Comme une malédiction, la neige ne tombe jamais sans vent ni pluie par chez nous. C Arêches Beaufort nous a offert deux journées de rêve, mais le réveil a sonné un peu tôt. Déjà lors de notre dernière journée, la limite pluie neige s'est retrouvée catapultée au alentours de 1800m, et n'a fait que monter...
Nous avons poncé les sites météo en long, en large et travers, pour trouver la meilleure destination, celle où les caprices de Jean michel Dieu de la neige auraient fait le moins de mal. Le choix est d'autant plus difficile quand les météorologues annoncent des risques 5 de partout, du vent, de la pluie et de la chaleur... Après des heures d'hésitation, nous optons pour la haute Maurienne, et plus précisément, Bonneval sur Arc.
Nous nous souvenions des images aux infos qui montraient des murs de 7m de haut bordant la petite route d'accès à la station. Si on ne savait pas à quoi s'attendre pour la neige, au moins voir ces murs -et peut être y faire un road gap- aurait été génial. Mauvaise surprise : les murs avaient déjà pris une bonne claque, et cette image incroyable n'était plus.
Passons ! Nous sommes quand même ici pour le ski, et le domaine skiable de Bonneval est plein de potentiel !
La chaleur n'a pas trop affecté la zone, plutôt orientée Nord et Est, mais le vent a bien dessiné quelques vaguelettes ça et là, et les accumulations ne manquent pas. On s'offre quelques virages dans une neige qui, même matée par le vent, est très agréable à skier.
Manque de bol, pendant une rotation en télésiège, une petite avalanche se déclenche vers la zone ou nous jouions. Les pisteurs sont sur zone, et nous passons filer un coup de main. Personnes dessous, mais nous perdons une bonne heure. N'oubliez pas, si vous faites partir une plaque prévenez les pisteurs, histoire d'éviter à tout le monde de passer la matinée à se demander s'il y a quelqu'un à sauver sous la neige...
Avec ce temps perdu, et l'instabilité de la zone, on décide de la jouer tranquille. Nous filons sur les hauteurs de la station pour jeter un coup d'oeil au Village de l'Écot, un des plus beau de France. Et le spectacle est vraiment sympa. Les chalets ont disparus sous la neige tombée lors du dernier retour d'Est, il doit y avoir 3 mètres sur certains toits : l'ambiance est incroyable. On profite du crochet pour aller passer un savon à Jean Michel dieu de la neige, pour avoir salopé toute cette belle poudre, puis nous filons vers notre palace roulant, pour établir le plan B du lendemain. Il nous faut trouver une autre station dans le coin, où nous aurons plus d'options sur les skis, et peut être trouverons nous encore quelques vestiges de poudreuse...
Heureusement nous ne manquons pas de relations, et le bon Max Vince, taulier de la haute Maurienne nous propose de le rejoindre dans son fief : Val Cenis.
La suite des événements sera donc là bas, et vous pourrez surement voir tout ça lundi si on arrive à faire le montage à temps !
Allez Ciao !
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