Je pense que ça n'aura pas d'impact sur les clubs eux-mêmes. Des clubs citadins existent, de même que des clubs dans des stations fermées à l'instar de l'US Ventron, club d'origine de Clement Noel avant que lors de son entrée à "Albe" il migre à Val d'Isère.
Le sujet sera plus la compétititivé au plus haut niveau pour laquelle la raréfaction des destination automne / été aura deux conséquences possibles:
1. l’économie non régulée conduirait à une réservation des couloirs par les structures les plus riches qu’elles soient « publiques » (fédérations) ou « privées » avec renforcement de l’élitisme du ski de compétition, en parallèle d’un renforcement de l’élitisme du ski "pimpin" lié à une restriction du nombre de stations;
2. une "régulation sportive" pourrait conduire à « répartir les couloirs »; la FIS a intérêt à ce que le ski ne devienne pas une confrontation Autriche - Suisse - USA, mais il est inimaginable qu’elle intervienne dans la gestion même des couloirs été / automne; un intervention de sa part ne pourrait concerner qu'une limitation du nombre de jours d’entraînement par skieur de WC par intersaison.
Ça paraît contre-intuitif mais certains sports comme la F1 limitent les quantités d’essence par course, les jeux de pneus ou même, par saison, le nombre d’éléments moteurs.
Je pense qu’une telle limitation en nombre de jours par skieur de la WC pourrait arriver rapidement parce que la FIS a intérêt à maintenir un caractère international tendant plus vers 10 pays que vers 3 …
Mais cette régulation touchant les sportifs et pas les infrastructures elles-mêmes ne règlerait que le très haut niveau. En "antichambre" de celui-ci tu ne régleras pas la confrontation entre structures préparant ou vendant une préparation au haut niveau. Et là si seuls les jeunes américains, autrichiens et suisses peuvent acheter les chers couloirs restants, les quotas de jours par skieur de WC n’auront fait que reporter le débat.
C’est la que le sujet de quota par pays pourrait se pose. Ça peut paraître là encore idiot, mais ces quotas par pays existent dans les courses FIS ainsi que pour les JO (plus encore pour ces derniers).
Ces réflexions vont arriver rapidement parce qu’au-delà de la question des droits TV (un sport qui ne tournerait plus que sur des athlètes de trois pays serait moins diffusé dans les autres), celle de l’enjeu environnemental se posera: un sport ultra-élitiste sera rapidement la cible d’activistes venant perturber le déroulement des compétitions.
Il faudra continuer à pouvoir raconter des histoires de fils de gardien d’immeuble gagant l'or olympique, pas seulement celle de fils de riches hôteliers de stations huppées ….
Mais bon ça concerne plus
actualité du ski alpin que la taille des skis GS d'un vaillant U12, seconde année
inscrit le 13/2/23
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