stuntmanbo (25 févr.) disait:
Pour moi dire « Selon mes observations de ces 10 dernières années ça part souvent à cet endroit » on peut assimiler ça à des stats.
Mais bon, on a probablement une lecture différente du mot statistiques.
Et ce n’est pas bien important.
Alain Duclos (Anena) disait:
"-> Piège n°1 : l'habitude. Par le mécanisme de l'habitude, se sont nos actions passées qui guident notre comportement dans les situations familières. Au lieu de se creuser la tête pour imaginer à chaque fois ce qui est le plus approprié, on se comporte simplement comme on l'a fait auparavant pour une situation similaire. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable. Mais quand le danger change alors que la situation reste familière, l'habitude peut devenir un piège.
Apparemment, il y a une tendance chez les groupes les plus entraînés à prendre des décisions plus risquées en terrain familier qu'en terrain nouveau. Une connaissance précise du terrain et des avalanches passées, ou l'effet des skieurs sur la stabilisation, ont certainement contribué à conforter cette tendance. Mais, étant donné le grand nombre d'accidents qui se sont produits en terrain familier, il apparaît que les groupes avaient largement surestimé la stabilité d'une pente connue. En somme, l'habitude semble avoir annulé les bénéfices tirés de l'apprentissage."
ratm54 (25 févr.) disait:
Vous pouvez remplacer vaccins et corps humain par plaques et montagne
l'observation est un élément indispensable mais les statistiques se nourrissent de l'observation et permettent de déterminer un risque.
Cochiloco (22 févr.) disait:
Tout est dit.
J'ajouterai que l'airbag peut apporter une illusion de sécurité et dégrader le risque en faussant le jugement (différentes études publiées sur ce sujet).
Les 500 balles seront, selon moi, plus judicieusement investis dans la formation / accompagnement en premier lieu.
voila une article interessant sur le sujet
whereiskylemiller.com
Poulaient (25 févr.) disait:
youtu.be
Bon c'est pas courant et en l'occurrence elle a rien eu, mais c'est arrivé le mois dernier à serre che
Un mort l'année dernière à Saas Grund dans un contexte similaire.
lenouvelliste.ch
aegir_98 (25 févr.) disait:
Alain Duclos (Anena) disait:
"-> Piège n°1 : l'habitude. Par le mécanisme de l'habitude, se sont nos actions passées qui guident notre comportement dans les situations familières. Au lieu de se creuser la tête pour imaginer à chaque fois ce qui est le plus approprié, on se comporte simplement comme on l'a fait auparavant pour une situation similaire. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable. Mais quand le danger change alors que la situation reste familière, l'habitude peut devenir un piège.
Apparemment, il y a une tendance chez les groupes les plus entraînés à prendre des décisions plus risquées en terrain familier qu'en terrain nouveau. Une connaissance précise du terrain et des avalanches passées, ou l'effet des skieurs sur la stabilisation, ont certainement contribué à conforter cette tendance. Mais, étant donné le grand nombre d'accidents qui se sont produits en terrain familier, il apparaît que les groupes avaient largement surestimé la stabilité d'une pente connue. En somme, l'habitude semble avoir annulé les bénéfices tirés de l'apprentissage."
Calixte (25 févr.) disait:
aegir_98 (25 févr.) disait:
Alain Duclos (Anena) disait:
"-> Piège n°1 : l'habitude. Par le mécanisme de l'habitude, se sont nos actions passées qui guident notre comportement dans les situations familières. Au lieu de se creuser la tête pour imaginer à chaque fois ce qui est le plus approprié, on se comporte simplement comme on l'a fait auparavant pour une situation similaire. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable. Mais quand le danger change alors que la situation reste familière, l'habitude peut devenir un piège.
Apparemment, il y a une tendance chez les groupes les plus entraînés à prendre des décisions plus risquées en terrain familier qu'en terrain nouveau. Une connaissance précise du terrain et des avalanches passées, ou l'effet des skieurs sur la stabilisation, ont certainement contribué à conforter cette tendance. Mais, étant donné le grand nombre d'accidents qui se sont produits en terrain familier, il apparaît que les groupes avaient largement surestimé la stabilité d'une pente connue. En somme, l'habitude semble avoir annulé les bénéfices tirés de l'apprentissage."
Ca me fait un peu tiquer, globalement on skie plus souvent des pentes connues que l'inverse (surtout dans les groupes les plus entraînés qui logiquement connaissent plus de terrains). Je ne sais pas si la stat de "plus d'accidents en terrain familier" a été pondérée par le fait qu'on skie plus souvent sur lesdits terrains familiers.
Poulaient (25 févr.) disait:
youtu.be
Bon c'est pas courant et en l'occurrence elle a rien eu, mais c'est arrivé le mois dernier à serre che
Je l'ai vu passer cette avalanche.
Ça n'est pas à la station de s'assurer des conditions autour des pistes ?
La responsabilité du skieur peut être engagée ?
ratm54 (25 févr.) disait:
Poulaient (25 févr.) disait:
youtu.be
Bon c'est pas courant et en l'occurrence elle a rien eu, mais c'est arrivé le mois dernier à serre che
Je l'ai vu passer cette avalanche.
Ça n'est pas à la station de s'assurer des conditions autour des pistes ?
La responsabilité du skieur peut être engagée ?
Responsabilité pénale, civile, morale ???
Engagée par qui ?une victime ? La station ?
Rhum1 (25 févr.) disait:
ratm54 (25 févr.) disait:
Poulaient (25 févr.) disait:
youtu.be
Bon c'est pas courant et en l'occurrence elle a rien eu, mais c'est arrivé le mois dernier à serre che
Je l'ai vu passer cette avalanche.
Ça n'est pas à la station de s'assurer des conditions autour des pistes ?
La responsabilité du skieur peut être engagée ?
Responsabilité pénale, civile, morale ???
Engagée par qui ?une victime ? La station ?
Pénale et civile par la victime ou ses représentants ?
aegir_98 (25 févr.) disait:
Calixte (25 févr.) disait:
aegir_98 (25 févr.) disait:
Alain Duclos (Anena) disait:
"-> Piège n°1 : l'habitude. Par le mécanisme de l'habitude, se sont nos actions passées qui guident notre comportement dans les situations familières. Au lieu de se creuser la tête pour imaginer à chaque fois ce qui est le plus approprié, on se comporte simplement comme on l'a fait auparavant pour une situation similaire. La plupart du temps, ce mécanisme est fiable. Mais quand le danger change alors que la situation reste familière, l'habitude peut devenir un piège.
Apparemment, il y a une tendance chez les groupes les plus entraînés à prendre des décisions plus risquées en terrain familier qu'en terrain nouveau. Une connaissance précise du terrain et des avalanches passées, ou l'effet des skieurs sur la stabilisation, ont certainement contribué à conforter cette tendance. Mais, étant donné le grand nombre d'accidents qui se sont produits en terrain familier, il apparaît que les groupes avaient largement surestimé la stabilité d'une pente connue. En somme, l'habitude semble avoir annulé les bénéfices tirés de l'apprentissage."
Ca me fait un peu tiquer, globalement on skie plus souvent des pentes connues que l'inverse (surtout dans les groupes les plus entraînés qui logiquement connaissent plus de terrains). Je ne sais pas si la stat de "plus d'accidents en terrain familier" a été pondérée par le fait qu'on skie plus souvent sur lesdits terrains familiers.
Je ne retrouve plus l'intégralité de l'article.
C'est une citation de Loic dans l'article sur l'avalanche d'Abries que je cite plus haut.
Et connaissant le sérieux de Loic et de Duclos je pense que oui.
Au delà de ce cas particulier c'est un biais bien connu de la psyché humaine.
twann74 (25 févr.) disait:
Comme expliqué plus haut sur ce fil, la nivologie c'est très complexe, et le PIDA (plan de déclenchement des avalanches) en station ne garantit pas que toutes les pentes soient sécurisées. Les pisteurs déclenchent pour faire partir quand c'est nécessaire mais ça n'élimine pas toutes les couches fragiles, d'où l'importance d'être formé et de savoir évoluer en montagne. Skier en station peut donner une fausse impression de sécurité vis-à-vis du risque d'avalanche.
Un début de réponse ici :
montagnes-magazine.com
c'est clair même pour des non juristes.
Rhum1 (26 févr.) disait:
Encore une fois, skipass et Loic en particulier ont devancé la question 
ça date un peu mais j'imagine que cela doit être encore d'actualité
skipass.com
Dans les commentaires, il est fait mention de ce cas là
ledauphine.com
aegir_98 (26 févr.) disait:
Rhum1 (26 févr.) disait:
Encore une fois, skipass et Loic en particulier ont devancé la question
ça date un peu mais j'imagine que cela doit être encore d'actualité
skipass.com
Vu merci
Si tu as un peu de temps pour approfondir le sujet, la chaine du guide michela traite de beaucoup de facettes du sujet :
youtube.com
Pour completer les definitions la vidéo sur la difference piste/horspiste
youtube.com
gab (27 févr.) disait:
Si tu as un peu de temps pour approfondir le sujet, la chaine du guide michela traite de beaucoup de facettes du sujet :
youtube.com
Pour completer les definitions la vidéo sur la difference piste/horspiste
youtube.com
Merci !
J'ai commencer à regarder c'est super intéressant.
ak (27 févr.) disait:
Peut être tout simplement parce que la perception du danger n'est pas la même. Tu ne peux pas reprocher a quelqu’un qui n'est pas formé de ne pas avoir conscience d'un danger qu'il ne connaît pas et ne perçoit pas.
Les stations devrait communiquer plus sur le sujet notamment lors de l'achat des forfaits !
Je souhaiterais trouver le BERA sur Avoriaz (massif du chablais) du vendredi 14 février 2025. Est ce que cela existe et ou puis je le trouver ?
ratm54 (28 févr.) disait:
ak (27 févr.) disait:
Peut être tout simplement parce que la perception du danger n'est pas la même. Tu ne peux pas reprocher a quelqu’un qui n'est pas formé de ne pas avoir conscience d'un danger qu'il ne connaît pas et ne perçoit pas.
Les stations devrait communiquer plus sur le sujet notamment lors de l'achat des forfaits !
Je souhaiterais trouver le BERA sur Avoriaz (massif du chablais) du vendredi 14 février 2025. Est ce que cela existe et ou puis je le trouver ?
Genre météo France ? 🙂
Le plus basico basique. Le bera pour les nuls 😀
ratm54 (28 févr.) disait:
ak (27 févr.) disait:
Peut être tout simplement parce que la perception du danger n'est pas la même. Tu ne peux pas reprocher a quelqu’un qui n'est pas formé de ne pas avoir conscience d'un danger qu'il ne connaît pas et ne perçoit pas.
Les stations devrait communiquer plus sur le sujet notamment lors de l'achat des forfaits !
Je souhaiterais trouver le BERA sur Avoriaz (massif du chablais) du vendredi 14 février 2025. Est ce que cela existe et ou puis je le trouver ?
Euh… ne pas connaître les risques c’est une chose. Ne pas se renseigner sur les risques encourus dans un environnement nouveau… comment dire… c’est un peu facile. Si je vais dans le désert, et a priori si je n’y suis jamais allé, je me renseigne la moindre avant d’y aller… pareil en mer, même en ville, et si je vais dans un pays inconnu aussi… bref, ça s’appelle prendre ses responsabilités. Et encore plus si j’y emmène mes enfants, ma famille.
ak (28 févr.) disait:
En fait je trouve ta remarque affligeante. « C’est pas ma faute je pouvais pas savoir » sérieux…
ak (28 févr.) disait:
S’t’un peu plus compliqué.
Il a fallu que je tape archives bera avoriaz dans la barre Google….
donneespubliques.meteofrance.fr
ak (28 févr.) disait:
Dans mon boulot on les appelle les « ç’tacause » c’est à cause… jamais ma faute. Toujours les autres… pathétique
ak (28 févr.) disait:
ratm54 (28 févr.) disait:
ak (27 févr.) disait:
Peut être tout simplement parce que la perception du danger n'est pas la même. Tu ne peux pas reprocher a quelqu’un qui n'est pas formé de ne pas avoir conscience d'un danger qu'il ne connaît pas et ne perçoit pas.
Les stations devrait communiquer plus sur le sujet notamment lors de l'achat des forfaits !
Je souhaiterais trouver le BERA sur Avoriaz (massif du chablais) du vendredi 14 février 2025. Est ce que cela existe et ou puis je le trouver ?
Euh… ne pas connaître les risques c’est une chose. Ne pas se renseigner sur les risques encourus dans un environnement nouveau… comment dire… c’est un peu facile. Si je vais dans le désert, et a priori si je n’y suis jamais allé, je me renseigne la moindre avant d’y aller… pareil en mer, même en ville, et si je vais dans un pays inconnu aussi… bref, ça s’appelle prendre ses responsabilités. Et encore plus si j’y emmène mes enfants, ma famille.
clair, là on est à la limite du darwinisme.
ak (28 févr.) disait:
Merci !
Je l'avais trouvé mais je recherche le BERA d'un jour du milieu de ce mois qui est déjà passé.
aegir_98 (28 févr.) disait:
Tiens je retombe là dessus.
Ça montre bien que les stats c'est de la merde et que mes les HP de proximité même très facile peuvent cacher des gros pièges.
youtu.be
J'ai cru que les statistiques ca n'existait pas...
Je l'ai déjà vu cette vidéo et il y aurait beaucoup de choses à dire.
En dehors des avalanches cela parait une évidence qu'il y a des dangers en hors piste : les trous d'eau et l'eau en général, les rochers, les falaises, les pieds des sapins ou l'on peut être enseveli.
ratm54 (23 févr.) disait:
Le terrain je le connais en partie puisque j'y vais depuis un certain temps et que je le roule en vtt en été. L'été cela me permet de repérer les zones de danger comme les falaises, les zones en eau ou qui pourrait être innonder l'hiver, les rochers).
Il y a plusieurs années je suis passé à 1.5-2 mètres d'un trou d'eau d'un bon 2 mètres de profondeur, que j'avais repéré avant, en coupant une épingle de la piste bleu qui redescend de Chatel vers les lindarets. Ce "trou d'eau" correspond à un aménagement pour évacuer une source (et un petit cours d'eau) dans un tuyau sous la piste. Étonnamment ce trou d'eau artificiel , (un puit pour l’évacuation de l'eau vers le tuyau en fait) à été grillagé depuis.
Cette année le jour de la poudreuse j'ai apercu deux snowboarer a pied en train de longer une faille dans la neige avec des trous d'eau pour rejoindre la poudreuse.
J'ai aussi le souvenir du fils du propriétaire d'un chalet qui m'a raconté qu'il avait prếté ses skis à un copain qui s'est noyé dans un trou d'eau .
Bref rien de nouveau.
L’intérêt des télésièges c'est que cela permet de repérer du haut le terrain une partie de ces danger, certains n'étant pas visible, et d'éviter ce genre d'annerie. Quand je ski en hors piste je m'arrange pour toujours avoir une vue sur ce vers quoi je vais ou d'avoir repéré.
En fait quand je suis sur les pistes la majeurs partie du temps je passe mon temps a regarder ou sont les skieurs hors piste, de préférence encadré par des moniteurs et ou ils passent.
Le jeune il ski dans une zone qui parait en creux. Je ne m'engage pas dans ce genre zone sans qu'elle n'ai déjà été skié et sans avoir repéré. Je rester toujours sur le 1/3 haut des versant.
J'ai été éducateur VTT donc j'ai quelques que notions sur la gestion d'un groupe. Donc quand je ski en groupe avec mes gamins et mon frère, il y a un ouvreur moi en l’occurrence, et quelqu’un qui ferme. Si je suis le seul adulte j'ouvre pour tester et ensuite je ferme. Je sais aussi a combien on part en hors piste et je passe mon temps à vérifier ou sont les différents protagonistes. C'est également moi qui leur dit ou skier et ne pas skier.
Ce que le père a fait, a savoir ne pas savoir qui est sortie de la piste et ou c'est juste du grand n'importe quoi !
C'est certainement pas parfait mais c'est clairement pas ce genre de n'importe quoi.
ratm54 (28 févr.) disait:Euh, je réagis là-dessus parce que, comment dire, tu dis de la merde. N'importe quel quidam qui a regardé ne serait-ce que d'une oreille dans sa vie le journal télévisé entre décembre et mars a entendu parler du risque d'avalanche associé avec l'activité ski ou sport d'hiver. Peut-être pas les ados et enfants actuels mais vu ce que tu dis sur l'âge de tes enfants, tu n'as pas cette excuse. Et les ados et enfants actuels en ont entendu parler via TikTok/Youtube/Instagram. De même, n'importe qui ayant appris à skier avec un minimum d'encadrement - donc pas totalement tout seul, sans même Youtube - a entendu parler du risque de skier en hors-pistes et du risque d'avalanche, etc.
Peut être tout simplement parce que la perception du danger n'est pas la même. Tu ne peux pas reprocher a quelqu’un qui n'est pas formé de ne pas avoir conscience d'un danger qu'il ne connaît pas et ne perçoit pas.
Les stations devrait communiquer plus sur le sujet notamment lors de l'achat des forfaits !
ratm54 (28 févr.) disait:
ak (28 févr.) disait:
Merci !
Je l'avais trouvé mais je recherche le BERA d'un jour du milieu de ce mois qui est déjà passé.
Il est là :
Raimundo (28 févr.) disait:
ak (28 févr.) disait:
S’t’un peu plus compliqué.
Il a fallu que je tape archives bera avoriaz dans la barre Google….
donneespubliques.meteofrance.fr
inscrit le 24/10/14
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