Merde Bonatti est mort

Un alpiniste qui ne meurt pas en montagne, c'est un peu comme une rockstar qui ne meurt pas d'une overdose ou étouffé dans son vomi.

karamazofaucunlien (15 sep 2011) disait:

Straight-Down (15 sep 2011) disait:

Que dire d'autre!

Bah rien, enfin si... Merde!

Remarque, mourir à cet age là quand on a été parmi les pionniers de l'alpinisme, c'est juste la preuve que ça a été l'un des meilleurs et des plus intelligents aussi?

Bonatti est mort, vive Bonatti!

Il a eu une belle vie. Requiescat in pace

Jar0d (15 sept. 2011) disait:

Un alpiniste qui ne meurt pas en montagne, c'est un peu comme une rockstar qui ne meurt pas d'une overdose ou étouffé dans son vomi.

C'est un peu ça oui, mais Bonatti n'a pas attendu d'être mort pour entrer dans la légende.

Un cours hommage sur le blog Voyages de Libé.

Jar0d disait:

Un alpiniste qui ne meurt pas en montagne, c'est un peu comme une rockstar qui ne meurt pas d'une overdose ou étouffé dans son vomi.

Il avait été assez "sage" pour arrêter assez tôt (35 ans !) l'alpinisme à très haut niveau, même s'il ne s'était pas pour autant reposé ensuite.

Ajoutons qu'il a fait de très belles photos, certaines rassemblées dans un ouvrage : "magie du Mont-Blanc".

C'est un nom tellement mythique que j'avais oublié qu'il était encore vivant.
^ (un sommet en hommage à Bonatti, plutôt qu'une étoile)


SD : t'aurais du ajouter une virgule dans le titre, après Merde. Là, on pourrait confondre avec son prénom.

chocard (15 sept. 2011) disait:

C'est un nom tellement mythique que j'avais oublié qu'il était encore vivant.
^ (un sommet en hommage à Bonatti, plutôt qu'une étoile)


SD : t'aurais du ajouter une virgule dans le titre, après Merde. Là, on pourrait confondre avec son prénom.

Effectivement c'est une faute de gout! Honte a moi!

Ah, tu as déjà goûté à ce prénom là ?

Je viens de voir l'article sur Libé qui annonce son décès et je me rendais ici pour répercuter cette nouvelle qui ne peut que remplir d'émotion les amoureux de la montagne qui connaissent le parcours de ce personnage hors du commun. Mais, je vois que c'est déjà fait.

Bonatti restera un des plus grands de tous les temps.

Toujours humble face aux montagnes, son caractère a, en partie, été forgé par sa véritable nuit en enfer, lors de l'expédition italienne pour la première conquête du K2 en 1954. Agé alors de seulement 23 ans, il avait été trahi et piégé sciemment par ses compagnons qui ont fait semblant de ne pas le retrouver alors qu'il venait leur déposer des bouteilles d'oxygène pour l'assaut final.

Il avait alors passé une nuit entière, en compagnie d'un sherpa, dans la "zone de la mort" (8100 m), en pleine tempête et sans aucun équipement adapté.

Cet épisode de jeunesse en a fait un solitaire, puisqu'il mettra fin à sa carrière après avoir vaincu la face nord du Cervin, en solo et en plein hiver, ouvrant une voie d'une pureté exceptionnelle.

Il appartenait à la génération des pionniers, sans fioriture, ceux qui n'attaquaient pas la montagne à coup de "marteaux piqueurs", avec un matos très basique et limité.

Cette éthique a rendu Bonatti très attachant. Ceux qui veulent le découvrir peuvent lire ses différents livres qui sont tous remarquables et qui constituent désormais des classiques de la littérature alpine ("A mes montagnes"; "l'affaire du K2"...). Je m'en porte garant: ils se régaleront à la lecture de ses exploits et de sa vision de l'alpinisme.

Je te salue bien bas Walter...

Ce n'était pas un Sherpa du Népal, mais un Hunza du Pakistan. Peu importe, au demeurant.

ZOUF (15 sep 2011) disait:

Je viens de voir l'article sur Libé qui annonce son décès et je me rendais ici pour répercuter cette nouvelle qui ne peut que remplir d'émotion les amoureux de la montagne qui connaissent le parcours de ce personnage hors du commun. Mais, je vois que c'est déjà fait.

Bonatti restera un des plus grands de tous les temps.

Toujours humble face aux montagnes, son caractère a, en partie, été forgé par sa véritable nuit en enfer, lors de l'expédition italienne pour la première conquête du K2 en 1954. Agé alors de seulement 23 ans, il avait été trahi et piégé sciemment par ses compagnons qui ont fait semblant de ne pas le retrouver alors qu'il venait leur déposer des bouteilles d'oxygène pour l'assaut final.

Il avait alors passé une nuit entière, en compagnie d'un sherpa, dans la "zone de la mort" (8100 m), en pleine tempête et sans aucun équipement adapté.

Cet épisode de jeunesse en a fait un solitaire, puisqu'il mettra fin à sa carrière après avoir vaincu la face nord du Cervin, en solo et en plein hiver, ouvrant une voie d'une pureté exceptionnelle.

Il appartenait à la génération des pionniers, sans fioriture, ceux qui n'attaquaient pas la montagne à coup de "marteaux piqueurs", avec un matos très basique et limité.

Cette éthique a rendu Bonatti très attachant. Ceux qui veulent le découvrir peuvent lire ses différents livres qui sont tous remarquables et qui constituent désormais des classiques de la littérature alpine ("A mes montagnes"; "l'affaire du K2"...). Je m'en porte garant: ils se régaleront à la lecture de ses exploits et de sa vision de l'alpinisme.

Je te salue bien bas Walter...

la grande classe: un de mes alpinistes préféré!:d