jojoski (17 mai 2008 01 h 05) disait:
Ouatitm -> "Un français qui bosse en Suisse, c'est un peu l'arabe des année 70 ".
1 - mouais....voir faible différence frontaliers/ suisses du côté du 1° quartile.
2 - Et un graphique en bas de la page 3 comparaison internationale (PAS) montre que ce n'est pas le pire d'être payé en suisse et de dépenser en France.
1 - Heureusement encore qu'à poste égal le salaire soit quasi le même quel que soit la nationalité !
Tu parles de salaires, mais pas moi : je parle de la valorisation sociale du poste.
Dans un contexte où, à salaire égal, les postes qualifiés sont pourvus ( voire même avec un excédent de demande ) alors que ceux qui ne requièrent aucunes compétences valorisantes ne le sont pas, la main-d'œuvre immigrée qui elle, va accepter ces derniers est considérée comme "un arabe des année 70 en France", c'est à dire comme une classe inférieure socialement mais prête à tout pour gagner de l'argent.
2 – Bien sûr, à poste de faible qualification égal, je pense même que cela doit être le meilleur niveau de vie possible en Europe.
jojoski (17 mai 2008 01 h 05) disait:
Ouatitm -> Une société ( privée en Suisse ) qui proposerait 1650 CHF ( légal, il n'y pas de salaire minimum fixé par l'état en Suisse)
1 - Les salaires minimaux sont fixés en Suisse au niveau de la branche économique par les syndicats et les patronats"
pas une loi c'est vrai mais ça change quoi ?
2 …et "encourager leur enfant à devenir fonctionnaire si celui-ci le souhaite" c'est à dire encourager leur enfant à suivre son propre choix si elle se porte dans cette voie au lieu de lui barrer la route ....
et c'est ça que tu appelles la "demande" ?
1 – Cela change tout : si un entreprise ne décide pas d'elle-même de ratifier une convention collective, rien ne l'y contraint : il n'y pas de salaire minimum dans ce cas là.
Et dans certains domaine d'activité ( la distribution textile par implantation d'enseigne étrangère : Zara, Benetton, etc… ) la plupart des employeurs pour des postes en grande majorité non qualifiés n'ont rien ratifié.
2 – C'est vrai que c'est un peu réducteur alors que ce que j'appelle la demande c'est ça :
Quelles sont en effet les ambitions de jeunes ? A en croire ce sondage, pour 34% d’entre eux – c’est la réponse qui vient largement en tête -entrer dans la fonction publique est l’emploi idéal. Devenir fonctionnaire fait donc rêver et cela de plus en plus, puisque, lors du sondage précédent, ils étaient 28% à répondre de la même façon à cette question.
libres.org
La fonction publique serait-elle devenue le nouveau rêve français ? Malgré les critiques régulières qui les prennent pour cible, les fonctionnaires font des envieux et leur statut attire la convoitise. Ce phénomène est particulièrement vrai chez les jeunes. 70% des 15-30 ans souhaitent travailler dans la fonction publique, selon un sondage Ifop réalisé en 2005. Même si le secteur public reste associé à l'intérêt général et au service des citoyens, la véritable raison de ce plébiscite est ailleurs. La garantie de l'emploi est devenue le meilleur argument des recruteurs. "Dans une période difficile pour l'emploi, la fonction publique bénéficie d'une image extraordinaire" explique Dominique Richy, de la Chambre syndicale de l'enseignement privé à distance. "Nous sommes extrêmement sensibles au marché de l'emploi" renchérit Pierre Gévart, directeur de l'institut du Cned de Lille, "dès que l'économie va mieux, nous perdons des clients !" Du coup "jamais il n'y a eu autant de postulants au concours" explique Christian Jacob, le ministre de la Fonction publique. Pour la seule fonction publique d'Etat, il y a 80.000 postes offerts par an pour dix fois plus de postulants.
Les concours de tous niveaux deviennent extrêmement sélectifs.
Les candidats visent donc l'excellence et sont prêts à bourse délier pour décrocher le poste de leur rêve.
journaldunet.com
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