Blacksite (19 oct.) disait:
Ce qui est dérangeant, c'est de dépeindre le Kazakhstan comme un pays moyenâgeux alors qu'il a une croissance et une richesse qu'envieraient bon nombre de pays occidentaux.
anor@k (19 oct.) disait:
Blacksite (19 oct.) disait:
Ce qui est dérangeant, c'est de dépeindre le Kazakhstan comme un pays moyenâgeux alors qu'il a une croissance et une richesse qu'envieraient bon nombre de pays occidentaux.
Vivre sous la coupe de dictateurs oligarques corrompus par le pétrole, je ne pense pas que ça intéresse grand monde ici
squier (21 oct.) disait:
bonagva (21 oct.) disait:
Qu'est-ce qui n'est pas brillant ?
Je suis un européen convaincu
Hellsass (21 oct.) disait:
bonagva (21 oct.) disait:
Qu'est-ce qui n'est pas brillant ?
Juste pour info, qui est le vert, et qui est le PLR ?
Blacksite (21 oct.) disait:
Oui, une adhésion à l'UE serait une grave erreur.
On peut être intégré dans l'espace européens sans pour autant perdre son indépendance.
Le système politique suisse n'a pas grand-chose de secret, ce n'est quand même pas le SUV de PG:
https://www.ch.ch/fr/democratie/
La version courte: les institutions ne sont pas fondamentalement différentes mais la manière dont elles opèrent l'est complètement.
La version longue, non exhaustive ...
- Le président en Suisse n'est qu'un titre honorifique que les conseillers fédéraux s'échangent à tour de rôle chaque année, c'est pas qu'ils se battent à outrance pour l'avoir.
Rien à voir avec certains présidents-monarques ...
Notre président prend le train comme tout citoyen, sans escorte, une photo avait d'ailleurs fait le buzz dans le monde et ce qui a surpris en Suisse, c'est que ça puisse surprendre ailleurs, pour nous, c'est juste normal et des exemples du genre sont courants ...
Ça ne parait pas être grand-chose, mais avoir des politiques qu'on croise dans la rue change le rapport qu'on a avec eux.
- Nos 7 conseillers fédéraux, qu'on peut apparenter à des ministres, sortent de tous les grand partis selon une "formule magique" (répartition en fonction du poids du parti), du coup, travail consensuel et prises de décision collégiales obligatoires.
Et d'une législature à l'autre, cette formule magique ne change pas diamétralement ce qui explique une certaine stabilité dans la ligne suivie par le pays, ça avance lentement mais sûrement. Le mot "consensus" est la clé en Suisse, que ce soit en politique ou dans les rapports sociaux comme avec la Paix du Travail
Dans nombre de pays, alternance de majorité rime avec gros changement de cap: on commence par déconstruire ce que les prédécesseurs ont fait, ça louvoie et gesticule mais ce n'est pas que ça avance beaucoup pour autant ...
- Les référendums, vous en avez un, quoi, tous les 5-10 ans, probablement même moins ? Nous nous rendons aux urnes 3-4 fois par année sur un nombre de sujets oscillant facilement entre 10 et 20 par année, que ce soit sur le plan fédéral, cantonal ou communal.
Nous sommes nourris au référendum dès le biberon et ça parait peut-être con mais demander l'avis aux gens permet deux choses: une certaine confiance dans les institutions et une maturité politique.
- Le système fédéral est extrêmement et réellement décentralisé (école, police, ... sont cantonales), du coup les décisions ne font pas que de venir d'en haut ou de loin, nombre viennent juste d'à côté.
Et c'est d'autant plus important dans un pays qui a quatre langues nationales ...
- Nos deux chambres représentent la population (Conseil National) et les cantons (Conseil des Etats) et toutes deux sont élues par le peuple.
- etc ...
bonagva (24 oct.) disait:
- Le système fédéral est extrêmement et réellement décentralisé (école, police, ... sont cantonales), du coup les décisions ne font pas que de venir d'en haut ou de loin, nombre viennent juste d'à côté.
Et c'est d'autant plus important dans un pays qui a quatre langues nationales ...
Blacksite (24 oct.) disait:D'où subsidiarité maximale (ça limite la prise de décision au niveau national) et neutralité (ça règle une bonne partie des questions de politique internationale)...
Certes.
Maintenant, un minimum d'éducation et instruction est nécessaire pour une démocratie directe, surtout concernant la prise de décision au niveau national, voire international. La politique locale qui touche de façon visible les gens oui, mais la politique nationale ou internationale ne s'apprend pas sur le tas sans un minimum de connaissances et de culture.
anor@k (24 oct.) disait:Je répondais à ceux qui considèrent que cette maturité politique est une condition nécessaire à la mise en place d'un système de démocratie directe similaire. Et si ma réponse n'est pas assez claire: je suis d'accord avec toi que cette histoire maturité politique est une foutaise.
Merci pour vos réponses, même si je ne crois aucunement à une "maturité politique", plutôt à un opportunisme d'être né là et de s'en accommoder ; à juste titre.
anor@k disait:Ben, la subsidiarité fait que la majorité des décisions est prise localement, donc avec une certaine unité de langue, culture, traditions, et le système de démocratie directe fait qu'une "mauvaise" décision peut toujours être annulée via un processus démocratique et légitime.
Mon questionnement initial, était de savoir comment dans une confédération où il n'y a pas d'unité de langue, de culture, de traditions, on puisse développer un sens commun ?
Un sens commun tel, qu'il ne soit reproductible.
Les romains y sont pourtant parvenus, bien avant les Suisses.
Et oui, j'aurais bien aimé voir les "européens" y arriver...
derdide disait:on peut discuter de la maturité du personnel politique, qui fait réellement campagne en expliquant les tenants et les aboutissants des décisions à prendre et en prenant les électeurs pour des adultes responsables,
Climat. La place financière suisse pollue vingt fois plus que le pays tout entier.
ouest-france.fr
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