byron (28 août 2008 16 h 50) disait:
topf (28 août 2008 16 h 44) disait:
Je pense que c'est toi qui confond, car tu assimiles l'irrigation à une necessité vitale pour le maïs ce qui n'est pas le cas. Il n'y a que 45% de la surface en maïs d'irrigué en france tout les ans.
Tu iras donc precher la bonne parole auprès de ceux qui balancent 2000m3/ha de flotte pour ne pas perdre 20qx/ha de blé alors qu'avec ce volume d'eau j'assurerais sans problème les 110qx/ha en maïs.
Tu seras d'accord avec moi pour dire que si le maïs ne prend pas assez d'eau, que ce soit la pluie ou l'irrigation, vers sa maturation, tu peux dire adieu à la qualité de ton ensilage...
S'il y a des régions propice au maïs, me semble qu'ailleurs (45% d'après toi) ce n'est pas forcément la meilleure idée même s'il n'existe rien dont le rendement soit équivalent pour l'alimentation du bétail, laitier ou viande...
Adieu à la qualité de mon ensilage, euh non? Byzarement c'est la quantité qui ferait defaut, et là dans ce cas un ensilage de ceréale immature de toute façon ne ferait pas mieux.
Les 45% en generale sont des maïs grain, donc on a un objectif de rendement conditionné par le climat locale. La dessus si on irrigue c'est simplement pour avoir une regularité d'une année sur l'autre au niveau de la recolte. Je n'irrigue pas mais toutes les exploitations autour de chez moi le font: c'est un choix!
Je passe l'aspect des contrats de semis de maïs (semences, amidonnerie, alimentation humaine) qui imposent l'irrigation pour assurer une qualité irreprochable du produit, mais le volume n'est surement pas significatif.
Tu focalises sur l'irrigation, en omettant que c'est le maïs qui valorise le mieux l'eau dont il dispose, qu'elle tombe du ciel ou qu'on lui apporte.
Le maïs restera et restera encore un bon petit moment une plante peu exigeante en terme de terrain et de besoins (tu mentionnais des ressources aux pluriels , non?).
Tu n'as rien à dire sur la comparaison par rapport au besoin en azote que j'ai mentionne plus haut? C'est vrai, j'oubliais qu'avec l'envolé du prix du baril que l'on a connu le prix de l'unité d'azote en est que tres peu influencée (c'est de l'ironie au cas où
...
Que dire du volet phyto, encore une fois, j'ai matière à argumenter sur sa faible exigence.
inscrit le 11/11/99
11K messages