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Trip : freeride à Tonale

Le skieur Patrick Vuagnat nous emmène sur trois spots méconnus d'Europe : le premier en Italie.

article Ski

Patrick Vuagnat est un skieur-voyageur. L’un de ceux qui a des ailes sur les spatules. Le ski commence toujours, pour lui, par un coffre de voiture et une carte ouverte sur le siège du passager. En route vers de nouvelles pentes.

Après m’avoir raconté ses histoires de spots discrets défrichés par grande poudreuse, ses domaines presque déserts, ses champs de fraîche esseulés dans une station où tous les glisseurs restent sur piste... Je lui ai demandé des preuves. Du tangible. Des photos !

Alors Patrick a décidé de jouer le jeu et a préparé trois reportages. Trois voyages en Europe réalisés cet hiver, trois spots à portée de réservoir d’essence. Le premier se situe en Italie, tout près de la frontière française : Tonale. C'était il y a quelques semaines...


Mon expérience du ski, sa pratique sont au fond intimement liées à celle du voyage. Quoi de plus excitant que de découvrir un nouveau terrain de jeu ? Pour voyager il n’est pas indispensable de prendre  l’avion. Il suffit de sortir de chez soi et quand on a la chance d’habiter les Alpes, quoi de plus aisé ! A la base, nous sommes tous des explorateurs potentiels, défricheur de terrain vierge. Etre rider c’est évoluer sur une autre planète. Que ce soit le temps d’un week-end ou à la saison, on s’offre tous une parenthèse dans un univers parallèle. Un monde blanc avec les températures bien en dessous du zéro où l’on se joue des reliefs, on accélère, slide, saute, roule-boule... 


J’ai  entendu parlé de Tonale au hasard d’une conversation début janvier... un spot planqué dans l’appendice alpin des Dolomites… Trois mètres de neige cumulés en ce début d’année… Une route bien longue qui est le prix d’un dépaysement assuré. Six heures à changer de direction au gré des panneaux directionnels. Longer les rives du lac de Come, manger des pizzas et s’acclimater l’œil à de nouveaux horizons. A  l’approche de Trentino, les massifs enneigés émergent de vallées ensoleillées où la vigne pousse à flanc. Les faces alentours nous tapent dans l’œil et l’on espère que la route en prenne la direction avant d’en découvrir d’encore plus attirantes qui font monter d’un cran l’excitation.  Arrivés à Tonale je ne suis pas déçu. Un rapide coup d’œil à 360° laisse présager le meilleur.


Tonale se partage entre deux versants. Le premier très lisse, grands champs ouverts avec bien peu à sauter. Une ligne de crête à aller chercher à pied mais un dénivelé réduit. Du côté opposé on monte à 2600 mètres d’où s’ouvre un large plateau que l’on franchit d’un ultime coup de télésiège pour atteindre les 3000. 


Au fait, le ski hors-piste est autorisé sur cette station. C’est toujours un point sensible en Italie car ce qui est vrai ici ne l’est pas forcément dans la station voisine. Il est toujours désagréable de passer son après-ski à essayer de parler italien avec les carabinieri (shérifs locaux) qui ont pris votre passeport. L’Italie, une nation de pistards où il est bon de skier des super G, slalom et autres supercarvers. Mes rockers font figure d’OVNI dans les racks à ski mais font mouche dès que je sors de la piste. Il n’a pas neigé depuis une bonne semaine et je pose des premières traces un peu partout ! 


Sur le haut, beaucoup de lignes « minigolf » se débusquent entre les massifs rocheux, le tout baignant dans une pente soutenue. Les peaux sont un plus (15 mn) si l’on veut accéder aux meilleurs faces. Autrement, on se laisse glisser dans le Val Presana sur 1200 mètre de dénivelé. Là, bien loin des pistes, sous une remontée désaffectée, on lâche les chevaux, slash, grab... bellissimo ! Creusé à la dynamite pendant la guerre, un tunnel rocheux boucle l’itinéraire sur un retour à la station. 


On retourne aussitôt sur nos traces pour constater que personne n’est venu en rajouter entre-temps. C’est bien là que réside le luxe de ce spot, un immense terrain hors piste quasi-privé. L’après-ski est plutôt chill vu que la clientèle est familiale. Ça tombe bien, je suis pressé de passer à table... au vu des spécialités locales on ne devrait pas manquer de sucres lents, ni de vin ! Les dernières lueurs d’un coucher de soleil nous donnent de quoi prolonger le rêve et je me projette dans des descentes envisageables pour le lendemain.  Là bas, on appelle ça la « dolce vita ».

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Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Photo : Thilo Brunner

Photo Jo Bergersen

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Trip : freeride à Tonale

Photo Jo Bergersen

Poor lonesome rider...

Photo Jo Bergersen

Un étalage sans personne. Je pose comme une pomme.

Photo Jo Bergersen

10 Commentaires

HellVicious très belle photo et reportage
j'en aurai fais un malheur avec mes hellbent que je vends entre autre ...
 

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zarakai el cascador a dis :
"Sponso par la DDE ?"

mdr

si non bien les photos, ca donne envi...
 

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