Le véloski par et pour les nuls

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Le véloski par et pour les nuls

Bizutage en solo d'une pratique qui a de l'avenir
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Thoams
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Les deux mondes

Nous sommes en l'an de grâce 2024 et en cette fin du mois de Mai, le monde se divise, comme toujours, en deux catégories de personnes : celles qui s'amusent à des altitudes inférieures à 2000m, et... les Autres.

Ces Autres ressemblent souvent à des énergumènes hirsutes, libres et bronzés avec la trace des lunettes sous les sourcils. Ils et elles prennent un malin plaisir à mettre un réveil entre 3 et 5h du matin. Ils et elles s'adonnent aux joies de la marche en montagne avec des skis sous les pieds, un lourd sac sur le dos et des crocs qui pendouillent.
Je sais que les Autres existent, et qu'ils s'amusent bien au dessus de la frontière qui sépare leurs cimes du monde d'en bas. Je sais aussi qu'ils ont parfois mal aux genoux... aux hanches... au dos... Les Autres en chient, c'est sûr. Mais surtout, les Autres font mal...

Avec cette lumière dans leurs yeux irradiant une blancheur éternelle quand ils parlent de moquette, ils ont l'art de rendre envieux les mortels du dessous. Car lorsqu'on est en dessous, on sait que tout est plus beau là-haut, et que même si ça se complique parfois, la vie est toujours plus simple qu'en bas. 

En ce moment, je fais beaucoup trop partie des gens du dessous. Ceux qui bricolent entre pommes de pin et prairies bucoliques. Et on s'amuse bien dans le monde du dessous. Il y a mille choses à faire entre deux averses printanières : du ménage, du purin d'ortie, du jokari et bien sûr, du VTT.

Mais lorsqu'au fond de soi, l'appel de l'Autre se fait sentir, il est temps de se transformer et de quitter les bas fonds étouffants. Dans le monde du dessous, les amoureux de la glisse sur neige ne sont que des agents dormants, des Autres en sommeil ; de véritables espions prêts à tout pour rejoindre, à la première occasion, la mère patrie au dessus de la Limite Pluie Neige.

Car c'est bien elle la cause de cette scission du monde : La LPN. Oui, celle qui sonne comme un acronyme de groupuscule terroriste, celle qui a décidé qu'il fallait séparer les loisirs des gens d'en bas de ceux des punks d'en haut, la LPN... Et bien la LPN, aujourd'hui, je lui ferais bien bouffer un char de marde.

Oui, c'est violent, vulgaire, mais c'est comme ça, c'est québécois. Une bonne partie de cet hiver 2023-2024 la LPN nous a bien abîmé le museau avec des coups bas du style : "belle poudre dès 1000m, avant que la limite pluie neige ne remonte rapidement au dessus de 2000m". Foutu réchauffement.

Alors, comme une vengeance, il fallait trouver un moyen de lui faire la nique (c'est vulgaire aussi, mais c'est plus oldschool donc ça passe crème). Il fallait trouver un moyen de faire tomber le mur, de réunifier les deux Corées, il fallait se jouer de la discontinuité. 

La solution fut évidente : lorsqu'en bas on fait mumuse à coup de pédale et qu'en haut on s'extasie à coup de bâton, il suffisait de faire fusionner les deux plaisirs. Le vélo d'un côté, le ski de l'autre... Nom de code véloski. 

Cette activité existe depuis la nuit des temps. Elle m'est pourtant toute inconnue dans la pratique, un vrai bizut. D'autres s'y attellent déjà avec une certaine réussite. Pierre Gignoux par exemple ne choisit plus entre boire un café à Grenoble, un p'tit tour à vélo et le sommet du mont blanc dans la même journée. Et comme on dit chez moi :


Si Pierrot peut le faire, tout le monde peut le faire!

Quelqu'un se prenant pour un autre

Il me fallait un plan

Et un bon... Parce que j'ai beau avoir été méchant avec la LPN (pardonne moi), elle a au moins eu le mérite de faire souvent parler d'elle tout l'hiver dans les Alpes du nord. Aussi, la différence d'enneigement entre le monde du dessous et le royaume des Autres est pachydermique.
En cette fin Mai, il n'y a plus de neige sous 1900m en versant nord dans les bernoises. Mais au dessus, ça ressemble à Mickael Kael dans l’entrepôt des douanes : Y'en a plein!!! Et je ne parle pas de langues de neiges où il faut alterner avec du grass skiing, mais de belles faces encore très confortablement enneigées à des altitudes somme toute modestes.

L'ambition d'une aventure grandiose venait me chatouiller. Je jugeais toutefois que tenter une répétition du projet de Jelle Velt était un peu prématuré. Le bougre avait notamment rejoint le Népal à vélo depuis la Belgique pour grimper sur l'Everest. 

L'Everest... Avec tous les embouteillages en cette saison, je suis moyen chaud. Il y a certes des aspects alléchants dans cette via-ferrata sous oxygène : faire la queue pour marcher sur des cadavres ou jouer au roi du silence en regardant tomber un congénère en font partie.

Oui, ça fait rêver. Mais mais mais... il y a un truc que je n'explique pas et qui me force à reconsidérer les choses.  De toute façon, je suis en manque de RTT et je n'habite pas en Belgique ; je laisse donc tomber le projet Everest.

Vient ensuite l'idée logique du K2. Benjamin Védrines en parapente et moi à vélo, ça aurait de la gueule. Je sens la motiv qui grandit. Mais une petite voix me dit que dans le casting, j'aurais peut-être le rôle du cadavre ; aussi dois-je faire preuve d'humilité de réalisme et abandonner l’ascension avant même d'avoir pu recompter mes RTT. Désolé Benji, ce sera pour une autre fois. Bonne chance en tous cas.

Le tri ayant bien avancé dans le choix de la course, il fallait se rabattre sur un truc vraiment inhabituel. Les ingrédients étaient donc :

- Une belle face nord.

- Un chemin d’accès cyclable jusqu'à la neige.

- Apprendre à faire du véloski sans les p'tites roues.

- No sherpa, no oxygène, nobody.

- Altitude max 2500m.

Tenter de trouver du bon ski fin mai à cette altitude est un challenge qui force le respect. Avec une idée pareille les gens du dessous se demandent si je suis encore un peu sérieux dans la vie. Ils ricanent, se disent que ça ne marchera jamais. Et quand je leur dis que je ferai la moitié à vélo, pour faire plus simple, s'en est fini de ma crédibilité. Qu'importe les mauvaises langues, si la vie te jette des citrons comme disent les anglais, faisons de la limonade.

Bref, après mes envolées himalayennes, et en me creusant un peu la tête, je sélectionne un truc en Horn dont les pré-alpes bernoises regorgent. Le sommet souhaitant conserver un anonymat tout relatif face caméra, un pseudonyme sera utilisé. Nous l'appellerons modestement Maïkhorn.

Avec ses 2460m, le Maïkhorn est parfaitement adapté à mon programme. Je n'ai jamais skié cette face, j'avais juste pris un but météo l'hiver dernier, il était temps de se réconcilier. Ne manquait plus qu'une nuit claire et froide couplée à un lendemain de beau temps pour retenter ma chance.

Bingo, dimanche 26 Mai, c'est maintenant ou jamais.

Cette petite citation résume ce que je me dis lorsque tranquillement installé dans mon canapé je prends connaissance du profil de l'étape cycliste. C'est certes court, quelques kilomètres pour 500m de d+ ; pour une première il faut savoir rester modeste. Par contre c'est plutôt raide à vélo...

Sur l'écran de mon ordi, ce chemin d'alpage est quasiment toujours supérieur à 16%. C'est du gravier, avec des trous et des bosses, je me dis que le VTT sera le meilleur allié. Il est en alu, sans assistance, loin du carbone et le l'atome... Un vélo en surpoids quoi.

Je profite du samedi pour faire un petit test logistique dans le monde d'en bas.

Sur un bike tout suspendu sans porte-bagage, pas 36 solutions. Je choisis de positionner les skis le long du cadre, au maximum en arrière pour pouvoir pédaler sans gène. Les spatules ne touchent aucune gaine de câble ou de frein, les réglages sont vites trouvés.
J'ai au préalable scotché de la mousse le long des tubes en contact avec les skis, précaution indispensable si tu aimes un peu ton vélo.
Les photos ci-dessus donnent quelques indications sur le système de sangle, simplissime. Une sangle au niveau des spatules et une sous la selle, c'est tout. J'ai juste rajouté des tendeurs histoire d'assurer le truc en cas de rupture de sangle, les carres étant bien affûtées.

Ensuite, mise en place des chaussures (en position descente) avec verrouillage de la butée avant puis fixation des bâtons au dessus des skis. J'ai posé le sac à dos sur les chaussures qui font office de porte-bagage.

Sur le papier c'est propre. À l'essayage, c'est lourd! Et ça balance pas mal. Les skis dépassent beaucoup à l'arrière, les déséquilibres sont parfois marqués, pas franchement emballant...

Pas le temps de chercher mieux, je partirai comme ça. Allez, au lit, demain c'est véloski.

1400m

C'est le départ. J'ai garé l'auto en bord de route (no comment) et fait sortir le vélo.

Il fait beau et frais, le vent souffle, j'ai froid. J'ai pris le temps de tout harnacher sur le vélo confortablement emmitouflé dans la doudoune, il n'est pas tout à fait 6h48 quand je commence à grimper.

Je suis content de trouver cette fraîcheur, espérant un regel de qualité plus haut. Mais avant d'arriver à ces préoccupations, le panneau du départ vient m’ôter un brin de romantisme. Il faudra évoluer dans des pentes de 20% avec tout ce bazar, je souris. Ça va être drôle. J'enlève la doudoune, enfile la gore tex à cause du vent, et c'est parti.

Allez, premiers coups de pédales.... Oh merde, ça bouge beaucoup derrière, il faut stabiliser. Zig zag, la roue avant qui décolle. Ouh pinaise... Je vais en chier...

Avec tout ce poids à l'arrière, le moindre écart crée un balan difficile à maîtriser, merci le flex des skis. Je cherche donc à être le plus direct possible dans les trajectoires et éviter les coups de guidons. J'hésite aussi à mettre le sac sur le dos, afin de recentrer le chargement. Je ne le fais pas, j'aurais peut-être dû. Bon, j'arrive à trouver un p'tit rythme en avançant au max ma position de pédalage. C'est pas le plus confortable, mais j'avance. 

Premier lacet, il fait beaucoup plus chaud qu'il y a 5 minutes...

Deuxième lacet, j'enlève la gore tex. 

Troisième lacet, au revoir le pull. 

Quatrième lacet, j'ai bu la moitié de ma gourde, remonté mon pantalon au dessus des genoux et j'hésite à virer le T-shirt.

J'arrive au soleil, la merveilleuse lumière du début de journée est un baume réconfortant. C'est magnifique, je bois de la crème solaire.

Mais n'exagérons rien, je commence à m'habituer à la pente. Faut dire qu'en démarrant sans échauffement dans des pentes d'idiot, je ne m'étais pas rendu service. Dans les portions à 15%, je sifflote désormais. Je n'ai plus peur de m'arrêter pour prendre un petit cliché. 

Soudain un raidillon vient me cueillir... Le fourbe, il était bien caché. Il faut pousser, je ravale le sifflet. En haut, je tombe sur une mini-pelle. La providence. C'est sûr, si les clefs sont dessus, je monte avec. Merde, l'engin est fermé... on passe à un rien d'un reportage sur le minipelleski. J'imagine la discipline olympique en 2158. Allez, une pause de plus et en selle.

Une première portion "plate" se profile, avec au loin la belle face nord du Maïkhorn. Il est presque 8h, le vent s'est calmé, le soleil irradie avec force. La fraîcheur est lointaine, et la face Nord en pleine lumière.

J'ai perdu du temps sur mes prévisions, et la montée à vélo n'est pas encore terminée... Je suis conscient qu'il faudra être attentif à l'horaire, mais je ne gâche pas mon plaisir d'apprécier cette matinée de solitude dans le cadre sauvage de ce vallon délaissé.

Je rejoins enfin le haut replat au pied des belles faces voisines du Maïk, c'est superbe, je prends mon temps, tant pis, tant mieux.
Il reste une dernière portion de route raide jusqu'à la cabane d'alpage où je switcherai pour les skis. Quelques éboulements récents me forcent à la vigilance. Les flaques de neige sont de plus en plus fréquentes, de plus en plus épaisses. Elles ont l'effet d'un gel énergétique pour le moral. 

J'évolue dans cette zone ou le monde du bas rencontre le monde du haut. Cet espace si particulier ou les deux cohabitent. Tel l'estran pour le littoral, ici tout est partout. Le monde se mélange.

J'arrive enfin au bout de la route, à un peu plus de 1900m. La neige est là, le monde d'en bas s'efface, l'heure de l'Autre a sonné.

1900m

Grâce à cette approche finger in the nose, je peux écrire cette phrase magique : "On part skis aux pieds depuis le parking, l'enneigement est continu sans déchaussage en visant bien." Héhéhé, attention tout de même à l'utilisation hors contexte de cette formulation.

Bon, il est temps de se concentrer sur la partie skiante de cette double vie. Certes, le sommet n'est pas loin, un peu plus de 500m de déniv là aussi. Mais quand je regarde la montre, je suis en retard sur le virtual partner... Lorsque je suis enfin déguisé en super héros à bâtons et que je verrouille les fixations, il est presque 9h.

Les gros pourcentages ou j'ai dû pousser m'ont fait mal. Pas tant physiquement, mais plus temporellement. La transition pour s'équiper en costume de l'Autre m'a également mis un peu plus dedans. Et puis comme j'ai un peu regardé le paysage...
Dans ma planification, je prévoyais de faire la descente à 10h. Je m'étais dit que faire le zouave au sommet à 9h30 serait idéal. Bon, sans peaux à assistance électrique je risque d'être à la bourre.

Un coup de fart sur les peaux, et ça glisse au pays des merveilles. Il fait chaud, je suis toujours en T-shirt. Sur le bas, la neige a déjà bien commencé à transformer, en belle moquette. Le manteau neigeux n'est pas épais, mais uniforme.
Le regel a été moins bon que ce que j'espérais. Ça a regelé certes, mais pas assez. Je rejoins rapidement le pied de la face sommitale et en traversant les boules de vieilles avalanches, une marmotte perchée sur un bout d’arête vient me siffler.
2100m : l'épaisseur de neige est plus importante. Je m'engage dans la partie raide de l'itinéraire, sur une neige glissante, sans trace de montée.

2200m : La pente est magnifique, je suis tout fou à l'idée de la skier. Mais la neige et les conditions laissent à désirer, ça me paraît potentiellement instable. Il a neigé 3/4 jours plus tôt à cette altitude, et la structure du manteau n'est pas extraordinaire : une croûte d'une petite dizaine de cm qui repose sur une bonne épaisseur de gros sel.
Plus je monte plus il est pénible d'évoluer sur cette croûte qui a déjà bien commencé à revenir. Elle est plutôt portante, mais extrêmement glissante. Les peaux adhèrent mal.  Je suis forcé de la casser par des appuis exagérés pour stabiliser chaque pas, ce qui ralentit notablement la progression.

J'ai mis les couteaux, dont l'utilité est sans doute plus psychologique... La pente fait 40° max, j'arrive à assurer les conversions. Chaque pas demande de la concentration. Je réfléchis à l'option crampons, mais je pense que je traverserais la croûte et devrais trop brasser. Potentiellement, c'est galérer encore plus. Je reste à ski.

2400m, il est 10h07 j'ai dépassé ma deadline. Je sors de la partie la plus raide, un dernier test au bâton m'aide à la décision : il ne vaut mieux pas continuer. Ça chauffe très sérieusement, et la croûte ne portera plus longtemps. Je préfère ne pas traîner là-dedans et je regarde le sommet, environ 60m au dessus. C'est rien, mais à ce rythme, c'est trop. 

C'est comme ça. Un nouveau but. Faudra revenir :-)

De haut en bas

Un dépeautage et une barre de céréales plus tard, je regarde ma gourde. Circulez, y'a rien à boire.
Allez, clic-clac et c'est parti. La neige est portante, et j'ai droit à du super ski. Seul au monde dans ce petit cirque plein nord, je profite de la pente en belle neige de printemps. Ce sont sans doute les derniers virages de la saison, j'apprécie chaque sensation de glisse.

La qualité du ski est excellente jusqu'à 2000m, j'ai trop envie de remonter. Mais Maïkhorn n'est pas d'accord.

J'essaie de viser juste pour rejoindre le vélo avec un seul petit passage en herbe sur le bas. Au loin j’aperçois un promeneur avec son chien. En repassant en mode vélo, 3 personnes arrivent pour ouvrir le chalet d'alpage, ça y est retour dans le monde du bas.

Il n'y a plus d'urgence à descendre, je m'attarde gentiment autour du vélo. Je regarde les lignes, encore d'autres idées pour la saison prochaine. La descente à vélo fut anecdotique. Alors cette anecdote, je vous la laisse en un sonnet.
La bise vous Autres.

J'ai vu poindre le jour


Il fait beaucoup trop chaud, je descendrai bras nus.

La rosée du matin, que je foule des pieds

Est un doux réconfort en cette fin de bambée.

Ne reste plus alors qu'à négocier le flux


D'une descente à vélo qui s'annonce imminente.

Le sac est sur le dos, la vitesse un peu lente

Et la lumière durcit dans l'hiver qui s'endort.

Deux randonneurs remontent le chemin plein d'effort


Pendant que les freins chauffent, shimano mon amour.

Ce vallon irradie sa splendeur éternelle

De deux mondes qui par chance aujourd'hui s'entremêlent.


La fin est arrivée, j'ai vu poindre le jour

Il est l'heure de ranger les chaussures et les skis

Heureux d'avoir goûté aux joies du véloski.

Thoams
Texte, Photos Thoams
Tout a une fin, la saucisse en a deux

25 Commentaires

twann74 Yeah!!! Bienvenue au club ;) Belle motiv, encore plus en VTT. J'avais eu le même souci avec le balan, tout le poids à l'arrière difficile de faire autrement mais il faut reconnaitre que c'est pas optimal. Longue vie au véloski
 

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aegir_98 Tu fais quoi le dernier we de janvier ?
Thoams J'ai safari au Kenya, il me faut un tapis. Je te ramène un truc?
twann74 va falloir renommer l'évènement on va finir majoritaires...
BOOZ Ah, aegir, fallait que ce soit dit. Thomas,v eille-toi le post 300d+ qui devrait refleurir sous peu ;)
Thoams Yes, j'avais vu passé quelques posts de cette intelligente sauterie sur le forum 😋 merci pour l'invit!
 

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NobruDude Superbe prose, j'adore... et réussir à caser de la poésie sur Skipass, ça n'a pas dû arriver souvent :) :P
Sinon, je compatis, j'ai aussi essayé une fois de me rapprocher à vélo (par contre, moi, j'avais tout sur le dos, le sac avec les skis dessus, et les pompes sur les skis), et je ne fais jamais de vélo... j'ai cru mourir, et quand j'ai pu enfin chausser, j'vais déjà plus de jambes :D :) :)
 

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freeryan Merveilleux , parfois hilare souvent je me suis reconnu ;)
Félicitation pour cet article écrit aux petits oignons..
J’ai en tête de nombreux lundi où les gens « Du monde de dessous » te regardent avec des yeux quand tu leur racontes que tu as skié ce week-end .. et ici dans le sud sud sont nombreux à penser que des mars c’est fini le ski ;) ..
Bravo encore en tout cas
 

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Thoams Merci à tous pour vos retours, ravi que ça vous plaise. J'ai pris (presque...) autant de plaisir à écrire qu'à skier 😉 Le plaisir à vélo étant un brin plus relatif 😅
freeryan On a presque passé la même journée mais la chargeuse était ouverte moi ;)
 

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freeryan Avec la photo c’est mieux
Thoams Ouah le rêve 🤩! Du ski bulldozer, 3000mm au patin, même rancho a pas osé !
On était vraiment dans le même délire au même moment 😜
 

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