Drone Vs skieur

Il fallait que ça arrive, cela aurait pu être bien pire mais c'est la parfaite illustration de la raison pour laquelle les drones sont - en théorie- interdits de survol des biens et personnes et que cette interdiction doit être mise en oeuvre. Y compris bien évidemment sur les pistes.

Hier, en coupe du monde de slalom à Madonna di Campiglio, Marcel Hirsher a bien failli être la première victime connue d'un drone de la production TV, qui volait pour le coup légalement dans le cadre de la compétition.

La machine volante a chuté très lourdement juste derrière lui. Alors certes, l'engin était d'une taille conséquente, à l'évidence destiné à la prise d'images professionnelles, mais les lois de la gravité sont catégoriques : qu'il fasse 1 kg ou 10 kg, un objet volant qui s'écrase au sol d'une hauteur conséquente a le potentiel de faire de gros dégâts. On ne vous fait pas un dessin, les images parlent d'elles-même.

Nous avons commencé il y a plusieurs semaines à interroger les stations de ski sur leur position vis à vis de l'arrivée potentielle, au lendemain de Noël, de drones dits "grand public" sur leurs pistes. Les positions que nous avons recueillies jusqu'alors sont très floues et Domaines Skiables de France, qui regroupe la plupart des stations françaises, n'a pas de position officielle sur le sujet, contrairement à son homologue américain, qui a banni l'usage des drones dans ses 300 stations.

Avertissement gratuit, ces images rappellent qu'il va être urgent de prendre position avant que l'actualité ne l'impose.