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Speed Flying pro jour 1

Le Speed Riding Pro, la principale compétition du genre, a débuté hier avec une toute nouvelle discipline : le speed cross (slalom parallèle), remporté par Antoine Montant. Le récit de la journée en mots et en images.
article Les arcs

C'était une première mondiale aux Arcs 2000 : la toute première compétition de Speed cross, slalom parallèle pour speed riders (ou speed flyers). C'est Antoine Montant, 26 ans (à gauche, ©DomDaher / SpeedFlyingPro), qui a grillé la politesse au Suisse Gaël Amann d'une poignée de centièmes pour remporter ce contest d'un nouveau genre. Le Français David Eyraud est troisième.

Comme tout slalom parallèle qui se respecte, il y a un tracé bleu et un tracé rouge. Des 25 speed riders présents, huit sont qualifiés à l'issue des times trials et progressent vers la finale. Dans chaque duel, les concurrents passent dans le tracé rouge puis dans le tracé bleu. Les speed riders doivent toucher la neige dans une zone de dix mètres de part et d'autre des portes sous peine d'une pénalité de 5 secondes. Voilà pour les règles.

La technique est de "voler au ras du sol et tendre les jambes pour toucher la zone autour de la porte. Il faut régler l'angle de plané de la voile pour qu'il corresponde à la déclivité de la pente. Si tu voles trop haut, c'est dur de revenir toucher. Si tu es trop sur la neige, tu perds de la vitesse", commente François Bon, l'un des pionniers de la discipline, concepteur de voile et membre de l'organisation.

Le ciel avait des couleurs de pierres précieuses ce mardi matin, toutes les nuances possibles entre le vert et le bleu, juste avant que le soleil ne vienne réveiller l'Aiguille Rouge. La perturbation de la veille avait laissé ses 20 cm de flocons légers sur une sous-couche dure. Dans le village près de l'arrivée du contest, au pied de la large pente de Varet-Génépi où les portes triangulaires attendaient leurs speed flyers, le froid serrait les visages et seule une bande-son de covers rock (Space Oddity de David Bowie en version française, vous connaissiez ?) nous tenait chaud.

Les premières voiles commencent à descendre dans le parcours, à frôler la neige dans les virages, les skieurs prenant des angulations radicales. "On voulait amener quelquechose de nouveau (après le slalom solo et le Derby l'année dernière, ndlr), avec du fight, en s'inspirant du skicross, une épreuve très visuelle qui parle au public", explique Dino, l'organisateur.

Après les qualifications, les huit meilleurs temps commencent leur progression dans les quarts de finale, demie finale et finale. Les chronos sont extrêmement serrés, ce qui réjouit les organisateurs, comme l'explique Romain Raisson, traceur du slalom : "on étaient inquiets pour ce parralèle, il fallait que le deux tracés soient équivalents et que ce ne soit pas toujours le bleu qui gagne. Le fait qu'ils arrivent dans un mouchoir de poche prouve qu'on a réussi. C'est une satisfaction de voir les mecs couper la cellule d'arrivée presque en même temps !".

Antoine Montant (en photo dans l'avant-dernière porte), qui accuse au compteur une double expérience de skieur et de parapentiste, descend le plus vite, dans ce tracé "technique et rapide à la fois. Ce qui a fait la différence, c'est la vitesse de ma voile", analyse-t-il, "le haut du parcours était très tournant, sur la bas, dans le raide, ma voile était plus rapide. J'ai retrouvé des trajectoires de slalom de l'époque où je faisais du ski en alpin".
Justement, cette discipline, le Speed Flying, est associée à la liberté d'évolution dans les trois dimensions, alors pourquoi planter des piquets ? Pour François Bon, "il ne faut pas être sectaire, il faut proposer de tout. Ce slalom est du jeu, on a tous joués ensemble, je me suis fais sortir en quart de finales d'ailleurs. C'est vrai, il y a des piquets et un chrono, mais tout jeu a besoin de règles".

Jeudi les speed flyers se retrouveront pour l'épreuve de Big Mountain, un parcours libre dans une face avec quelques passages obligés. En cumulant les résultats des deux épreuves, le Speed Flyer of the Year sera couronné jeudi soir.

Texte et photos : Guillaume Desmurs (sauf mentions)

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La règle principale du speed cross : toucher les skis à chaque porte (©Dom Daher/Speed Flying Pro).

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Suspentes et voile.

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Ca va vite, très vite...

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Vue d'ensemble du départ et des premières portes.

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Dans speed flying, il y a le mot speed...

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Romain Raisson, traceur du slalom.

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Démo de Speed Flying sous l'oeil de TF1.

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Pendant la course, le freeride continue.

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Antoine Montant à l'arrivée, interviewé par la chaîne américaine NBC.

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Ligne de l'arrivée de la finale ultra serrée entre Antoine Montant (à droite) et Gaël Amann.

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7 Commentaires

leo325 énorme!
j'ai entendu parler de stages de speed flying sur les arcs, jaimerai savoir a ki il faut s'adresser pour avoir des renseignement?
 

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biben73 Le speed flying est né à Valfréjus (station de Maurienne) il y a quelques années, il y a d'ailleurs une école qui y est ouverte pour tous ceux qui souhaiteraient s'essayer.
 

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zurc j'y été mercredi le jour de grand vent!!!!
les debutants apprenait mais les pros ne descendez meme pas!!! (bon c vrai les remontees ne cfonctionnait pas) mais j'ai été decu de ne pas pouvoir voir de vrai pros descendre!!!
une video svp
 

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tzeub "Et le cirque continue.....
Vive la musique à fonds, les sponsors et les caméras de TFI!!!"

Et bien oui, justement, vive tout ça, parce que ça permet de promouvoir la discipline, la station, les riders... Bref, plutôt qu'un petit sport confidentiel, peut-être que grâce au "cirque", des riders vont pouvoir vivre de leur discipline un jour, et développer de nouvelles voiles... etc. EPar exemple, c'est grâce au cirque qu'aujourd'hui nous ridons tous avec des fats ! Merci le cirque... moi je kiffe !
 

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