zerchove (11 juin 2008 11 h 57) disait:wé bizoo, t'es super gentil toi en plus d'être pas prétentieux pour un sou !
1) merci !
2) prétentieux simplement parce que j'ose mettre en doute tes facultés intelectuelles ??? fidèle à toi-même zerchove !
droogies (09 juin 2008 17 h 39) disait:
et pis c'est les agro carburant qui sont dangereux et qui font la famine... c'est super dangereux les agro carburant.
La Tribune du 13 juin 2008 disait:
Du bon usage de la fiscalité pétrolière
L'idée d'une taxation accrue des produits pétroliers se heurte à plusieurs obstacles, notamment politiques, car elle est difficile à faire accepter si les prix restent élevés.
Face au troisième choc pétrolier, les gouvernements de par le monde sont tentés de soulager les consommateurs mécontents. Aux États-Unis, John McCain et Hillary Clinton (mais pas Barack Obama) ont proposé de suspendre la taxation de l'essence pendant l'été. En France, l'aide à la cuve a été récemment doublée et sera financée en partie par une contribution exceptionnelle de Total . Le gouvernement a aussi essayé, sans succès, d'obtenir l'accord de ses partenaires européens pour diminuer la TVA sur les produits pétroliers. Le Parti socialiste, quant à lui, propose un prélèvement supplémentaire sur Total pour financer un allégement de la TIPP. Enfin, de nombreux États, dont la Chine et l'Inde, continuent à subventionner les produits pétroliers.
S'il est sans doute nécessaire de protéger les populations et les professions les plus vulnérables, de telles mesures ne constituent pourtant pas la bonne réponse. L'événement auquel nous assistons peut être défini simplement comme un gigantesque transfert de richesse des consommateurs vers les producteurs. Son montant serait d'environ 4.000 milliards de dollars par an, si le cours du pétrole, d'environ 20 dollars le baril en 2001, devait se maintenir au niveau actuel de 135 dollars. Il augmentera encore si les prévisions de Goldman Sachs - 150 dollars cet été, jusqu'à 200 dollars d'ici deux ans - se confirment.
Une goutte d'eau
Dans la zone euro, le choc est un peu amorti par la chute du dollar, mais l'alourdissement de la facture pétrolière de la France, par rapport à 2001, pourrait tout de même avoisiner 40 milliards d'euros en 2008. Les pays importateurs devraient donc chercher à rééquilibrer le partage de la rente pétrolière avec les pays producteurs.
Les baisses d'impôt et les subventions ne permettent pas d'atteindre ce but, puisqu'elles ne constituent que des transferts internes. Pis, elles augmentent la demande de pétrole et, en conséquence, les prix payés aux producteurs. Les prélèvements exceptionnels sur les compagnies pétrolières ne constituent pas non plus une bonne réponse. Leurs profits apparemment gigantesques et scandaleux ne sont qu'une goutte d'eau par rapport à la manne reçue par les États exportateurs : en 2007, les bénéfices combinés des cinq plus grandes compagnies pétrolières occidentales ne représentaient que 5 % de la valeur de la production pétrolière mondiale.
Le choc pétrolier actuel résulte notamment d'une augmentation de la demande mondiale. Pour limiter son ampleur et reprendre aux États producteurs une partie de la rente qu'ils se sont appropriée, il faut donc diminuer la demande de pétrole.
Au-delà de politiques sectorielles ciblées (normes de consommation des automobiles, par exemple), une mesure simple aiderait à atteindre cet objectif : une taxation accrue des produits pétroliers. Cette proposition peut étonner puisque, loin de soulager les consommateurs, elle provoquerait un renchérissement supplémentaire des produits pétroliers. Elle serait néanmoins efficace... à condition d'être patient.
À court terme, la demande de pétrole réagit peu aux changements de prix. Mais à moyen terme, particuliers et entreprises s'adaptent au renchérissement du pétrole, par exemple en achetant des voitures plus économes ou en adoptant un urbanisme plus dense. Selon les estimations existantes, une augmentation de 10 % du prix du pétrole provoque une diminution de la demande de 0,4 % au bout d'un an, mais d'environ 6 % au bout de dix ans, du moins dans les pays développés. Si la production pétrolière était constante, le poids d'une taxation accrue des produits pétroliers serait entièrement supporté, à terme, par les États producteurs, car pour ramener la demande au niveau de l'offre, le prix s'ajusterait à la baisse, jusqu'à compenser intégralement la taxation supplémentaire pour maintenir la demande à un niveau inchangé.
La Tribune du 13 juin 2008, suite disait:
Compenser les effets récessifs
En pratique, la situation est plus complexe car une baisse des prix conduirait certains États à diminuer leur production. Il n'en reste pas moins qu'une part non négligeable de la taxation des produits pétroliers se répercute à terme sur les pays producteurs en faisant baisser les prix. Une taxation accrue reviendrait donc pour les États importateurs à effectuer un prélèvement à la fois sur les consommateurs et sur les États producteurs. Les recettes fiscales correspondantes permettraient de financer des dépenses ou des baisses d'impôts susceptibles de compenser les effets récessifs du renchérissement des produits pétroliers et de venir en aide aux plus pauvres. En réalité, l'idée d'une taxation plus forte des produits pétroliers se heurte à plusieurs obstacles. Tout d'abord, elle est politiquement difficile à faire accepter, surtout tant que les prix restent élevés, et il faudrait sans doute attendre un repli même temporaire du cours du pétrole. Ensuite, elle exige de la patience et de la pédagogie car, à court terme, elle pèsera entièrement sur les consommateurs. Enfin, la plus grande difficulté tient au fait que la taxation des produits pétroliers exige une coordination sans faille entre les pays consommateurs.
La pratique européenne
Lorsqu'un pays diminue sa demande, il fait baisser le prix du pétrole, au profit de tous les pays consommateurs de la planète. Chaque pays aurait donc intérêt à laisser les autres taxer le pétrole pour en tirer avantage sans participer à l'effort commun. C'est pourquoi une coordination des principaux pays importateurs s'impose, d'autant que l'Union européenne, qui ne représente que 15 % de la demande mondiale, ne peut pas agir seule de manière décisive. En outre, la situation de départ n'est pas symétrique. Les pays européens taxent déjà lourdement les produits pétroliers- ce qui rapporte indirectement des dizaines de milliards de dollars par an aux États-Unis et à la Chine, en faisant baisser le cours mondial du pétrole - et il ne serait pas réaliste d'aller plus loin. Tout au plus, les pays européens pourraient-ils s'engager à ne pas diminuer leur fiscalité pétrolière, voire à l'harmoniser vers le haut, ce qui justifie le refus opposé à la demande récente de la France. En revanche, la Chine et l'Inde pourraient - devraient - arrêter de subventionner les produits pétroliers, et les États-Unis pourraient les taxer davantage, se rapprochant ainsi de la pratique européenne. Ces mesures devraient faire l'objet de discussions entre les principaux pays importateurs de pétrole, et pourraient s'intégrer dans le jeu global des négociations économiques mondiales, notamment dans le domaine commercial.
DAVID SPECTOR, PROFESSEUR ASSOCIÉ À L'ÉCOLE D'ÉCONOMIE DE PARIS
slow_rideuze (13 juin 2008 10 h 54) disait:Besancenot et Buffet sont nos sauveurs. Youpi !mais pas un qui remette en cause la course à la croissance qui consomme de l'énergie et produit plein de déchets... sont payés pour réféchir nos spécialistes de l'offre et de la demande, ça se voit...
Darth Slovas (13 juin 2008 11 h 28) disait:Il est surtout intéressant d'aligner les prix du carburant en Chine et en Inde sur les pratiques mondiales. Ces deux pays représentent à eux seuls 50% de la croissance de la demande en pétrole. Enfin bon, en maintenant des prix bas les gouvernements de ces pays alimentent l'augmentation du cours et donc la différence de prix à compenser. L'Inde est déjà au bord de l'implosion pétrolière (compagnies qui vendent à pertes). Ça va faire mal le jour où faudra que les consommateurs essuient l'alignement sur les cours mondiaux avec leurs portefeuilles !L'article cité me semble assez intéressant sur l'explication de la nécessité d'augmenter le prix du carburant.
3-Rider . : | : . [Jarod disait:(13 juin 2008 11 h 35)]
Darth Slovas (13 juin 2008 11 h 28) disait:Il est surtout intéressant d'aligner les prix du carburant en Chine et en Inde sur les pratiques mondiales. Ces deux pays représentent à eux seuls 50% de la croissance de la demande en pétrole. Enfin bon, en maintenant des prix bas les gouvernements de ces pays alimentent l'augmentation du cours et donc la différence de prix à compenser. L'Inde est déjà au bord de l'implosion pétrolière (compagnies qui vendent à pertes). Ça va faire mal le jour où faudra que les consommateurs essuient l'alignement sur les cours mondiaux avec leurs portefeuilles !L'article cité me semble assez intéressant sur l'explication de la nécessité d'augmenter le prix du carburant.
slow_rideuze (13 juin 2008 12 h 21) disait:Moi non plus.sinon, qu'il fallait augmenter la prod de pétrole, je l'ai pas inventé
carambole disait:
neiges disait:neiges (07 juin 2008 23 h 40) disait:
Il est clair que cette augmentation du baril satisfait bien sur nos dirigeants qui, ainsi, remplissent les caisses du pays qu'ils vident allegrement.
c'est chiant ces contre-véritées flagrantes qui sont balancées en permanence !!!
Il y a deux taxes sur les carburants la TIPP et la TVA.
La TIPP est calculée au litre et n'est donc PAS DEPENDANTE DU PRIX DU CARBURANT !!! il faut souligner que la gestion de la TIPP a été donnée aux régions qui très souvent l'ont calée au maximum (solidarité socialiste ???)
la TVA est calculée en fonction du prix de vente.
La hausse du prix du carburant génère une baisse de la consommation soit une baisse du volume. La baisse de la TIPP du fait de la baisse du volume n'est pas compensée par la hausse des recettes de la TVA. DONC GLOBALEMENT L'IMPACT DE LA HAUSSE DES PRIX SUR LES RECETTES FISCALES EST NEGATIF !!!
Et Sarkosy fait effectivement une connerie quand il parle de redistribuer une éventuelle cagnotte due à la TVA !
neiges (19 juin 2008 17 h 11) disait:
Cela conclus les pseudos calculs les plus avancés,non?.
neiges (19 juin 2008 17 h 11) disait:C'est chiant chaque fois, ces gens qui balancent tout et rien, qui en savent toujours plus et mieux que les autres!! LOOLLL!!
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