GO Explore #2 : coup de poudre en Iran

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GO Explore #2 : coup de poudre en Iran

Aurélien Ducroz a choisi les pentes enneigées de Shemshak, au nord-est de Téhéran.
article Mag des marques
Texte :
Nolwenn Patrigeon
Photos :
Eric Gachet
Pour ce second épisode de Go Explore, Aurélien Ducroz a choisi les pentes enneigées de Shemshak, au nord-est de Téhéran. Le freerideur-navigateur a laissé ses aprioris à Chamonix pour aller glisser sur les neiges Perses de la chaîne de l'Alborz… Et la surprise fut belle. Une joyeuse claque dont il se souviendra longtemps avec bonheur, tant sur le plan humain que sur celui de la ride. 

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Une vraie culture ski

C’est accompagné d’Arnaud Cottet, skieur suisse, juge officiel de la scène freestyle internationale et amoureux de ce pays qu’Aurélien s’est rendu dans la station iranienne conçue en 1958 sous le règne du dernier Shah d’Iran. « J’ai été très surpris de découvrir que les iraniens possédaient eux aussi une vraie culture du ski ! Les riders que l’on a rencontré ont appris à skier tout jeune, et leurs parents voire leurs grands-parents skiaient avant eux. Le week-end (qui est le jeudi et vendredi) la station est pleine à craquer, les hommes comme les femmes dévalent les pistes dans une ambiance festive et très détendue » s’étonne Aurélien. 
Une jeunesse frondeuse et joyeuse qui profite des infrastructures plus que vieillissantes – la révolution religieuse et l’embargo américain ont mis un bon coup de frein à leur développement - mais qui donnent accès à un terrain de jeux d’altitude hors-norme. « C’est un peu un voyage dans le temps et en même temps les riders iraniens ont une approche moderne, ils sont hyper connectés, totalement informés de notre style de vie, on ne leur apprend rien » sourit le chamoniard. Une culture du ski ajoutée à un accueil incroyable, c’est ce qui ressort des belles rencontres initiées par Arnaud avec des locaux. « L’hospitalité iranienne n’est pas une légende » confirme le suisse qui entretient des liens d’amitié très forts avec certains des membres de la communauté We Ride In Iran, dont il est à l’origine : « Ces gars-là feraient n’importe quoi pour toi, et ils sont heureux de partager une expérience, de t’inviter, de te montrer leur spot… » 

Le week-end la station est pleine à craquer, les hommes comme les femmes dévalent les pistes dans une ambiance festive et très détendue

Aurélien Ducroz

Des montagnes idéales à perte de vue

Téhéran et tous ses mythes, ses palais et ses mosquées à coupoles, son énergie et ses 8 millions d’habitants intramuros est accolée à la montagne. « En moins de deux heures, on passe de l’effervescence de la capitale au désert blanc si silencieux » s’exclame Aurélien. Une fois là-haut, c’est un terrain minéral et très ouvert qui s’offre au duo franco-suisse. Les montagnes ne sont pas vraiment raides, il n’y a pas de falaises ou d’obstacles, la pente la plupart du temps est entre 30 et 40 degrés d’inclinaison, ce qui n’est pas extrême, et permet un ski rapide et relâché. Comme le confirme Eric Gachet, le photographe : « Là-bas, chaque pente, chaque montagne que tu regardes te donnes juste envie d’y aller…. Ce sont des montagnes à skieurs » `


Alors la petite bande d’européens en a profité : les conditions de neige étaient exceptionnelles, même Arnaud n’avait jamais vu ça. Là-bas les hors-piste accessibles via les remontées mécaniques sont innombrables mais souvent interdits par risque d’avalanches. « Même si nous étions bien équipés, les responsables de la station avaient très peur que d’autres personnes suivent nos traces… c’est un peu frustrant mais totalement compréhensible » commente Aurélien « les pentes ne sont pas purgées et les iraniens ont la culture du ski mais pas celle du hors-piste, et il n’y a aucun moyen à leur disposition… » Le terrain alentour offre aussi un potentiel énorme en peaux de phoque même si l’altitude rend les montées très physiques. « La belle ascension du Mont Abak (3488m) nous a permis d’accéder à des pentes magnifiques. » Aurélien n’est pas près d’oublier non plus la moins sportive mais très insolite dépose en Pick-Up par leur ami Amir au sommet d’un col, pour atteindre la station voisine de Dizin. « L’occasion d’atteindre des pentes en versant nord en dehors de la station, totalement incroyable » se remémore en souriant le chamoniard… « Ce lieu est vraiment fabuleux, c’était un sacré voyage… » !

En mémoire de notre ami Thomas Diet, alias Bichon.

La belle ascension du Mont Abak (3488m) nous a permis d’accéder à des pentes magnifiques

Aurélien Ducroz

#WE RIDE IN IRAN

Arnaud Cottet et son ami Benoit Goncerut ont découvert l’Iran et ses stations de ski il y a 6 ans lors d’un road trip. Très rapidement ils se lient d’amitié avec des locaux, notamment Amir et Omid, qui servaient des cafés sur les pistes de la station de Dizin et s’occupaient du snowpark. Arnaud et Benoit ne résistent pas à la proposition qui leur est faite d’organiser une compétition de freestyle sur place. Le succès est au rendez-vous dès la première édition. Amir et Omid sont aussi motivés qu’hyper compétents pour gérer toute la logistique et les relations publiques nécessaire à l’organisation d’événements et des voyages axés ski désormais proposés par Arnaud et Benoit pour les européens.

Aujourd’hui we ride in Iran est une communauté très développée, qui s’étend également au skateboard et au surf et possède une notoriété très importante sur les réseaux sociaux.

Checkez le #werideiniran sur Instagram ! 

Article sponsorisé, rédigé en partenariat avec Movement

3 Commentaires

bihjichou Belles images! Pour le snowpark je ne savais pas! Je suis allé à Dizin il y a 10 ans, ils avaient déjà un matelas Big air, avec les barbec à côté c était bonne ambiance! Je rajouterai que la bouffe y est extraordinaire! Dommage qu il y ait peu d'image sur les repas ;)
 

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dopoupas Oui, un bel article qui relate bien cette envie qu'ont les iraniens de vouloir faire découvrir leurs montagnes, qui n'ont d'ailleurs rien à envier aux Alpes. +1 pour la remarque sur l'absence d'illustrations de la gastronomie locale, c'est un des très gros atours de l'Iran en plus coté ultra hospitaliers des iraniens !
Sinon, bravo pour la photo de couverture, elle est tellement au dessus du lot !!!
 

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