Bon Appétit S8E4 : Y'a du potentiel

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Bon Appétit S8E4 : Y'a du potentiel

Bon App à la conquête de Bansko
article Bon appétit
Texte :
Victor Galuchot
Photos :
Fabien Maierhofer
Vidéo :
Nico Favre

Salut amis, vos serviteurs sont de retour de croisade. En effet, nous rentrons fraîchement de notre désormais habituel voyage « exotique » de l'hiver. Nous cochons alors une nouvelle case dans les destinations d'Europe de l'Est. 


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Cette fois-ci, nous avons opté pour la Bulgarie, juste comme ça... Parce que, pourquoi pas ? Et si vous faites partie des piquousés qui suivent les coupes du monde de ski alpin sur Eurosport, vous avez sûrement déjà vu passer une pub pour une station nommée Bansko. Et ben voilà, dans un monde où le marketing tapagiste fonctionne, nous avons été orientés vers cette station... 

Mais non ! Bien que ce nom nous dise quelque chose de part cette annonce TV, si nous nous sommes rendus là-bas c'est parce que la neige y tombait en masse il y a peu.

Nous voilà donc à traverser Sofia, la capitale du pays, pour filer au plus vite vers la fameuse station. Après tout juste 160km de route, nous arrivons sur place. Une fois là-bas, nous nous rendons compte, comme à leur habitude, que les Balkans sont surprenants. Les stations de ski dans les pays « pauvres » sont un peu comme un carrousel au milieu d'une ZUP. Un petit poumon économique de quelques hectares qui fait la nique au dynamisme trop timide de la nation. Et Bansko ne déroge pas à la règle. La ville est très étendue pour une simple station de ski. Il semblerait que pléthore d'investisseurs aient vu ici l'Eldorado bulgare. Les immeubles et les résidences de taille démesurée ont poussé et poussent encore de manière folle. Il est difficile de se rendre compte de la capacité en couchages de la zone, tant l'industrie du BTP y est boostée. C'est surement le genre d'endroits où les permis de construire se négocient à la taille du porte-monnaie. Un peu comme chez nous, mais en moins discret... Bref, on est clairement plein fer dans le contraste de ces pays et dans la connerie d'une ruche maladroite, excitée car il y a d'un coup trop de miel à se faire.

Une cabine récente, qui part du bas de vallée, peine à acheminer la masse de touriste vers les sommets. Il faut donc compter une bonne heure de queue le matin pour quitter le plancher des vaches et approcher les belles pentes de Bansko. A part ça, le domaine bénéficie d'équipements qui feraient rêver plus d'une de nos petites stations françaises. Le spot se targue même d'avoir une piste pouvant accueillir des coupes du monde. Un certain JB Grange y a même décroché un podium en slalom... 
Bref, maintenant que vous baignez dans l'ambiance passons aux personnages. Il y a bien sûr les deux vieux boucs que vous connaissez désormais trop bien. Au passage Fab, blessé au genou, endosse le rôle de photographe/rider. Puis du sang neuf, et oui même si on ne compte pas débarrasser le plancher tout de suite, faut bien aider un peu ces petits jeunes qui tiennent debout sur les lattes. Vous vous présentons donc le petit Jules Mandin, un vrai spécimen de jeune. Étudiant en finance, expert de l'application Tinder, fauché, et qui a pas mal au dos. Bref un petit coquelet pimpant comme il en faut, pour relever le défi. 

Le défi du célèbre "Chat noir"

Le défi fut de taille ! Le pauvre coquelet est venu dans un trip où il a fallu affronter notre démon le plus coriace : le tristement célèbre chat noir. Pour que vous vous fassiez une idée, nous avons le sommet en arrivant puis nous l'avons vu en remontant dans la voiture le jour du départ. Entre temps ça a été un échantillon féroce de ce qu'on doit vivre au passage du cap horn. Si Noé avait vu des bourrasques pareilles, il n’aurait pas construit un bateau mais des souterrains. Bref, vous comprendrez là le titre « y'a du potentiel ». Nous avons pu voir que les faces avoisinantes étaient assez longues, raides et riches en possibilités, mais avec cette météo et un risque d'avalanche aux alentours de 6, vos serviteurs ont du revoir leurs objectifs à la baisse. 
Heureusement, dans notre malheur la chance nous offrait une belle carte à jouer. Le Joker Forêt. Et vu que la station de ski est au beau milieu d'une réserve naturelle, les arbres ne sont pas ce qu'il manque. Nous sommes tout de même venus là parce qu'il était tombé 1m de poudre. Et même si les sommets ressemblaient désormais à la tête de Jean Pierre Coffe, cette satanée neige devait être quelque part... Et une fois de plus la forêt tint ses promesses. Le risque d'avalanche y était faible, la neige abondante et nous avons pu nous en donner à cœur joie dans de très beaux runs. Les junkies que nous sommes ont donc eu leur dose de bon ski. Je vous passe les inversions de température et les blagues du genre, mais on s'en sort ! 

Nous vous conseillons donc vraiment Bansko, une station avec un tel équipement dans le pays le plus pauvre de l'UE. Un forfait à 28 euros, et tout ce potentiel, vous ne serez pas déçus ! Juste un conseil, allez y hors période de vacances, histoire d'éviter les longues attentes au départ de Bansko. Et au passage, ne manquez pas la petite station de Vitosha. Un vrai plus pour la Bulgarie étant donné que la station se situe sur sa capitale Sofia. En effet, une télécabine desservie par le métro (à seulement 10 min du centre-ville), donne accès à une petite station fort sympathique. C'est quand même cool de se faire une dernière journée de ski, juste au-dessus de la ville avant d'aller prendre l'avion ! Imaginez une station juste à l'aplomb de Paris, le patelin aurait quand même vachement plus de gueule non ?! Amis Parisiens, si ça vous laisse rêveurs dites vous que le billet d'avion pour Sofia ne coûte que 150 euros... De notre côté, on retourne dans nos montagnes pour vous concocter le prochain épisode.

Merci encore pour votre fidélité !

Allez Ciao

3 Commentaires

Bast03 Outre l'épisode encore excellent, c'est vraiment de la plume de V. Galuchot que je ne me lasse de lire :) Un vrai talent d'écriture.
 

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Pilou-006 Niveau sécurité ca se passe comment? Parce qu avec les copains on était chaud d y aller. Mais on s est dit que si l on avait un problème là bas, ca serait chaud a régler. Surtout avec la langue...
 

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