athlètes qui est à leur couleur, et avec en plus leur nom imprimé en très grand.
Leurs noms sont visibles sur les t-shirt de tous les athlètes, sur les vestes de tous les membres d'une équipe (coureurs, entraineurs, serviceman, responsables pour la presse, etc...), dans les aires de départ et d'arrivée, ...
Les sponsors sont aussi indispensables à ceux qui sont en coupe du monde mais dont on ne parle jamais ou presque, comme Marc Rochat, Thomas Tumler, Noèmie Kolly, .... et il y a encore ceux dont on ne parle jamais mais qui pourtant sont en coupe du monde.
C'est un juste retour des choses. Le casque de Didier Cuche était quand même intégralement aux couleurs d'Ovomaltine, le casque de Tessa complètement avec la mauve de Milka, le casque de Wendy fait penser aux contenants des Caffé Latte d'Emmi, et ça n'a jamais posé de problèmes jusque là.
Le Barilla de Shiffrin recouvre juste l'avant de son casque mais il n'est pas moins visible pour autant que le casque entièrement aux couleurs redbull.
Quand aux marques qui sponsorisent les fédérations elles sont quand même beaucoup plus visibles et aussi beaucoup plus souvent.
Pour sunrise c'est tout le corps des athlètes qui est à leur couleur, et avec en plus leur nom imprimé en très grand.
Leurs noms sont visibles sur les t-shirt de tous les athlètes, sur les vestes de tous les membres d'une équipe (coureurs, entraineurs, serviceman, responsables pour la presse, etc...), dans les aires de départ et d'arrivée, ...
Les sponsors sont aussi indispensables à ceux qui sont en coupe du monde mais dont on ne parle jamais ou presque, comme Marc Rochat, Thomas Tumler, Noèmie Kolly, .... et il y a encore ceux dont on ne parle jamais mais qui pourtant sont en coupe du monde.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par marc, 12/08/2023 - 09:05
Habari Gani
Le 12 août 2023 - 09:19
Je ne sais pas ce qu'est le temps normal. Mais la norme est que les droits appartiennent à l'organisateur de l'événement au sens juridique c'est à dire au CIO/COJO pour les JO, à la FIFA, à l'UEFA ou à la FIS et que cet organisateur fixe les règles. Pour l'organisation stricto sensu l'organisateur peut déléguer à un autre organisme et notamment à une fédération nationale. C'est le cas en ski pour les épreuves de la coupe du monde parce que la FIS n'a pas de moyens matériels et humains partout (et qu'elle n'a pas vocation à en avoir).
La FIS pourrait unilatéralement décider d'interdire les publicités apparentes sur les coureurs et leur matériel lors des épreuves de la coupe du monde, comme le fait le CIO pour les JO. L'idée serait qu'en centralisant les droits elle gagnerait plus d'argent qu'en laissant les skieurs afficher des marques potentiellement concurrentes à celles ayant des partenariats avec elle. En plus en limitant les partenariats elle éviterait un message brouillé lié à une multiplicité de partenaires vus par le spectateur pendant la course. La FIS a un partenariat avec Audi. Si Shiffrin décide de mettre le logo Mercedes sur son casque et Odermatt d'afficher Volvo ca brouille le message et dévalorise le partenariat Audi.
Certes Barilla et Redbull sont essentiels pour le financement de la carrière des athlètes mais l'argent qu'ils apportent va à des athlètes qu'ils ont sélectionné sur la base de leurs critères.
Si cet argent vient en moins du niveau de partenariat que la FIS peut escompter d'une détention unique de partenariats limités et rendus visibles par leur faible nombre, c'est un sujet.
Parce qu'il, n'est pas illégitime que la FIS, avec le montant supplémentaire qui serait généré par la centralisation, finance le développement du ski et de la carrière des athlètes sur la base orientations qu'elle choisirait et de critères qu'elle édicterait:
- pour les orientations générales: répartition entre les "grands" de la coupe du monde, la coupe d'Europe et le développement d'épreuve jeunes / aide à l’émergence d'athlètes dans les pays les moins structurés afin d'internationaliser davantage le ski;
- pour les critères de répartition: augmentation des prize money, répartition entre les coureurs plus équilibrée ou plus sélective (choix de la FIS), question des coureurs après les 30 ...
C'est un sujet récurrent dans l'organisation du sport. Dans le foot c'est ce qui avait amené certains grands clubs européens à menacer de faire leur championnat pour avoir des méga-droits TV répartis entre eux sans qu'une partie aille aux petits clubs roumains, albanais ou autres. Et l'UEFA avait menacé d'exclure les clubs en question parce que ce championnat aurait fait de la concurrence à la Champions League et appauvrit les droits TV de celle-ci. On est ici sur le sujet des droits TV mais c'est la même problématique: les droits d'exploitation de la manifestation sportive.
On pourrait imaginer que la FIS interdise les marques visibles autres que d'équipementiers dans le périmètre de la course (départ, arrivée, podium ...) pour n'afficher que ses partenaires avec un montant de partenariat largement revalorisé. Les skieurs conserveraient évidemment la possibilité de s'afficher hors périmètre de protection avec leurs propres partenaires. Barilla donnerait un peu moins à Shiffrin mais peut-être que Panzani deviendrait un très gros partenaire de la FIS. Redbull donnerait moins à ses athlètes et contribuerait moins à l'émergence d'athlètes (ce qui est quand même un aspect très positif de Redbull avec ses centres d'entrainement). Mais la FIS le ferait avec le surplus d'argent généré par la centralisation des droits dans le périmètre des épreuves de la coupe du monde. Et elle le ferait selon ses orientations et suivant ses critères, pas ceux de Redbull.
La FIS pourrait unilatéralement décider d'interdire les publicités apparentes sur les coureurs et leur matériel lors des épreuves de la coupe du monde, comme le fait le CIO pour les JO. L'idée serait qu'en centralisant les droits elle gagnerait plus d'argent qu'en laissant les skieurs afficher des marques potentiellement concurrentes à celles ayant des partenariats avec elle. En plus en limitant les partenariats elle éviterait un message brouillé lié à une multiplicité de partenaires vus par le spectateur pendant la course. La FIS a un partenariat avec Audi. Si Shiffrin décide de mettre le logo Mercedes sur son casque et Odermatt d'afficher Volvo ca brouille le message et dévalorise le partenariat Audi.
Certes Barilla et Redbull sont essentiels pour le financement de la carrière des athlètes mais l'argent qu'ils apportent va à des athlètes qu'ils ont sélectionné sur la base de leurs critères.
Si cet argent vient en moins du niveau de partenariat que la FIS peut escompter d'une détention unique de partenariats limités et rendus visibles par leur faible nombre, c'est un sujet.
Parce qu'il, n'est pas illégitime que la FIS, avec le montant supplémentaire qui serait généré par la centralisation, finance le développement du ski et de la carrière des athlètes sur la base orientations qu'elle choisirait et de critères qu'elle édicterait:
- pour les orientations générales: répartition entre les "grands" de la coupe du monde, la coupe d'Europe et le développement d'épreuve jeunes / aide à l’émergence d'athlètes dans les pays les moins structurés afin d'internationaliser davantage le ski;
- pour les critères de répartition: augmentation des prize money, répartition entre les coureurs plus équilibrée ou plus sélective (choix de la FIS), question des coureurs après les 30 ...
C'est un sujet récurrent dans l'organisation du sport. Dans le foot c'est ce qui avait amené certains grands clubs européens à menacer de faire leur championnat pour avoir des méga-droits TV répartis entre eux sans qu'une partie aille aux petits clubs roumains, albanais ou autres. Et l'UEFA avait menacé d'exclure les clubs en question parce que ce championnat aurait fait de la concurrence à la Champions League et appauvrit les droits TV de celle-ci. On est ici sur le sujet des droits TV mais c'est la même problématique: les droits d'exploitation de la manifestation sportive.
On pourrait imaginer que la FIS interdise les marques visibles autres que d'équipementiers dans le périmètre de la course (départ, arrivée, podium ...) pour n'afficher que ses partenaires avec un montant de partenariat largement revalorisé. Les skieurs conserveraient évidemment la possibilité de s'afficher hors périmètre de protection avec leurs propres partenaires. Barilla donnerait un peu moins à Shiffrin mais peut-être que Panzani deviendrait un très gros partenaire de la FIS. Redbull donnerait moins à ses athlètes et contribuerait moins à l'émergence d'athlètes (ce qui est quand même un aspect très positif de Redbull avec ses centres d'entrainement). Mais la FIS le ferait avec le surplus d'argent généré par la centralisation des droits dans le périmètre des épreuves de la coupe du monde. Et elle le ferait selon ses orientations et suivant ses critères, pas ceux de Redbull.
Habari Gani
Le 12 août 2023 - 09:34
marc (12 août) disait:
Si un athlète est sponsorisé par une marque je trouve normal que cette marque puisse être visible sur l'athlète qu'elle sponsorise.
C'est un juste retour des choses. Le casque de Didier Cuche était quand même intégralement aux couleurs d'Ovomaltine, le casque de Tessa complètement avec la mauve de Milka, le casque de Wendy fait penser aux contenants des Caffé Latte d'Emmi, et ça n'a jamais posé de problèmes jusque là.
Le Barilla de Shiffrin recouvre juste l'avant de son casque mais il n'est pas moins visible pour autant que le casque entièrement aux couleurs redbull.
Quand aux marques qui sponsorisent les fédérations elles sont quand même beaucoup plus visibles et aussi beaucoup plus souvent.
Pour sunrise c'est tout le corps des athlètes qui est à leur couleur, et avec en plus leur nom imprimé en très grand.
Leurs noms sont visibles sur les t-shirt de tous les athlètes, sur les vestes de tous les membres d'une équipe (coureurs, entraineurs, serviceman, responsables pour la presse, etc...), dans les aires de départ et d'arrivée, ...
Les sponsors sont aussi indispensables à ceux qui sont en coupe du monde mais dont on ne parle jamais ou presque, comme Marc Rochat, Thomas Tumler, Noèmie Kolly, .... et il y a encore ceux dont on ne parle jamais mais qui pourtant sont en coupe du monde.
Je ne sais pas si les marques qui sponsorisaient Federer étaient visibles sur son Tshit ou son short dans l'enceinte des cours de Wimbledon ou de RG. De même que les marques qui sponsorisent MBappe ne sont pas sur son maillot en équipe de France. Les athlètes peuvent avoir des sponsors qui acceptent de ne pas être visibles dans le périmètre d'exclusivité. Ca n'empêche pas à ces athlètes d'avoir des sponsors et ça ne les dissuade pas d'aller aux JO. D'ailleurs leurs sponsors tirent, hors périmètre d'exclusivité, une visibilité liée la notoriété acquise par l'athlète dans des manifestations sportives internationales avec périmètre d'exclusivité.
A ma connaissance toutes les grosses fédérations internationales prévoient des périmètre d'exclusivité pour leurs événements majeurs. Et le CIO est le plus strict pour celà. ca n'a jamais empêché un athlète d'aller aux JO. Et les sponsors de ces athlètes sont friands de pouvoir s'afficher, même si hors périmètre d'exclusivité, avec un champion olympique.
C'est un sujet de montant global de droits générés et de répartition.
1) Montant global de droits générés entre (i) des droits revalorisés pour la fédération internationale du fait de l’exclusivité et la diminution pour les athlètes des droits directement perçus parce que leurs sponsors perdraient l'exposition dans le périmètre d'exclusivité versus (ii) des droits moindres pour la fédération aujourd’hui (à cause de la concurrence dans le périmètre d'exclusivité ) et plus importants pour les (certains) athlètes du fait de la visibilité dans ce périmètre;
2) Répartition entre les athlètes selon des critères de la fédération ou selon le marché des sponsors: sujet du financement du ski dans des pays émergents (si souhaité ), du financement des jeunes (programme développement de la FIS mais encore embryonnaire dans son enveloppe), de la répartition entre les athlètes (plus pour les meilleurs, plus équilibré, un peu au-delà des 30) ...
C'est deux approches du financement du sport.
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Habari Gani, 12/08/2023 - 09:35
Habari Gani
Le 12 août 2023 - 12:05
francbord (12 août) disait:
pour ceux qui sont employes par les douanes, un bandeau "au fisc francais" serait pas mal, du moins , je trouve, peut etre,..... sans doute le CIO a lausanne serait il impressionne.
?
Message modifié 1 fois. Dernière modification par Habari Gani, 12/08/2023 - 12:09
marc (12 août) disait:Les sponsors sont aussi indispensables à ceux qui sont en coupe du monde mais dont on ne parle jamais ou presque, comme Marc Rochat, Thomas Tumler, Noèmie Kolly, .... et il y a encore ceux dont on ne parle jamais mais qui pourtant sont en coupe du monde.
D'après Aline Danioth, ça l'a aussi beaucoup aidé lors de ses saisons blanches pour cause de blessures.
Habari Gani
Le 13 août 2023 - 08:05
Je pense que vu le montant des prize money d'Aline Danioth ça l'aide beaucoup même quand elle n'est pas blessée 
En effet...
Après, je pense que pas mal de skieuses suisses sont dans cette situation. Si tu enlèves celles qui gagnent ou font des podiums régulièrement (Lara Gut, Corinne Suter, etc.), la plupart des autres finissent souvent assez loin des prize-money.
Après, je pense que pas mal de skieuses suisses sont dans cette situation. Si tu enlèves celles qui gagnent ou font des podiums régulièrement (Lara Gut, Corinne Suter, etc.), la plupart des autres finissent souvent assez loin des prize-money.
bonagva
Le 13 août 2023 - 19:26
L'idée est d'utiliser des équipements existants et, du coup, répartir les épreuves dans le pays, ne pas construire de village, etc ...
Globalement, c'est moins con que ce qu'on a vu ces dernières décennies.
Mais ça reste des JO avec tout le passif qu'ils représentent ...
Globalement, c'est moins con que ce qu'on a vu ces dernières décennies.
Mais ça reste des JO avec tout le passif qu'ils représentent ...
bonagva
Le 14 août 2023 - 10:02
Il y a des chances mais, le coût devant être mesuré et réparti sur tout le pays et la volonté d'en faire des JO sans vouloir jouer à celui qui a la plus longue, pourrait peut-être faire passer la pilule...
J'ai quand même du mal à voir comment ils pourront être organisés sans fonds publics. Les collectivités devront quand même mettre la main à la poche, ne serait-ce que pour la surveillance, l'entretien des liens, éventuellement réaménager ou rénover l'une ou l'autre chose. En tout cas, si la Suisse réussit son pari, ça pourrait bien être les JO d'une nouvelle ère. Et qui sait, relancer l'intérêt public pour cette compétition.
Habari Gani
Le 14 août 2023 - 14:47
Blacksite (14 août) disait:
J'ai quand même du mal à voir comment ils pourront être organisés sans fonds publics. Les collectivités devront quand même mettre la main à la poche, ne serait-ce que pour la surveillance, l'entretien des liens, éventuellement réaménager ou rénover l'une ou l'autre chose. En tout cas, si la Suisse réussit son pari, ça pourrait bien être les JO d'une nouvelle ère. Et qui sait, relancer l'intérêt public pour cette compétition.
Je ne suis pas du tout certain que les JOP d’hiver aient un problème d’intérêt public. Il restent dans le top 5 des évènement sportifs en nombre de téléspectateurs loin devant la coupe du monde ou les mondiaux de la FIS
bonagva (14 août) disait:
D'après la carte, il n'y aurait rien à Genève.
Le plus proche pour toi ce sera Fribourg ou Morgins...
Message modifié 2 fois. Dernière modification par Blacksite, 14/08/2023 - 17:14
Oliver_64
Le 18 août 2023 - 19:07
Blacksite (17 août) disait:
Katja Grossman entame des études d'infirmière. Mais je n'ai pas compris si elle arrête sa carrière ou si elle combine sa carrière sportive et ses études.
Elle fait la formation d'infirmière en parallèle du ski de compétition.
inscrit le 26/02/08
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