Test Salomon El Dictator 2012

Contexte

Fermeture de Val Thorens 2018, on se fait 3j de ski avec un pote pour finir la saison. Je suis un skieur plutôt lourd, qui aime les grandes courbes en hors-piste mais aussi les couloirs raides. Je n'aime pas les skis trop mous. Mes précédents "gros" skis étaient des Salomon Q115 (skiés sur plusieurs années), et quelques sorties en Pro Rider orange. A coté de ça j'ai des skis de SL Rossignol FIS, et des skis de rando Zero G 95 et 108.

Météo

Belle quantité de neige mais coté qualité, c'est humide et collant :-( Le ciel est changeant, de grand beau à de la pluie ... Très peu de regel nocturne, c'est transfo jusqu'à 3000m.

Le Test

J'ai récupéré ces skis en fin de saison, en très bel état. Monté avec des Salomon S920 tunés S916 (le petit ressort est retiré).

En bonne forme physique, j'appréhende cependant ce ski qui est donné comme ski de derby, et avec des fixs qui ne commencent qu'a DIN 10 j'avais peur pour les genoux avec cette neige de printemps.

On part directement sur des hors-pistes connus, et ça passe tout seul. La longueur des skis (194cm !) n'handicape pas trop, c'est sûr qu'à faible vitesse le ski est physique et ne pivote pas sans effort. Il fau le laisser filer pour trouver un peu plus de facilité. C'est d'ailleurs là qu'il est le plus impressionnant : on a un ski qui met en confiance, qui gomme bien les irrégularités de la neige. J'ai vite eu l'impression que l'inclinaison des pentes est moindre avec ces skis qu'avec d'autre (à relativiser vu la qualité de glisse de cette neige pourrie...).

J'avais peur d'ancrer dans la neige humide mais le ski reste bien en surface.

Même en petit couloir pas trop large, le ski reste maniable, il faut du rythme, et ça passe (couloir sous la tyrolienne qui va vers Pierre Lory).

Conclusion

Ce n’est pas un ski fun qui pousse à sauter partout, c'est un ski sérieux, on s'applique avec, mais il n'est pas non plus casse patte qui brule les cuissots après 2 descentes.

Je dois encore le tester dans d'autres conditions de neige, mais pour le moment je ne me sens pas limité par les skis, sauf à faible vitesse pour tricoter entre les rochers dans une neige lourde.

A voir s'il va devenir mon seul ski de freeride ou si je vais le compléter par un autre gros ski plus joueur.