Urban Style

Début février, Julien Lopez et l'association White Babylone invitaient les riders et le public à la Plagne, pour la 1èere édition de l'Urban Style. Kickers, rails et Funbox ont donc envahi le village pour le plaisir du public et des riders présents au nombre desquels Julien Lopez of course, des riders de la plagne comme Mickaël Moh, Arnaud Kugener, des membres du Darker Team comme Fabien Maïerhofer, Samos, ou encore un convalescent plutôt en forme : Thomas Diet.

Arrivé tranquillement à 12h sur les lieux, on pouvait déjà voir les riders et les bénévoles user des nombreuses pelles pour peaufiner les kicks et mettre en place les rails manquants. Julien Lopez passe en coup de vent, le téléphone à la main dans son véhicule de l'armée de terre. On ne verra l'organisateur rejoindre les riders qu'à 14h, heure du début des hostilités. Mais avant cela, on construit les prises d'élan, on met en place les rails. A noter la motivation d'Arnaud Kugener pour pelleter et diriger les troupes. Après un repas bien mérité, les riders se dirigent vers les modules.

L'urban park comporte deux funbox mises bout à bout, un grand rail, un rail (plat/descente) suivi d'un kink, d'un wall ride et de l'inévitable road gap, avec une réception plutôt raide. Les riders commencent par le rail plat/descente (ci-contre, Julien Lopez en gap over the rail).

Du niveau et de la motivation

Les riders se sont motivés pendant plus de deux heures sur le rail enchaînant des entrées en fakie, des sorties en safety, en mute ou avec des rotations. Thomas Diet, en forme malgré sa chute à Whistler, a encore montré qu'il était très fort en rail, avec un style très posé.

Tout ce petit monde se dirige ensuite vers le road gap pour un tour de chauffe et prendre ses marques. C'est Julien qui ouvre le bal suivi d'Arnaud, les sauts brebis et les sauts écarts s'enchaînent.
Certains riders décident de faire une pause tandis que d'autres s'attaquent au kink. Le soleil décline, les riders partis en pause reviennent, les flashs crépitent. Les riders sont motivés, le coucher de soleil est magnifique...
Il fait nuit désormais, les halogènes s'allument du côté des funbox et du rail pour quelques passages. Mais le road gap titille déjà les spatules de quelques riders. C'est parti, Julien commence, les riders passent en ski comme en télémark. Les tricks restent relativement simples car la réception est assez difficile et nocturne de surcroit, mais on a pu voir des jolis backflip ou cork 360 et même un rodéo 720.
Après quatre ou cinq passages, il est décidé d'aller manger la tartiflette ! IN TARTIFLETTE WE TRUST !!! (Slogan repris plusieurs fois au micro). Le rendez vous est donné à la population, 20h sous le chapiteau pour venir écouter les 4 DJs et voir les 8 danseurs, tous invités à La Plagne pour animer l'Urban Night.

La soirée et la fête battent leur plein jusqu'à 3h du matin, les riders mettent l'ambiance après cette journée bien remplie, en compagnie de tout ceux venus écouter du bon son et faire la fête. Bref une bonne petite journée bien remplie comme on les aime. On ne remerciera jamais assez l'association White Babylone pour l'organisation et l'ambiance.

Remerciements : White Babylone, La Plagne 1800, Ju et tous les riders.

PS : Pour faire briller vos masques iridium, Thomas Diet recommande les "lingettes vitre et puis çà peut toujours servir !" ( ndlr : attention nous déclinons toutes responsabilités quant aux dommages subi par un tel traitement. )

Arnaud Kugener