Skipass aux Lofoten : premier contact

Photo de couverture

Cliquez ici pour ajouter une photo de couverture, ou déposez la photo dans ce cadre. Si les dimensions sont supérieures à 2000x1045 pixels, la photo sera automatiquement redimensionnée.

L'image d'en tête sera affichée derrière le titre de votre article.
Cliquez ici pour remplacer la photo de couverture (2000x1045 pixels), ou déposez la photo dans le cadre pointillé.

Skipass aux Lofoten : premier contact

Le récit jour par jour du premier trip communautaire skipass en partenariat avec Allibert Trekking, aux îles Lofoten
article Trip skipass lofoten
KillaWhale
Texte :
Photos :

La genèse

Fin 2015, nous avons commencé à réfléchir avec Allibert Trekking à la mise en place d'un beau voyage de fin de saison qui casserait avec les codes habituels du trip entre pros, en intégrant ce qui fait la force de skipass.com depuis bientôt 20 ans : sa communauté.

Le concept : rassembler une équipe de skieurs à l'esprit plutôt "freeski", voire, osons le dire "freerando"... Des amateurs comme vous et moi, issus de la communauté, sans autre ambition que de se faire un gros plaisir de fin de saison, de s'en mettre plein les yeux et les spatules. Les inscriptions ont donc été ouvertes uniquement au travers de l'article skipass annonçant le trip

Il s'agissait donc de glisser, de rigoler, de souffrir un peu aussi, de pêcher, mais aussi de pouvoir tester du matériel 2016/2017 de nos différents partenaires : Bergans Of Norway en outerwear, Julbo en optique et Movement, Dynastar, Zag et Black Crows en skis. De bon gros tests grandeur nature qui seront publiés au fil des articles !

Avec comme cerise sur le gâteau le privilège de voir ses vacances faire la Une de skipass.com

Résultat : pas moins de neuf lecteurs et lectrices ont répondu à l'appel, accompagnés de deux membres du staff skipass.com et de la "comète" Cédric Pugin. La difficile tâche d'escorter en toute sécurité ce beau monde incombait à deux guides, Gaétan et Hervé, donnant au total une belle bande de treize skieurs et un split-boarder prêts à en découdre avec les pentes et les morues norvégiennes.

Jour par jour, en cette fin d'automne 2016, nous allons vous faire revivre cette fabuleuse semaine de ski de randonnée sur fond de décor féérique. 

Le groupe au quasi-complet, avec de gauche à droite Philippe, Gaétan (guide), Hervé (guide), Karin, Sarah, Clément, Dorian, Antoine, Guillaume, Benoît et Guillaume

Ajoutez des photos (2020px)

Les îles Lofoten

Un peu de géographie

Archipel norvégien formé de cinq îles principales successives qui s'étendent sur environ 150km, elles sont caractérisées par un relief très montagneux, contrastant avec la mer de Norvège dans laquelle les pentes plongent parfois directement. Cette mer s'enfonce au milieu des îles dans de nombreux fjords, baies et péninsules. Les altitudes des sommets peuvent paraitre faibles pour les habitués des Alpes que nous sommes (point culminant des îles à 1 146m), mais ici, on chausse et on déchausse les skis au niveau de la mer...

La latitude élevée provoque une nuit polaire durant l'hiver, du 4 décembre au 7 janvier, et un jour polaire en été, du 25 mai au 17 juillet. Lorsque nous y étions, en avril, les jours étaient déjà longs, le soleil ne se couchant que bien après 21h, pour se lever vers 5h. Par conséquent, on peut trainer en fin de journée et rentrer du ski vers 19h ou 20h sans soucis.   

Le prorider de la semaine

C'étaient des vacances pour Cédric, une petite semaine d'échauffement tranquillou avant de rejoindre Vivian Bruchez la semaine suivante un peu plus au nord pour le tournage de son film SkyFjord, qui sortira en décembre. Pour l'anecdote, cette photo prise sur le ponton devant le camp de base, sans montagne apparente, était destinée à faire croire à ses potes qu'il était parti en surf trip dans des îles bien plus chaudes.

Ajoutez des photos (2020px)

Un peu de cartographie

A droite, notre trajet en voiture depuis l'aéroport jusqu'au "basecamp" :
Ajoutez des photos (2020px)

Un peu d'histoire

Les premières traces de passage humains (chasse et pèche) datent d'il y a 6 000 ans sur les îles Lofoten. Ces dernières sont devenues plus tard un des hauts lieux de la civilisation Viking, notamment l'île de Vestvåg.

A partir du XIIème siècle, la pêche de la morue séchée a connu un gros essor dans les îles Lofoten. Ce commerce, toujours pratiqué aujourd'hui, augmenta encore à la fin du XIXème siècle avec la pèche du hareng, poisson qui remonte au sein d'immenses bancs dans les eaux chaudes du Gulf Stream.

Les habitations se situent pour la plupart sur les étroites bandes côtières, et la population, d'environ 25 000 habitants au total, vit essentiellement de la pêche et du tourisme.

Un peu de météo

Les îles Lofoten possèdent l'anomalie positive de température hivernale la plus élevée par rapport à la latitude : en gros, même si on est au-dessus du cercle polaire, grâce au Gulf Stream et à d'autres courants chauds, le climat en hiver mais aussi en été y est particulièrement doux (par rapport à la latitude hein, ça donne un mois de janvier à Svolvær en moyenne à -1,5°C). Cependant, on peut le dire, la météo est plutôt capricieuse là-bas : le temps change TRES VITE. Neige, pluie, grésil, vent, soleil, jour blanc, à nouveau neige, vous pouvez avoir tout ça successivement en quelques heures...

Nous savions donc dès le départ que si nous avions ne serait-ce qu'une journée de grand beau temps sur la semaine, ce serait déjà un bon miracle. En règle générale, en cas de saison moyenne, l'enneigement reste très satisfaisant à cette époque, même si un peu de portage peut être nécessaire en bas des runs... Mais on le verra : on n'est jamais à l'abri d'un p'tit coup de blanc.

L'arrivée

Nos deux guides nous ont récupérés bien tard à l'aéroport de Harstad/Narvik le premier soir. Nous étions logés à l'hôtel pour la nuit, avant de partir tôt le mardi matin en direction de notre basecamp, Sildpollnes Sjocamp, à un peu moins de 2h de route, emmenés par nos guides/taxi drivers dans deux fourgons de location.

Ce trajet a été notre premier aperçu de la beauté des îles Lofoten, mais aussi de leur côté "rugueux" : le temps ce matin est plutôt moyen, froid, couvert, venté, avec des chutes de neige éparses sur les sommets. La route est particulièrement sinueuse car elle suit le littoral, empruntant de temps en temps un des grands ponts suspendus qui relient les îles entre elles.

Ajoutez des photos (2020px)
Même si l'ambiance sur la route n'est pas bien neigeuse, les montagnes, elles, sont là. Près de la route, au-dessus de nous, au loin, de l'autre côté du bras de mer qui s'enfonce dans l'île, pas de doute, non seulement elles sont là mais elles sont enneigées. Et selon les endroits et les versants, jusqu'au rivage. Si les forces de la nature s'accordent pour nous laisser quelques créneaux météo, nous devrions arriver à faire quelque chose avec nos spatules. La présence de vans au bord des routes et de traces partant dans les buissons du bas des pentes nous confirment dans cette idée.   

Le basecamp : Sildpollnes Sjocamp

notre maison pour la semaine, au milieu de la photo. On n'a pas des vies faciles.

Ajoutez des photos (2020px)

Ce que nous appelons le basecamp est en fait un grand bâtiment comprenant des confortables chambres et appartements (avec kitchenette complète) pour plusieurs personnes, tous avec vue imprenable sur le Fjord,  une grande cuisine et une salle commune. Il est situé sur une presqu'île au milieu de la péninsule de Sildpollnes, célèbre pour sa petite église au toit rouge. 

Le trip n'était pas un trip itinérant : nous sommes restés toute la semaine dans ce même logement (c'est un confort appréciable après des journées parfois humides et toujours longues), et avons bougé aux alentours chaque jour en fourgon pour aller chercher les départs des lignes, quasiment toujours situées en bord de route (entre cinq et trente minutes de route en moyenne). 

La dimension communautaire du trip était pour nous comme pour les participants essentielle. Le format de la semaine y aidait : les repas étaient organisés par les guides (au début), mais avec l'aide quotidienne de tout le monde, et étaient pris tous ensemble (plus ou moins ensemble le matin...). Les journées ont toutes été très longues.

Installation, organisation et briefing

La première matinée a été intense : nous devions nous installer et préparer notre matos, mettre en place un atelier de fortune pour régler les skis à tester (une bonne dizaine de paires),  casser la croute et décider avec les  guides de  l'itinéraire de l'après-midi : rien n'était imposé, nous avons pu décider tous ensemble du programme de chaque journée, en fonction des conditions et envies du moment.

En théorie, qui dit onze skieurs et deux guides dit deux groupes bien distincts mais nous avons logiquement souhaité rester ensemble pour aller skier, quitte à se séparer en cours de journée si certains souhaitaient continuer sur un itinéraire voisin (Cédric Pugin formant parfois un groupe à lui tout seul). 

Enfin, pour marquer le coup et bien commencer la semaine, chaque participant a reçu un sac de goodies bourré de cadeaux de nos partenaires qui ont vraiment joué le jeu à fond : une paire de lunettes ET un masque Julbo ET un T-shirt Zag ET un bonnet et un cache-cou Movement ET un bonnet et un T-shirt Bergans Of Norway ET bien sûr un T'shirt skipass. Ca fait toujours plaisir.

Peu après le déjeuner, nous sommes donc mis en route pour le fond de la péninsule, à quelques minutes de route du camp de base, pour notre premier sommet norvégien, le Kvittinden (696m). Le temps n'était pas du tout, mais alors pas du tout avec nous : sommets bouchés, vent et chutes de neige au programme. Mais c'est déjà assez long pour aujourd'hui, nous vous raconterons cette première expérience demain ! 

Staff
G
Photos Guillaume Lahure
fondateur de skipass.com | inventeur du slogan In Tartiflette We Trust, ce qui avouons le pose un homme | 📷 Photographe de choses neigeuses et rouillées, du Vercors au Japon et entre les deux.

2 Commentaires

 

Connectez-vous pour laisser un commentaire

.