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De retour d'une virée sur Nice par la route des Grandes Alpes, je n'ai pu que constater l'étonnant développement immobilier récent de stations moyennes situées sur mon itinéraire : Vars, Serre-Che, Valloire (et Valmenier entrevue...).

Après rapprochement avec plusieurs posts Skipass sur d'autres stations des Alpes du Sud et de Maurienne surtout, je constate que la loi Demessine, qui permet aux particuliers de défiscaliser l'achat d'appartements en résidences de tourisme dans des Z.R.R. (Zones de Revitalisation Rurale), a plutôt bien fonctionné !

Un peu partout sont sortis de terre des programmes immobiliers flambant neufs construits un peu tous sur le même modèle (pseudo-chalets) qui ont pour intérêt principal de développer les capacités d'accueil commerciales de ces stations moyennes (sauf Serre-Che!), mais qui ont un impact lourd sur le paysage :
Que dire en effet de la ZAC des Charbonnières (?) située sur le bas du versant du Crêt des Quarts à Valloire ? ou encore des programmes en cours à Vars-les-Claux ? ou des horreurs de Superdévoluy/La Joue du Loup ? voir /forums/enmontagne/stations_ski_france/sujet-51177-0.html#

On peut se réjouir de voir ces stations acquérir ainsi une dimension plus importante qui conforte leur activité touristique. Mais le prix à payer en matière de nuisance environnemental en faut-il la chandelle ?

N'est-on pas en train de reproduire les mêmes erreurs que dans les années 60, mais en dissimulant le béton sous un déguisement "Disney" ??
Qu'en pensez-vous ?
Valloire++
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Ce sujet a longuement été développé, mais c'est sur que c'est un réel problème. La ZRR à très bien fonctionné à Valloire qui a vu 5000 nouveaux lits, quasiment autant à Valmeinier. Question rentabilité y'a pas photo ça a été un vrai booster. Question environnemental c'est une autre histoire, cette fameuse ZAC des Charbonnières est pour beaucoup mal intégrée au site de Valloire. La localisation aurait peut etre été à revoir mais bon maintenanyt c'est fait!
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La rédaction web des Echos - 17 juin 2005 :

Les zones de revitalisation rurale attirent les résidences de tourisme [ 17/06/05 ]
Promoteurs, exploitants et investisseurs ont largement profité des avantages fiscaux des ZRR.

par GUY SCHWARTZ
Institué en 1995 pour favoriser l'implantation d'entreprises ou d'activités dans des zones dites de revitalisation rurale (ZRR), considérées comme fragiles sur le plan socio-économique (elles couvrent 39 % de la surface du territoire métropolitain où n'habite qu'un peu moins de 8 % de la population), le dispositif Demessine, appelé ainsi du nom de la secrétaire d'Etat au Tourisme du gouvernement Jospin, offre d'importants avantages fiscaux aux acquéreurs de logements destinés à la location et situés dans des résidences de tourisme construites. Il affiche un bilan très positif. « En 1999 et 2000, pendant les deux premières années de sa mise en oeuvre, son impact sur l'ouverture de résidences de tourisme a été faible mais, en 2002, il est devenu important puisque près de la moitié de celles mises en service cette année-là en ont bénéficié. Si, aujourd'hui, ce taux est redescendu autour d'un gros tiers, il devrait à nouveau augmenter grâce à l'extension des zones géographiques prévue par la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux », reconnaît Pascale Jallet, déléguée générale du Syndicat national des résidences de tourisme. Initialement destiné à s'éteindre à la fin de 2002, le dispositif a été régulièrement reconduit et même amélioré d'année en année. Désormais, il doit demeurer en vigueur jusqu'au 31 décembre 2010.

Le groupe Wagram dont la vocation depuis sa création en 2000 est de mettre à la disposition des professionnels du patrimoine des biens immobiliers neufs ouvrant droit à défiscalisation a bien compris l'intérêt de ces ZRR. Surtout spécialisé dans les produits éligibles aux avantages de la loi Robien, il s'est lancé récemment dans ceux susceptibles de bénéficier de la loi Demessine. « Ils représenteront en 2005 près de 30 % de ceux que je préconise contre 5 % l'an dernier », indique Jerôme Menardo, son PDG qui travaille avec 26 promoteurs pour établir ainsi son système de références. « Ils sont le plus souvent locaux, à l'exception de Quiétude avec lequel nous développons un programme de 62 appartements à Lourdes ». Le principal critère à prendre en compte en dehors de la qualité de la construction et du gestionnaire de la résidence est, à ses yeux, « la potentialité du marché locatif. »

Des stratégies différentes :
Si la plupart des exploitants et des promoteurs de résidences de tourisme ont souhaité bénéficier de l'aubaine, leurs stratégies ont été quelque peu différentes. « Il ne s'agit pas, pour nous, de chercher spécialement des sites localisés en ZRR. Quand nous voulons nous développer, nous menons d'abord des études dans les lieux où cela nous apparaît judicieux. Tant mieux s'ils sont inclus dans une ZRR. Ainsi, en été 2006, nous ouvrons une résidence d'une centaine d'appartements à Soulac-sur-Mer, en Gironde, tandis que nous venons d'en livrer une autre Saint-Jean- Pied-de-Port, dans les Pyrénées-Atlantiques, et que, de toute façon, nous avions prévu de construire celle qui a été livrée il y a deux ans à Serre-Chevalier, la station de ski des Hautes-Alpes », explique Isabelle de Wavrechin, directeur général de Pierre & Vacances Conseil Immobilier, la structure du numéro un européen chargée de la commercialisation de ces résidences.

Après s'être développé en montagne puis à la mer, le groupe s'intéresse à la campagne. Il s'est par exemple implanté à Argentat, en Corrèze, et à Monflanquin, dans le Lot-et-Garonne, deux communes bénéficiant du régime ZRR. « Notre clientèle, en particulier étrangère pour près de la moitié, notamment celle en provenance d'Europe du Nord, recherche des sites campagnards en France », justifie la responsable. Pas seulement dans le neuf, puisque les résidences rénovées peuvent également être éligibles au dispositif Demessine comme celle de Loches, en bordure de l'Indre, livrée en 2004. Résultat, près de 20 % des résidences construites ou rénovées par Pierre & Vacances sont localisées dans des zones de revitalisation rurale. Le taux des implantations nouvelles en ZRR d'Odalys, le numéro deux français des exploitants de résidences de tourisme, est beaucoup plus important. « En 2003-2004, il a été de l'ordre de 50 % », annonce Sylvain Briot, directeur du développement de cette société qui gère au total 50.000 lits répartis sur 140 destinations. « Nous avons commencé dans la vallée de la Maurienne, à Saint-Sorlin-d'Arves, où nous avons déjà fait construire trois résidences d'une capacité totale de 1.000 lits, car ce site présentait une très bonne adéquation entre la philosophie du texte et notre vision de la montagne, c'est-à-dire l'authenticité d'un village dans un massif sans grande notoriété et une station en devenir collant bien aux souhaits de la clientèle. » L'entreprise se flatte d'avoir repensé l'architecture des logements en privilégiant le bois au détriment du béton, mais également d'avoir fait évoluer le produit en lui intégrant non plus une piscine à ciel ouvert utilisable seulement en été mais couverte. Cet équipement devrait figurer dans son projet, à la Toussuire, toujours dans le domaine skiable des Sybelles, en Savoie, qui, depuis la mise en oeuvre des ZRR, a accédé à la quatrième ou cinquième place dans les Alpes.
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Les Echos 17-06-05 (suite) :

Odalys est également présent sur ce massif avec trois opérations réalisées à Saint-François-Longchamp sur le domaine de Valmorel ou à Pra-Loup, dans les Alpes-de-Haute-Provence. « Ce sont des stations en perte de vitesse qui n'ont pas su prendre en charge l'après-ski », affirme le responsable, qui étudie, dans les Alpes du Sud, un gros projet à Orcières-Merlette et un autre à Vars », et ouvre cette année à Pelvoux une petite résidence de cinquante logements équipée de jacuzzis qui, comme les deux installées près de Serre-Ponçon, a vocation à fonctionner en été. « N'ouvrir qu'en hiver ne serait pas intéressant. Pour espérer une rentabilité comprise entre 3 et 5 %, l'été doit représenter 20 à 25 % du chiffre d'affaires global », explique Sylvain Briot. Les Pyrénées ne sont pas oubliées avec une résidence à Peyragudes, près du col de Peyresourde, « qui marche très bien l'été », deux programmes à Saint-Lary (logements) et à Font-Romeu (100 appartements), tous deux avec piscines, dont les ouvertures sont prévues en décembre 2006. Les ZRR de bord de mer sont moins nombreuses. C'est pourquoi Odalys se contente d'une quarantaine de petites maisons à Solenzara, en Corse, et de 130 logements au Verdon-sur-mer, à proximité de l'embouchure de la Gironde, « où le remplissage est difficile car la clientèle étrangère est peu présente ». A la campagne, la société parie sur le Périgord avec l'ouverture à Montignac en juin 2006 d'une résidence de 100 logements construite en partenariat avec le promoteur Marignan avec qui elle s'est également associée en bord de rivière à Rignac, dans l'Aveyron. De même, elle ouvre ce mois-çi une résidence à Pressac, en Dordogne, en association avec Actif +. « A terme, tous ces programmes devront prévoir des animations, en particulier pour les enfants, est persuadé le responsable. S'il veut se démarquer des formules de logements en gîtes, le tourisme vert devra inventer des activités. »

Bons et mauvais sites :
D'autres exploitants, de taille plus modeste, se sont aussi fortement mobilisés, comme la firme d'origine britannique Eurogroup dont 30 % des 30 résidences (12.000 lits) sont localisés sur des ZRR. Situées à Valloire, Valmeinier, Saint-Jean-d'Arves, Saint-Sorlin-d'Arves, Orcières 1850 et Peyragudes, elles ont été construites en partenariat avec des promoteurs, comme Duguesclin-Elige, Languedoc Aménagement, Maulin Montagne Participation et Capri. Le plus attaché au dispositif demeure LVR, dont le gérant, Michel Ramos, a fondé cette société il y a cinq ans « avec l'objectif, grâce aux ZRR, de faire construire des résidences sur des sites intéressants ». Aujourd'hui, les trois quarts des 12 résidences - 5.000 lits au total - dont il est le gestionnaire se situent à Pra-Loup, Orcières-Merlette et Vars. Souhaitant travailler « très en amont sur la conception avec les promoteurs », il répond peu souvent favorablement - 2 fois sur 25 en un an - aux sollicitations de ceux qui viennent lui proposer « des produits déjà figés ». Il a collaboré avec Elige, le lyonnais Generim et le montpelliérain Primus. Il commence cependant à s'inquiéter de la profusion de constructions. « La clientèle n'est pas extensible et je crains qu'il y ait bientôt des dégâts », n'hésite-il pas à affirmer.
Tous les sites ne constituent pas de bonnes opportunités. « Nous refusons de commercialiser dans des sous-stations telles que Valmeinier, sous prétexte d'avantages fiscaux », explique ainsi Jacques Tessier, responsable immobilier de la Sopep, la société de commercialisation du groupe GPD, une des plus anciennes SCPI françaises. Il se contente aujourd'hui de vendre un programme de 25 appartements remis à neuf à Mongenèvre, au-dessus de Briançon, sur un domaine skiable, la Voie lactée, partie intégrante du site des futurs jeux Olympiques d'hiver de Turin.

Pierre-Olivier Toumieux, PDG du groupe Lagrange, se montre également réservé. Présent dans les ZRR de Savoie (à la Toussuire avec Eiffage et au Corbier), des Pyrénées (à Saint-Lary, « où les 400 lits sont surbookés en été », et à Font-Romeu, « où l'offre est insuffisante »;), du Lot et du Périgord (près de Rocamadour et à Montignac « où la moitié des logements sont vendus à la clientèle étrangère »;), il n'a fait construire dans ces zones, depuis trois ans, que deux résidences « sur un total de 10 à 15 par an ». Il s'inquiète notamment de la vogue des constructions en Maurienne. « L'offre des 3 étoiles standard y est très supérieure à la demande », constate-t-il.

Le promoteur MGM Constructeur est sur la même longueur d'onde. Un seul de ses projets de résidence, le Hameau du rocher blanc - 180 appartements livrables à Noël 2006 à Serre-Chevalier -, est en ZRR. « Nous n'avons fait que répondre à une demande de la commune parce qu'il s'agissait d'un bon emplacement, explique Gabriel Mingeon, directeur commercial. Que le site ait été en ZRR n'a été que la cerise sur le gâteau. » Le groupe étant axé sur le haut de gamme, il lui est difficile de les proposer à moins de 100.000 euros, la limite au-delà de laquelle le dispositif fiscal ne s'applique plus.

Elige, du groupe Vinci, se dit au contraireséduit par les zones. « Les résidences que nous y construisons représentent en moyenne 30 % de l'ensemble de nos réalisations », calcule Gilbert Peyne, directeur régional Rhône-Alpes et responsable national de la société pour cette activité. « Notre régle est de pouvoir nous associer avec un gestionnaire digne de ce nom sur des sites susceptibles d'être remplis en hiver comme en été afin d'offrir aux acquéreurs une rentabilité comprise entre 4 et 5 % s'ils choisissent d'occuper leur bien quatre semaines par an et entre 4,5 et 5,5 % dans le cas contraire. »
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A lire ces articles, on dirait qu'il y a ponctuellement sur-capacité de ces résidences de tourisme, avec un risque de taux d'occupation en baisse pour bon nombre d'opérations...

Quand on sait que le marché du ski ne progresse plus en quantité, et que ces stations moyennes (du fait de leur taille ou de leur situation géographique) ne peuvent prétendre attirer une clientèle nouvelle en grand nombre (des étrangers par ex.), on peut se demander à qui ces résidences prennent-elles des clients ?
A d'autres hébergements locaux ? à d'autres stations moyennes ?

Comme elles génèrent des retombées importantes sur le C.A. des RM, les stations concernées s'équipent et ont une meilleure attractivité; l'Etat a bien calculé son coup dans la mise en place de ces mesures fiscales, mais les stations ont-elles su profiter au mieux de cette opportunité ?
Valloire++
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Je ne peux pas te répondre pour d'autres stations que je ne connais pas, mais pour Valloire en tout cas, les 5000 litssont bien remplis... elle concerne une clientèle de grandes stations qui ont voulu trouver quelque chose de plus humain, ou alors sinon ce sont des étrangers principalement belges et hollandais.
tonique31
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Cette loi Demessine sur les zones de revitalisation rurale a enfin permis la mise en chantier et l'ouverture pour cette saison de nouvelles résidences sur le domaine du Tourmalet (La Mongie - Baréges)
La résidence du Pic du Midi (versant La Mongie - 150 appartements, piscine,jaccuzzis,.....) favorisera l’émergence d’une architecture pyrénéenne (bois , pierre et ardoise) au coeur de la station.
L'année prochaine la ville de Bagnères de Bigorre construira un nouvel office du Tourisme au centre de la station (La Mongie) dont l'architecture souhaite respecter l'authenticité de la région (bois , pierre et ardoise) au coeur de la station.

L'ambition est de construire, rénover ou transformer les immeubles existants afin de gommer progressivement l'architecture contestable des années 60-70.

Espérons que la forte demande de logements de qualité sur cette station suscitera les investissements de promoteurs car la fréquention n'est pas qu'hivernale.

Le Pic du Midi, le col du Tourmalet et la ville de Bagnères de Bigorre (Golf 18 trous, centre de remise en forme,casino, thermalisme) sont en effet à proximité et peuvent assurer un remplissage quasiment en toute saisons.
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Après recherche, je constate que le développement de ces résidences de tourisme sur le modèle "50 à 150 appartements avec piscine, jacuzzi et sauna" touche aussi des stations "hors Demessine" :
Dans les Alpes du Nord, bon nombre de stations moyennes à petites - les Saisies (MGM), NDB (Résidhotel), Pralognan...etc - sont aussi concernées.

Il y a certainement un risque pour ces stations d'une concurrence accrue avec les hébergements existants (les meublés ou les gîtes), car, si l'on peut admettre que ces résidences ammènent une nouvelle clientèle, celle-ci n'est pas extensible; conséquence : soit ces stations piquent des clients à d'autres, soit il y a transfert d'"habitués" vers ces nouveaux hébergements...

Car il faut bien admettre que le marché du ski ne croit plus; le PDG de la Compagnie des Alpes disait même ce mois dans Montagne Leader que "le marché potentiel stagnait au minimum, mais très certainement baissait légèrement".
Ce qui veut dire que les taux d'occupation des hébergements vont ou ont déjà baisser, d'autant que l'on observe des mouvements de délocalisation de la clientèle étrangère vers l'Est (T.O. Anglais qui délaissent la France pour la Bulgarie par ex.).
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Ca nous promet des séjours ski à prix bradés dans plusieurs stations des Alpes ou des Pyrénées ! Pour remplir, les gestionnaires devront baisser les prix, un peu comme dans les années 90, quand les Arcs faisaient venir des cars de tchèques ou des polonais pour 1 000 F tout-compris la semaine en janvier, RM comprises...
tonique31
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La station du Tourmalet (versant La Mongie) n'a pas le choix et doit absolument "tourner le dos" à une architecture désastreuse héritée des années 60-70.

Cette reconquête esthéthique (par la création d'une nouvelle résidence de tourisme) a prioritairement pour but de proposer des appartements répondant aux normes actuelles de confort et d'exigence de la clientèle et d'inciter d'autres propriétaires à l'embellissement des immeubles existants.

Il faut bien entendu éviter la surcapacité mais faire en sorte de créer un cadre de vie agréable à l'opposé des barres de béton.
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Pour la Mongie, d'après ce que j'en connais (un bref passage ily a longtemps), l'ensemble immo dans le style de Aime 200 à la Plagne devrait à mon sens rester isolé pour respecter son architecture qui, si elle ressemble bien à son homologue des Alpes, mérite qu'on en conserve le caractère.

Des résidences "chalets" à la Mongie, oui, à condition de requalifier les bâtiments existants dans un style proche (avec abandon des toits à un pan, par ex.).

Il n'y a rien de pire que ces stations qui ont mélangé tous les styles, au gré des modes : le pire a été atteint bien sûr les Menuires, et plus précisément dans les quartiers de Peyrerand et de Reberty, où l'on a fait n'importe quoi en 30 ans d'aménagement. mais le coeur de la station a, bien que ce soit mal vu de dire ça aujourd'hui, "de la gueule".
D'ailleurs, je prends le pari qu'on classera dans les années à venir les quartiers de stations des années 60, comme Flaine Forum, Plagne Centre ou la Croisette + Brelin aux Menuires...

Imaginer une résidence "chalets" à coté du Tourmalet, non merci. Rénover le bâtiment en accentuant son caractère "paquebot", oui, à condition de faire correspondre l'intérieur avec son aspect extérieur (une formule "club" à la manière des croisières. je ne sais pas si c'est le cas...?
tonique31
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inscrit le 1/10/05
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merci pour vos propos pertinents.

La résidence qui ouvre cette année se compose de plusieurs batiments à taille humaine situé versant Sud au dessus du coeur de la station et à distance respectable du paquebot de "Super La Mongie".

Il utilise enfin sur cette station des matériaux nobles (bois, pierre, ardoise) et offre d'aprés les plans des appartements agréables orientés plein Sud.

L'année prochaine un office de Tourisme et batiment d'accueil sera implanté au coeur de la station (à coté de l'ESF).

Il faut maintenant convaincre certains propriétaires des murs ou sont installés restaurant et commerces que le temps est révolu des toles rouillées en guise de toit et des facades laissées à l'abandon.

Concernant le paquebot il y a en effet un programme de rénovation intérieure avec agrandissement des surfaces des appartements et l'extérieur a fait l'objet d'un ravalement.
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cordialement

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